Rachida Dati déjà pervertie par le gauchisme culturel

Publié par le 19 Avr, 2024 dans Blog | 1 commentaire

Rachida Dati déjà pervertie par le gauchisme culturel

Quand un ministre venant de la droite rejoint un gouvernement de gauche, il peut tenir deux positions :

– Soit se rappeler d’où il vient et rester fidèle à ses valeurs de droite … et surtout à ses électeurs,

– Soit se couler dans le moule de ses collègues ministres de gauche, et afficher clairement la trahison à son camp.

C’est malheureusement cette deuxième option qu’a choisie Rachida Dati, dernière prise de guerre de la Macronie.

En rejoignant le ministère de la culture, l’ancienne Garde des sceaux de Nicolas Sarkozy rate ainsi l’occasion de « dégauchir » ce ministère et ce monde de la culture tout acquis aux idées progressistes.

Dès son arrivée à son poste, Rachida Dati avait lancé un très mauvais signal aux sympathisants de droite en adressant ses voeux au monde de la culture depuis le seul endroit qu’elle aurait dû éviter : la Cité de l’immigration implantée dans l’ancien Palais des Colonies.

Voeux de Rachida Dati depuis la Cité de l’immigration

Elle vient d’en donner un nouveau signe en décidant de promouvoir le Hip-hop. Cet art populaire est certes honorable mais il y avait tant de choses plus prioritaires à faire à la Culture, notamment pour la libérer de la lourde emprise que la gauche lui fait subir !

Voici un extrait d’un long, mais excellent article paru dans Causeur sur cette enclume progressiste qui écrase la culture :

Nous sommes tous des enfants d’immigrés

L’entre soi des belles âmes

Du temps du « réalisme socialiste » de l’ère soviétique, il était exigé de l’artiste :

Une représentation historiquement concrète de la réalité dans son développement révolutionnaire,

le but étant d’éduquer les masses en glorifiant les transformations brutales mais nécessaires à l’avénement d’un avenir obligatoirement radieux. Étroitement surveillés par le redoutable Jdanov, les artistes se trouvèrent dans l’obligation d’adapter leurs œuvres aux règles de cet art officiel. Beaucoup s’exilèrent. Les récalcitrants furent emprisonnés ou déportés. Certains moururent dans les goulags. D’autres, tout en faisant des concessions au régime après avoir risqué le pire, travaillèrent dans la terreur – la biographie du compositeur Chostakovitch renseigne parfaitement sur l’enfer qu’ils vécurent.

Tout autre est le « réalisme progressiste, immigrationniste et diversitaire » actuel, qu’aucun régime politique n’impose à proprement parler. Rien n’oblige les milieux artistiques et médiatico-culturels à ordonner et organiser sa propagation – c’est ce qu’ils font pourtant, avec constance, sans l’ombre d’une hésitation. L’artiste adepte du « réalisme progressiste et immigrationniste » se fait le héraut de la gauche woke et multiculturaliste sans qu’il soit besoin de le menacer.

Sur l’écran ou la scène de théâtre, le message immigrationniste et diversitaire – optimiste, sans ambiguïté, réjouissant – n’est pas véritablement destiné aux masses, lesquelles sont par ailleurs rebutées par ce militantisme boursouflé et ennuyeux, mais sert essentiellement à la reconnaissance mutuelle des « belles âmes » de la congrégation culturelle.

La Cérémonie des César ne parle pas d’art cinématographique – elle est le moment de l’entre-soi parfait, la réunion mondaine d’un milieu vivant en circuit fermé, sans autre spectateur que lui-même se regardant le nombril lors de laborieuses scènes de remises en cause du « système patriarcal », de la « domination masculine » ou du « racisme systémique ». Aucun pouvoir ne le contraint à cet abaissement idéologique.

Rachida Dati n’est pas Andreï Jdanov. Comme ses prédécesseurs, la ministre de la Culture suit le courant progressiste sans rien comprendre, ignorante de l’idéologie qui gangrène les arts et la culture, ravie simplement d’être là, béatement réjouie d’avoir obtenu un poste éminent qui, au contraire de ce que laisse supposer l’intitulé du ministère concerné, ne nécessite plus de posséder de véritables connaissances artistiques et culturelles. D’ailleurs, à quoi serviraient-elles ?

Qu’a pu faire Roselyne Bachelot, ministre de la Culture de 2020 à 2022, passionnée de musique classique et d’opéra, auteur d’un livre sur Verdi, animatrice d’une émission radiophonique sur l’art lyrique, durant son mandat ? Rien, hormis se colleter avec des « acteurs culturels » se plaignant de ne pas avoir été suffisamment soutenus pendant l’épidémie de Covid.

