Régimes spéciaux : et si on arrêtait l’abondance !

« L’abondance, c’est terminé ! »

nous dit le furieux de l’Elysée. Personnellement, je veux bien faire quelques efforts pour économiser l’énergie …

Mais j’y mets une condition : que l’on supprime au préalable, ou au moins en même temps, les gaspillages insupportables de l’Etat-providence et de l’assistanat, toutes économies qui nous permettaient d’investir dans la transition énergétique et l’avenir du pays !

Citons, dans le désordre :

• Réduire la fraude sociale (entre 15 et 50 milliards d’euros par an),
• Supprimer les excès de l’AME (1,2 milliard par an),
• Stopper le flot d’immigration et notamment celui des mineurs isolés (coût inconnu !!!),
• Réduire ou supprimer les subventions publiques, notamment à la presse,
• Supprimer les régimes spéciaux de retraite.

Sur ce dernier point, l’IREF, dans cet article, nous rappelle les derniers chiffres révélés par la Cour des comptes sur le coût des régimes spéciaux :

Contribuables, vous payez 64 % de la retraite
d’un cheminot et 60 % de celle d’un agent RATP !

La réforme des retraites ? On n’en parle plus. On devrait pourtant. Ne serait-ce que pour fermer le robinet d’argent public qui finance les retraites privilégiées des agents publics. Selon le rapport de la Cour des comptes, les cotisations des salariés et des entreprises (qui appartiennent pour la quasi-totalité d’entre elles au secteur public) ne constituent pas, en effet, des ressources suffisantes et ne représentent que 36 % du financement des retraites à la SNCF, 40 % à la RATP et 68 % pour les IEG (industries électriques et gazières).

Les régimes spéciaux sont, dans une proportion variable, financés par des contributions publiques dont le montant total s’élève à 5,5 Md€ pour les trois régimes. Alors, la réforme des retraites des agents publics, c’est pour quand ?

Nicolas Lecaussin pour l’IREF.