
Mais qu’ont fait les Français pour mériter cette calamité ?
Par calamité, j’entends les deux mandats de Macron !
Vous me répondrez que c’est une majorité de Français qui a élu – et pire, réélu – Macron à l’Elysée.
Certes ! Si on peut penser que la première fois, ils ont pu être abusés par la jeunesse et la modernité de Macron, en 2022, ils n’ont plus trop d’excuses à faire valoir, celle du cordon sanitaire anti-Marine Le Pen n’étant pas recevable !
La presse se pâment sur les 7 % de popularité qu’a regagnés Macron grâce à un mauvais remake du navet du covid : « Nous sommes en guerre ! »
Elle veut ignorer qu’à 27 % de popularité, on est rejeté par presque 3 Français sur 4 !
Les Français n’ont-ils pas compris que Macron n’aime, ni la France, ni les Français !
Que sa seule ambition – après avoir raté deux mandats nationaux – est de devenir le premier président d’une Europe qu’il entend bien fédéraliser un peu plus grâce à la soi-disant menace existentielle russe et à la complicité d’Ursula von der Leyen.
Dieu merci, des dirigeants de pays européens sont opposés à ce sinistre projet, notamment des pays de l’Est de l’Europe comme le rapporte cet article de Boulevard Voltaire.
J’applaudis aux travaux de ces pays qui ont établi un diagnostic sévère de l’échec de l’Europe et propose un chemin pour redonner la souveraineté aux Etats-Nations.
Une étude s’attaque au rouleau
compresseur des États-Unis d’Europe
Les conservateurs hongrois et polonais veulent « restaurer la souveraineté des États membres dans l’UE ».
L’opposition des conservateurs hongrois (parti Fidezs, au pouvoir depuis 2010) et polonais (parti Droit et Justice, au pouvoir jusqu’en 2023) à l’extension permanente des pouvoirs de l’Union européenne et de ses institutions est bien connue. C’est dans cet esprit que deux institutions proches de ces partis, l’université Mathias Corvinus Collegium (MCC) de Budapest et la fondation Ordo Iuris pour la culture juridique de Varsovie, ont récemment publié une étude :
Restaurer la souveraineté des États membres dans l’Union européenne.
La note comprend un diagnostic et deux scénarios d’évolution pour une transformation systémique du projet européen.
Concernant le diagnostic, MCC et Ordo Iuris rappellent que l’Union européenne a débuté en 1954 (CECA, CEE, Euratom) comme projet de coopération économique autour du libre-échange et a connu, à ce titre, de nombreux succès à la mesure du puissant développement des pays européens jusqu’aux années 1980.
Agenda idéologique
Hélas pour les auteurs, quarante ans d’évolutions institutionnelles et de pratiques politiques en direction d’une « union toujours plus étroite » ont conduit à la création d’une puissante entité supranationale dotée de sa propre monnaie, de sa propre juridiction et de sa propre capacité à imposer des sanctions financières aux États membres, comme d’ailleurs en ont été victimes la Hongrie et la Pologne. Outre une performance et une compétitivité économique qui ne cessent de se dégrader depuis vingt ans (l’échec de la stratégie de Lisbonne est à peu près total), cinq défauts majeurs et systémiques frappent l’Union européenne :
– un déficit démocratique lié au caractère non élu des principales instances européenne (Commission et Cour de justice) et au caractère non réellement représentatif du Parlement européen faisant face à la diversité des 27 pays qui le composent ;
– l’extension permanente du pouvoir des institutions, particulièrement la Commission et le Parlement qui ont instrumenté chaque crise pour accaparer des compétences absolument non prévues dans les traités, à l’instar de la compétence santé à l’occasion de la pandémie de Covid-19 et de la compétence défense sécurité avec la guerre en Ukraine ;
– l’érosion parallèle de la souveraineté des États membres, notamment par l’action de la Cour de justice européenne, en route vers un État quasi fédéral ;
– la promotion, pour les institutions européennes, d’un agenda idéologique progressiste et diversitaire qui conduit les institutions, et notamment la Commission, à sanctionner juridiquement et financièrement les États récalcitrants de l’est de l’Europe ;
– la bureaucratisation du fonctionnement européen, avec une énorme fonction publique européenne, une production normative pléthorique et obligatoire poussant à la comparaison entre l’Union européenne et feu l’URSS, alors même que la prospérité économique qui a marqué les premières années du projet européen s’étiole.
Réforme radicale
Ce dur diagnostic étant établi, MCC et Ordo Iuris proposent un double scénario de réforme radicale de l’Union européenne.
Le premier vise au retour et au cadre institutionnel de 1957, puisque l’Union européenne serait renommée « la Communauté européenne des nations », qui deviendrait davantage, face à la reconnaissance de la souveraineté des membres principalement, un espace de coopérations interétatique où l’organe politique central serait le Conseil européen. Au détriment de la Commission qui deviendrait un secrétariat du Conseil, ayant perdu son monopole sur l’initiative législative et les plaintes contre les États.
Le second scénario, moins détaillé, va encore plus loin avec le démantèlement à peu près total des institutions européennes dans leur cadre actuel.
À un moment où la poussée vers la fédéralisation est forte, dans le contexte géopolitique présent, avec les initiatives tant d’Ursula von der Leyen que d’Emmanuel Macron (auquel beaucoup prêtent un agenda européen personnel), ce texte a le mérite de présenter des scénarios alternatifs et l’ampleur des résistances et des divisions européennes face au rouleau compresseur réel ou supposé vers les États-Unis d’Europe.
Georges Le Breton pour Boulevard Voltaire.




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Une réponse à “Sus à l’Europe fédérale qu’on nous prépare !”
Une défense européenne, qui va nous mener tout droit à un fédéralisation de l’Europe, avec à tête un type complètement taré. Pourquoi veut il la guerre, pour continuer à sévir au-delà de 2027 comme son pote le joueur de piano, sans élection. Il y en a marre de ce petit président vexé d’être détesté de tous, qui croit dur comme fer qu’il sera à la tête de cette Europe Fédérale qu’il appelle de ses voeux, il a tout fait pour affaiblir la France, il a tout fait pour ruiner la France, il fait tout pour attiser la guerre en Russie Ukraine, il n’admet pas d’être écarté des négociations de paix, il joue sur la peur pour nous soumettre et nous faire croire que la seule solution serait la fédéralisation de l’Europe