Je n’ai pas l’arrogance de croire qu’à gauche, il n’y a que des imbéciles ! D’ailleurs, je vois qu’à droite on est pas mal loti, non plus, en terme de cerveaux malades !
Je note quand même – au risque assumé de paraitre partisan – qu’à gauche, la logique semble bien souvent s’effacer derrière d’autres considérations.
Je note deux tendances qui altèrent sérieusement les raisonnements de gauche :
- L’idéologie qui souvent vient grandement perturber le fonctionnement de leurs neurones.
Par exemple, le bon sens commun voudrait que l’on gagne de l’argent avant de pouvoir le dépenser. De nombreux gouvernements socialistes nous ont pourtant prouvé qu’ils savaient distribuer les richesses avant de les avoir créées !
- Une certaine mauvaise foi et une morale à géométrie variable
J’exonèrerais d’office les militants de ce travers mais en accablerais les dirigeants socialistes.
Par exemple quand on défend bec et ongle l’école publique, qu’on se bat contre la sélection à l’université et qu’en même temps on confie ses enfants dans des écoles privées huppées. Egalement quand les féministes de gauche ferment les yeux sur les discriminations criantes que l’islam impose aux femmes.
Cet article m’a été inspiré par la découverte, ce matin, d’une vidéo d’une « philosophe », Chantal Jaquet, qui nie totalement la réalité de la notion de mérite et qui en fait uniquement une construction politique !
Extraits :
La méritocratie, c’est une construction politique qui consiste à considérer qu’au fond celui qui « réussit », c’est parce qu’il a en réalité des qualités. Il s’est efforcé d’y parvenir et donc il a une dignité supplémentaire par rapport à celui qui n’a pas « réussi » parce qu’il serait paresseux.
Cette considération est totalement frauduleuse ! On ne se pose jamais la question de savoir pourquoi quelqu’un peut d’efforcer de faire des choses et pourquoi une autre personne n’a pas la force de s’efforcer.
Toute l’idéologie de la gauche se retrouve dans ces quelques mots derrière lesquels on voit remplacer le principe de méritocratie par l’égalitarisme forcené et la culture de l’excuse. L’auteur va jusqu’à nier les qualités personnelles dans la réussite !
Mais il me semble bien que la méritocratie a été apportée par la révolution française qui a posé comme principe l’abolition des privilèges. Le mérite individuel contre les avantages du rang et de l’origine.
Selon Chantal Jaquet, celui qui s’est efforcé de réussir, ne doit pas être mieux considéré que le paresseux ! Ah bon ? Mais la civilisation avance t-elle pas grâce aux paresseux ? N’est pas plutôt grâce à tous ceux qui « s’efforcent » de bien faire et de « réussir » ce qu’ils font ?
La culture de l’excuse, qui pourrit notre justice, sous-tend le raisonnement de cette femme, et éclate dans cette phrase hallucinante : « On ne se pose jamais la question de savoir pourquoi quelqu’un peut d’efforcer de faire des choses et pourquoi une autre personne n’a pas la force de s’efforcer. »
Je ne voudrais pas paraître pédant en rappelant à cette agrégée de philosophie le sens du verbe « s’efforcer » : « Tendre toutes ses forces, tenter de faire quelque chose. » Dans cette définition la notion de volonté est prépondérante et c’est elle qui mérite le respect, pas la réussite en soi ! Au contraire, Chantal Jaquet excuse d’avance celui qui ne réussit pas parce qu’il n’avait pas la force de s’efforcer !
Cette femme qui se dit philosophe et qui, à mon sens, en bafoue tous les principes, oublie d’où elle vient et que son propre parcours est un modèle de mérite, comme nous le dit Wikipedia :
Originaire d’un hameau de montagne savoyard, et issue d’une famille très pauvre avec une mère au foyer et un père successivement berger, mineur, puis employé communal, Chantal Jaquet a accompli un parcours exceptionnel par rapport à son milieu social. Élève boursière au CEG de Bozel, elle est reçue 1re au concours d’entrée à l’École Normale d’Institutrices de Savoie, à l’âge de 15 ans. Destinée à devenir institutrice, elle est autorisée à poursuivre ses études en classes préparatoires, comme élève-maîtresse salariée, en raison de l’obtention d’une mention Très Bien au Baccalauréat de Lettres.
Bravo à la République de la méritocratie pour avoir permis à cette jeune fille issue d’un milieu modeste de bénéficier de l’ascenseur social, notamment grâce à une bourse.
Je vous laisse maintenant juger par vous-même avec la vidéo dont j’ai parlé :
Cet article m’a rappelé cette expérience faite par un professeur d’économie pour expliquer à ses élèves, par la pratique, ce qu’est le socialisme :
La classe de ce professeur était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui marche et que personne n’y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait.
Le professeur dit alors : « OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes. »
Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20.
Les élèves qui avaient travaillé dur n’étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n’avaient rien fait et qui eux étaient ravis. A l’approche du 2 ème contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s’étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins réviser.
La moyenne de ce contrôle fut de 9/20 ! Personne n’était satisfait.
Quand arriva le 3 ème contrôle, la moyenne tomba à 5/20.
Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d’oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu’un d’autre.
A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l’effort pour l’obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n’essaie de réussir.
Les choses sont aussi simples que çà.
Oui, je sais c’est un peu caricatural, mais cela montre bien que l’égalitarisme à tout crin est totalement incompatible avec la nature humaine et à coup sûr avec la vie en société.
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