Il y a toujours la nouvelle de trop. Celle qui déchire le manteau de cynisme que l’on s’était tissé pour traverser tant bien que mal le long hiver de notre monde. Est-ce d’ailleurs encore un monde ? Charabia d’influx nerveux. On avait appris à faire avec, on s’était acharné à fermer les yeux, oui, on s’était cousu avec une passion rageuse les paupières l’une sur l’autre. Mais soudain un terrible spot d’horreur nous dessille de son éclat arrogant. Je suis 2021, nous susurre-t-il de toute sa gueule immonde, de ses crocs jaunes à ses lèvres écumantes, dans un sifflement de Minas Morgul. Je suis 2021 et tu ne m’échapperas pas, et je te poursuivrai sous toutes les couettes où tu voudras t’enfouir, et il n’y aura pas de dimanche assez moelleux pour ralentir ma traque.
Vous venez de lire l’introduction d’un édito poignant de Ange Appino paru dans le magazine l’Incorrect. Il y relate un fait divers épouvantable survenu en Belgique et qui illustre bien cette violence des bandes qu’on pensait avoir éradiquer de nos pays.
Cette nouvelle malfaisante, ce fut pour moi celle du passage à tabac d’un jeune handicapé mental. C’était mardi dernier, à Lommel, dans le Brabant flamand. Ce jeune homme, Kevin, participait comme bénévole à une collecte de déchet dans un parc. Car on peut évidemment être handicapé et servir la société à sa hauteur. C’est alors que, dans des circonstances encore à déterminer, cinq « jeunes » (pas la peine de sous-titrer) lui ont tout simplement ruiné la gueule. Oui, pas de chichis, ce sont des porcs, il faut nommer leurs actes tels qu’ils sont. Le plus cruel, ce n’est même pas le visage tuméfié. Non, le plus cruel, c’est le regard de ce jeune homme, alors que sa mère explique à la télévision ce qu’il a subi. Un regard de détresse pure, de détresse égarée, égarée car incapable de comprendre. Mais, si cela peut apaiser Kevin, il n’est pas le seul à ne pas pouvoir comprendre. Nous en sommes pareillement incapables. Allez, si tout cela nous répugne au plus haut point, nous pouvons comprendre le vol avec violence, même pour dix balles, les bagarres pour un regard, même l’enfer du viol, de la plus vomitive des tournantes de cave ; nous pouvons saisir selon quel mécanisme tout cela se produit. Mais le passage à tabac d’un innocent parmi les innocents, d’un cœur simple, inoffensif par définition, la profanation gratuite d’un de ces esprits simples qui sont les ducs du royaume des cieux, cela est absolument incompréhensible. Cela ne peut donc être qu’absolument sadique. Non, corrigeons : satanique.
Évidemment, ces jeunes sont des immigrés d’origine africaine. Cela n’est pas précisé par les informations, mais quoi ? Le crime est signé. Oui, chacun sait qui fait ruisseler la barbarie sur les trottoirs d’Europe. Chacun sait qui hante Châtelet aux heures indécentes, qui fait trembler les cuisses des petites étudiantes de la Sorbonne qui rentrent de soirée dans ce Paris de cinq heures du matin où les flics ronflent encore. Qui ne peut s’empêcher de souiller du regard cette même étudiante sur les boulevards le lendemain, même, surtout, si elle s’y promène avec son petit ami. Alors, face à cette production en masse d’individus dont la barbarie est le seul enracinement, que faire ? Voter Marine ou bientôt Marion me direz-vous. Oui, mais cela prendra sans doute du temps, et il est loin d’être certain que cela suffise. Non, que pouvons-nous faire demain, pour tous les Kevin d’Europe, innocents livrés à la violence la plus aveugle ? Eh bien ! Vous savez ce que je vais vous dire, ce à quoi je m’apprête à vous enjoindre. Il s’agit d’être des hommes de droite, c’est-à-dire à peu près d’être des hommes. Nous avons beau jeu d’écrire sur l’enracinement et le devoir à longueur de journée, si nous détournons le regard devant la première racaille qui vient. Notre premier enracinement dans la communauté, notre premier devoir envers elle, en tant qu’homme, est celui de la protection. Il pourra sembler ridicule de le rappeler, mais nous devons toujours marcher l’œil vigilant et le cœur ardent. Ce pays est le nôtre, soyons prêts à payer cette honneur ineffable de son sang. Et bien sûr, c’est infiniment plus facile à dire qu’à faire. Et bien sûr, nous ne jetons la pierre à aucune lâcheté, et nous parlons bien humblement, nous qui avons eu nos heures de honte. Nous nous contentons de désigner un idéal. Du reste, vous n’en aviez pas besoin. Mais je vous en conjure, chers lecteurs ! Vous pouvez être demain, tout à l’heure, le seul rempart entre Satan en survêt’ du Bayern et la veuve et l’orphelin. Ne l’oubliez pas, ne l’oubliez jamais, je vous le demande, non, je vous en supplie, les enjeux sont trop graves pour la pudeur. En attendant, pourquoi ne réserverions-nous pas une place à l’imploration de l’apaisement de la détresse de Kevin dans notre prière du soir ?
Ange Appino pour l’Incorrect.
Vous pouvez voir dans cet article de RTL Belgique la vidéo de l’interview de la mère de Kevin.
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2 Réponses à “Satan en survêt’ du Bayern …”
Satanique ? bien sur, cegenre de bandes sont sur ce chemin depuis longtemps.
Vous ne croyez pas ?
Qui dit Dieu, dit aussi le diable, son opposé, et comme la science a prouvé son existence par la decouverte, caché, du Bosons de Higgs », alors il est bien normal qu’en exprimant une pareille inhumanité, le diable soit derriere eux.
A quand un juge, un « ministre » qui se fera tabassé, jusqu’a la mort…
L’ideologie des debiles qui les protegent, les favorisent, qui nie la realité,
laissent passer ces degueulasseries, sauf si les reseau sociaux revelent ce que cache volontiers les merdias et les pseudo « progressistes »,
avec des mots et rien que des mots, des marches blanches ou roses, les « progressistes » s’attaquent en profondeurs a ces graves problemes…
Bien des salopards, serait pres a nier ces realités, si souvent cachés, niés, excusés, etc…
B Tapie en a fait aussi les frais et pourtant, il les defendait depuis toujours…
Quand ces chances pour la france s’en prendront aux « debris » peut etre qu’il modifieront leurs idealisme a deux balle pour de la realité vraie.