Mme Dati, elle, n’a qu’une perception superficielle des domaines de l’art. Pour elle, tout est égal, Skyrock et Radio Classique, Booba et Mozart, les ondulations épileptiques des breakers et les entrechats des danseurs de l’Opéra. Ce qui lui importe avant tout c’est « d’être dans le coup », de valoriser les musiques dites urbaines – parce que « c’est cool » – et de ne pas hiérarchiser les arts – parce que c’est « élitiste ». Forte d’une inculture bien ancrée, Mme Dati a cru devoir annoncer solennellement, à l’Assemblée nationale, son intention de mettre à la tête des 19 centres nationaux de chorégraphie, « au moins six » chorégraphes issus du hip-hop. Pourquoi ? Parce que « le hip-hop inonde toute la culture française », affirme Mme Dati qui prouve ainsi qu’elle se contrefiche de la culture française, dont elle ignore tout, en particulier dans les domaines de la musique et de la danse ; raison pour laquelle elle n’éprouve aucune difficulté à la laisser s’effondrer sous le poids d’une sous-culture musicale et chorégraphique issue des quartiers noirs américains, laquelle n’est pas un problème en soi – mais en devient un lorsqu’il est prévu de lui céder toute la place sur la scène mondialisée, c’est-à-dire américanisée. Ce qui s’est passé avec le rap. Ce qui se passera avec le breakdance, issu du hip-hop : visibilité mondiale aux JO de Paris où cette danse sera considérée pour la première fois comme une discipline sportive olympique – alors que le karaté a été écarté ! Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des JO de Paris, a dit vouloir donner la priorité à « des sports [le breakdance et le skateboard (sic)] qui cartonnent sur les réseaux sociaux et que les jeunes regardent énormément ».

Nous avons échappé de justesse à un autre « sport » qui cartonne sur les réseaux sociaux et qui plaît beaucoup à certains jeunes : le rodéo urbain. Ce sera pour la prochaine fois.

Didier Desrimais pour Causeur.

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Une réponse à “Rachida Dati déjà pervertie par le gauchisme culturel”

  1. Je peux dire on est tous des enfants de francais…

    A part les migrants qui arrivent, les autres sont des francais…

    Pretendre que tout est immigration est une grossiere erreur, et manipulation,
    car pour construire une civilisation, il faut d’abord s’installer dans une region,
    puis au fil des siecles, prendre des habitudes,
    des traditions,
    un etat d’exprit propre a un peuple,
    cela prend des siecles,
    si les memes circulaient sans cesse, aucunes civilisations n’aurait existées, et ces peuples seraient seulement des bergers, des nomades.
    .
    .

    Il y a un temps pour le deplacement = migrations
    il y a un autre temps pour creer la civilisation = installation,
    et un autre temps pour creer des habitudes, des usages, des traditions, une culture… il faut des siecles,
    tout cela permet de construire une civilisation.

    Une civilisation qui reçoit un peu des autres et donne un peu de lui meme, par des echanges et non par une immigration comme le pretendent actuellement les tenant de l’immigration , non controlée et envahissante qui servent leur interets.

    N’oublions pas que les romains d’occident, a force d’integrer des migrations, ont affaibli leur empire, au niveau de leur protections,
    car ils ont donné a ces migrants la possibilitée d’aller dans l’armée…

    A part l’echange culturel ou on peut apprendre de l’un et de l’autre, en temps de paix,
    lorsque une guerre arrive, ces meme migrants n’auront pas la meme envie de proteger un empire qui n’est pas le leur, par les memes coutumes, les memes traditions, les memes moeurs, differents pour la plupart.

    C’est ainsi que l’empire romain seulement d’occident s’est effondré et non l’empire romain comme le martele les zigotos,
    car l’empire romain d’orient
    a resisté car ayant moins peu d’etranger migrant sur son sol, et ayant une armée + romanisée que celle d’occident.

    La theorie fumeuse qui veut que tout s’echange, et se vaut est completement fausse, et manipulatrice, et correspond a certains politiciens actuels qui veulent plus de migrants.

    Seul l’empire romain d’occident s’est effondré, car des deux empires romain, il a ete le seul a avoir recu autant de migrants chez eux.

    L’empire romain d’orient a continué a tenir mille ans de plus,
    et sa politique n’etait pas de faire venir des migrations comme l’a autant fait l’empire romain d’occident.

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