Je ne regarde jamais l’émission phare du progressisme de Yann Barthès, Quotidien, mais j’en entends régulièrement parler sur les réseaux sociaux, et c’est rarement en bien !
Mais, là, on a touché le fond en y voyant une enfant de 8 ans raconter son histoire de changement de sexe.
La malaise nait de sa façon de raconter son histoire avec des mots d’adulte plus que d’enfant, ce qui nourrit l’idée qu’elle ne fait que répéter ce que lui a dit sa mère.
Par exemple quand elle dit :
« j’étais pas bien dans mon corps. J’avais des idées suicidaires … »
ce sont des mots d’adulte ! Un enfant n’aurait-il pas dit plus naturellement : « j’avais envie de me tuer ?»
De là à penser que son désir de devenir une fille lui a été suggéré par des parents très « avancés sur la voie du progressisme, il n’y a qu’un pas que beaucoup franchiront !
Comment se fait-il que l’enfant de 8 ans apparaisse avec son visage non flouté ? On imagine que les producteurs ont demandé l’autorisation à la mère. Mais quelle est cette mère qui donne son enfant en spectacle ?
Est-ce une mère ou avant tout une militante LGBT ?
La mère est la première à blâmer mais aussi la chaine TMC, ses producteurs et l’animateur Yann Barthès !
Des gens sans foi ni loi qui, pour faire avancer leur idéologie progressiste, sont prêts à tout et même à exploiter une enfant dont on peut légitimement mettre en doute le naturel de la démarche et soupçonner une instrumentalisation par sa mère.
Savent-ils que ces enfants transgenre sont des êtres très fragiles et que 30 % d’entre eux font des tentatives de suicide ? L’exposition médiatique de cet enfant va t-elle réellement l’aider à réussir sa mutation ?
A vomir !
Voici la position à la fois équilibrée et critique d’Elisabeth Lévy interrogée par Sud Radio :
Cette histoire me trouble, comme beaucoup de gens. Pour l’écrasante majorité d’entre nous, le sexe, c’est la seule partie stable de notre identité. On est homme ou femme. Ça ne pose pas de questions donc le transsexualisme est mystérieux.
Mais ça existe. Il y a des gens qui ont le sentiment d’être né dans le mauvais corps. Que la médecine puisse les aider, c’est très bien ! Pour les ados, c’est déjà plus compliqué parce qu’on ne peut pas exclure l’effet de mode et pour les enfants, ça l’est encore plus. Est-ce qu’on peut être transgenre à 8 ans ?
Ce qui est sûr, c’est que Lillie ne fait pas semblant et ses parents veulent l’aider et, dans ce sens, je ne me sens aucun droit de juger leur choix.
Mais le scandale, c’est la médiatisation ! C’est le fait qu’on amène une enfant de 8 ans sur un plateau pour la faire parler de choses intimes ou l’interroger sur ses opinions.
Le scandale c’est que des producteurs et un animateur acceptent de faire cela – on l’avait déjà aperçue dans Sept à huit, sa mère témoignait, sur BFM, dans le Monde et dans Match.
Ils floutent un émeutier de 17 ans 3/4 mais ils n’hésitent pas à traiter Lillie comme une adulte qu’elle n’est pas !
Je n’ose croire que c’est pour faire de l’audience, donc c’est peut-être par idéologie ! Lillie, c’est l’étendard d’une cause, l’emblème d’une vision du monde dans laquelle, au fond, la norme, c’est l’absence de normes. Chacun est ce qui lui plait !
Alors, tout de même, on nous rebat les oreilles avec la protection et les droits des enfants. Il me semble que le premier de ces droits devrait être de pouvoir échapper à la société du spectacle et du cirque médiatique !
Elisabeth pour Sud-Radio.
Voici une vidéo publiée dans un article de Valeurs actuelles qui présente les faits :
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