On aurait pu s’attendre à ce que la gauche vote avec conviction et enthousiasme la suppression d’un impôt non progressif qui frappe tous les Français …
Et pourtant la gauche, Nupes en tête, s’est opposée violemment, à la suppression de la redevance télé !
Mais ce qui choque le plus – et qui témoigne d’un foutage de gueule monumental – c’est l’argument qui a été utilisé pour défendre cette redevance d’un autre âge !
Pour défendre l’indépendance et le pluralisme de l’audiovisuel !
Alors que les dernières élections législatives ont été l’occasion pour tous les médias et particulièrement pour le service public d’avantager honteusement l’alliance de gauche (Nupes) en leur allouant un temps de parole pharamineux :
- France 2 : 47 %,
- France 5 : 73 %,
- TV5 Londe : 53 %,
- France Info : 55 %,
- France Inter : 62 %.
Ce n’est pas la redevance qu’il faut supprimer ! Mais l’audiovisuel public ou du moins sa partie information, comme le préconisait Eric Zemmour.
Voici, en complément, un article de Gilles-William Goldnadel paru dans Valeurs actuelles :
Le Monde et les Insoumis sont favorables
à la taxe pour l’audiovisuel sans pluralisme
Emmanuel Macron, dans son programme de campagne, avait promis, on le sait, de supprimer la redevance audiovisuelle obligatoire. Le gouvernement a donc fait adopter son abrogation, mais par un tour de passe-passe dont il a le secret, notre TVA financera à l’euro près, ce que payait notre redevance.
Mon lecteur sait bien que ma critique du fonctionnement de l’audiovisuel de sévices publics français fait partie de mes combats culturels essentiels. La mainmise du prêt-à-penser gauchisant sur la chose audiovisuelle publique constitue un scandale démocratique authentique. Et le pire scandale est qu’il n’y ait pas scandale, tant les usagers y sont habitués, par voie de décérébration.
Un peu comme la grève dans les services publics.
Il n’est pas nécessaire que je documente longuement ma démonstration pour établir l’absence de tout pluralisme dans cet audiovisuel public malgré un cahier des charges qui devrait l’y contraindre.
Les membres de celui-ci confessent eux-mêmes avoir « une sensibilité de gauche ». Doux euphémisme quand on sait, par exemple, que M. Demorand était directeur de Libération avant que de diriger la Matinale de France Inter, tandis qu’en sens inverse, l’éditorialiste phare et plein de talent Thomas Legrand quitte cette Matinale pour rejoindre… Libération. A croire que qu’Inter et Libé ont fusionné. Imaginez un seul instant les réactions si notre Geoffroy Lejeune devenait rédacteur de la Matinale. Non, littéralement inimaginable.
Autre exemple, pris dans le domaine de la politique étrangère.
Le site de traque des fakes Info-Equitable vient de révéler que la journaliste de RFI Alice Froussard au Proche- Orient — déjà épinglée par le CSA pour ses manquements — a approuvé sur Twitter la résolution d’extrême-gauche appelant au boycott de l’Etat Juif.
On peut imaginer en conséquence la teneur de ses articles.
Dernier exemple : pendant toute la durée des élections présidentielles et législatives, pas une seule fois les candidats du Rassemblement National n’ont été présentés autrement qu’à l’extrême-droite. Pas une fois les candidats Insoumis n’ont été présentés à l’extrême-gauche. Autrement dit, pour les éminents spécialistes politiques de l’audiovisuel public, le planisphère parlementaire de l’Assemblée Nationale est, curiosité géométrique, un bâton à une seule extrémité.
C’est dans ce contexte assez peu démocratique — pour parler par euphémisme — que le journal Le Monde, extrêmement à gauche à présent, avait publié un éditorial dans lequel il s’inquiétait de ce que la suppression de la redevance mettrait en danger « l’indépendance de l’audiovisuel public français ». On comprendra donc que seule l’interdiction de tout pluralisme par la voie de l’imposition des idées de gauche garantisse l’indépendance de celles-ci. Orwell n’aurait pas dit beaucoup mieux.
La veille, notre quotidien indépendant avait publié une interview complaisante de Charline Vanhoeneker, prétendue humoriste de la radio publique. Son dernier haut fait humoristique était d’avoir dessiné des moustaches adolphines à un Juif aux idées assez indépendantes aussi. Le Monde a omis de lui demander les raisons de son gros trait de crayon.
Sur France 2, vendredi soir, à 20 heures, l’on traitait également, en toute indépendance, de l’éventuelle suppression de la redevance.
L’on ne questionna, au hasard, qu’une seule parlementaire. Ce fut une Insoumise qui s’exprima. En général, les gens de gauche n’aiment guère les taxes indifférenciées. Ils préfèrent s’en prendre au portefeuille du particulier. Eh bien, foin d’injuste a priori : La députée craignait qu’en supprimant la taxe, l’on ne mette en danger « l’indépendance » de l’audiovisuel public français. A croire que tous les esprits indépendants de ce pays se sont donné le mot.
J’ai dit qui te défendait, audiovisuel public français, et j’ai donc dit qui tu étais.
Gilles-William Goldnadel pour Valeurs actuelles.
PS : Les Français jugent très sévèrement leurs médias comme le montre une étude réalisée par Reuters Institute et publiée dans son Digital News Report 2022 et rapportée dans cet article de Boulevard Voltaire.
Concernant la confiance dans les médias, la France arrive 41 ème sur 46 pays étudiés avec le score honteux de 29 % de Français qui leur font confiance !
Et parmi les pays de l’Ouest européen, la France arrive bonne dernière !
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2 Réponses à “Redevance TV : les faux-culs de la gauche”
N’ayant pas la télévision depuis 1978, je n’ai jamais payé cette redevance.
La goche comme toujours est ultra meprisante envers le peuple.