On se croirait revenu au temps de l’ORTF !
Il n’y a plus de ministère de l’information mais l’exécutif s’impose directement, et sans vergogne, dans les médias !
Nous avons assisté, médusé, à l’hallucinante invasion du premier ministre Gabriel Attal, sur un plateau de Radio France, alors que la candidate Renaissance, Valérie Hayer, était interviewée.
C’est la deuxième fois que Gabriel Attal vole la vedette à Valérie Hayer puisqu’il l’avait déjà remplacé dans son débat avec Jordan Bardella.
On s’étonne du silence des féministes !
Juste avant, c’est le chef de l’Etat, qui avait réquisitionné les deux plus grandes chaines de télévision, TF1 et France 2, plus toutes les chaines d’infos, pour s’y exprimer seulement trois jours avant le scrutin européen !
Ça sent la panique dans la Macronie ! Et ça rappelle les heures glorieuses de l’ORTF.
Mes lecteurs les plus âgés se souviendront peut-être des fameux entretiens du général de Gaulle avec le très courtois et très serviable Michel Droit :
C’est François-Xavier Bellamy qui a le mieux traduit l’exaspération que provoque cette arrogance de la Macronie :
@wandrille2g #politiquefrancaise #europe #bellamy #gabrielattal ♬ son original – Wandrille de Guerpel
Boulevard Voltaire, dans cet excellent article a dénoncé cette rupture d’analité entre la Macronie et ses oppositions :
Macron au D-Day, Attal à Radio France :
la com’ sans peine et sans contraintes
Il est comme le Président Macron qui l’a nommé à Matignon, Gabriel Attal : un sacré farceur ! Chouchou des Français, le Premier ministre apparaît peu à peu sous sa vraie nature, culotté comme pas deux, plein d’inventions et surtout, comme le Président, omniprésent, surgissant comme un diable d’une boîte là où personne ne l’attend, s’imposant partout, content de lui, autoritaire et sans vergogne. Sur la scène de l’auditorium de la Maison ronde, siège de Radio France dans le XVIe arrondissement de Paris, ce lundi matin 3 juin, personne n’attendait Gabriel Attal, et surtout pas la candidate Renaissance Valérie Hayer, qui répondait aux questions des journalistes de France Info.
Soudain, il se présente sur le plateau :
Bonjour, je suis désolé, je fais irruption sur la scène.
Ce que chacun peut, en effet, constater. Le Premier ministre passait dans le coin, il était l’invité du journal de 8h30 de France Info.
Il vient à l’improviste encourager Valérie. Monsieur le Premier ministre … Euh, salut Gabriel !
Et elle s’efface humblement pour que Monsieur le Premier ministre prenne sa place lors de l’interview.
L’échec des sondages, c’est le leur
Toute la Macronie est là. Attal s’impose face à Bardella en débat. Bellamy, déjà, avait dit son opposition indignée. Dans la foulée, Macron propose à Marine Le Pen un débat … avant le 9 juin. Parce que c’est son intérêt, croit-il. Marine Le Pen lui rappellera qu’il faut être deux, pour débattre. « Après le meeting de Valérie Hayer samedi, à Aubervilliers, où il a assuré que « rien n’est joué » pour la majorité, Gabriel Attal était sur France 3, dimanche, énumère le site France Info, puis (donc) sur France Info, ce lundi. » Le gouvernement de la France en faillite et traquée par les couteaux islamistes doit laisser du temps libre.
Pire, on croit entendre le Président et son Premier ministre : si on n’y va pas nous-mêmes, c’est cuit.
Il ne leur vient pas à l’idée que Valérie Hayer peine à porter leur bilan, leurs écarts, leur faillite économique et sécuritaire, leur prétention.
Si le pouvoir n’avait que des succès, la campagne de Hayer serait une promenade au printemps. L’échec des sondages, c’est le leur, bien plus que celui de Valérie Hayer, qui porte le poids de l’effondrement macroniste.
Pourtant, le Président Macron a décidé, selon la même logique, de tirer à lui la couverture pour les cérémonies du Débarquement, dans un discours à la veille de la fin de campagne et de la trêve électorale. Il s’est ainsi invité, jeudi, aux deux JT de 20 heures les plus regardés de France, ceux de TF1 et France 2, pour « évoquer notamment les guerres en Ukraine et à Gaza, mais aussi les commémorations du 80e anniversaire du Débarquement », précise France Info. À trois jours des européennes. On l’entend déjà, notre Président, chaussé de ses gros sabots :
la victoire contre la barbarie nazie, suivez son regard. La lutte contre la défaite annoncée, la mobilisation générale contre le mal, l’Europe si bonne et si gentille, sa fraternité flatteuse avec le président des États-Unis Biden, la menace de cet infâme Trump qui, comme d’autres, pourrait ramener en Occident les fameuses « heures les plus sombres », de si bon usage électoral.
Il se tiendra droit comme un I sous les fanfares, la mâchoire serrée. Il sait faire. Il tentera de se hisser au niveau de Biden, de grimper sur l’Histoire, de s’élever à l’étiage des grands qui ont redressé la France quand il ne songe qu’à la dissoudre. Il tentera ainsi de grappiller quelques points avant le scrutin du 9 mai. Facile, pense-t-il, personne ne lui résiste.
« Ça sert à quoi, ce spectacle ? »
Une fois de plus, Bellamy n’a pas raté l’occasion de découper l’outrance de cette Macronie qui s’autorise tout parce qu’elle pense incarner le bien et qu’elle est aux abois, prête à tout pour atténuer l’humiliation du 9 juin.
Je voudrais revenir sur ce qui s’est passé sur cette scène, lance Bellamy. Chez nous, ce sont les candidats qui font campagne, à la différence de Renaissance. » Silence gêné, sur le plateau …
Et Bellamy porte le fer dans la plaie.
Demain, Gabriel Attal peut donc s’inviter à toutes les émissions de France Inter quand il veut ? Il pousse la porte la porte de France Inter, il va derrière le micro ? Comme le président de la République, jeudi, qui dit « j’ai envie de parler à 24 heures de la fin de la campagne officielle, je prends tous les JT toutes les chaînes d’information en continu »… Ça sert à quoi, ce spectacle ?
L’ambiance de fin de règne et cette déconnexion du réel reprochée à bien des Présidents en fin de mandat ont, depuis longtemps, rattrapé Emmanuel Macron. Gabriel Attal semble atteint du même mal, sans parler de Bruno Le Maire et de ses accents triomphants sur sa propre politique économique.
C’est l’inconvénient de ce gouvernement mondialiste : il a quitté notre sol. Il doit être quelque part sur cette planète. Il n’est pas en France.
Marc Baudrier pour Boulevard Voltaire.
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Une réponse à “Razzia macronienne sur les médias !”
Ce gouvernement mondialiste n’a pas quitté son sol, cela fait des décénnies qu’ils travaillent pour la deconstruction de la nation, ils poursuivent leurs politique anti-nation, c’est tout, car ils savent tres bien ce qu’ils font.
Ils sont contre les peuples.