Ukraine : Tout ça pour ça ?

Pour l’Occident, c’est une humiliante reddition sans conditions qui se profile dans la guerre en Ukraine !

Accepter de négocier une fin de guerre, juste après l’échec total de la soi-disant contre-offensive ratée des forces ukrainiennes, est évidemment ce que Vladimir Poutine pouvait souhaiter de mieux pour la Russie.

Dans cette affaire, outre l’Ukraine,
la grande perdante c’est l’Europe !

Lâché par les Etats-Unis occupés par la situation au Proche-Orient, et par une Europe essorée par les conséquences de ces propres errements, frappée comme par un boomerang par les onze « paquets de mesures économiques anti-russes », Zelensky va devoir se rendre sans concessions russes !

Depuis le début, ce sont les faucons de Washington qui tirent les ficelles. Ce sont eux qui avaient organisé la révolution de Maiden. Ce sont eux qui ont ensuite manipulé le gouvernement de Zelensky pour provoquer les Russes en bombardant les populations russophones du Donbas.

Ce sont eux qui, avec la complicité de François Hollande et d’Angela Merkel, tous deux garants des accords de Minsk, ont tout fait pour que ces accords ne soient pas respectés.

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis s’en tiennent à une stratégie permanente consistant à empêcher, par tous les moyens, un rapprochement entre la Russie et l’Europe. Pour eux, l’union des technologies de l’Europe et des matières premières de la Russie, formerait un ensemble qui menacerait la suprématie des Etats-Unis.

Pourtant, dès 2008, et à plusieurs reprises, Vladimir Poutine avait clairement tracé la ligne rouge que constituerait pour lui le rapprochement de l’Ukraine avec l’OTAN.

Il avait prévenu et il a fait ce qu’il avait dit qu’il ferait !

Dans cette affaire, l’Europe a perdu énormément sur le plan financier mais aussi sur le plan moral. Outre la forfaiture du non-respect des accords de Minsk, le soutien inconditionnel d’un pouvoir ukrainien par l’Europe, la va-t-en-guerre Ursula Von der Leyen en tête, était une faute morale.

Avant l’invasion par les Russes, l’Europe considérait l’Ukraine comme un des pays les plus corrompus notamment par les trafics d’enfants et d’organes, et dont la complaisance avec les mouvements néo-nazis était notoire.

Du jour au lendemain, Zelensky fut lavé de toutes ses fautes !

Aujourd’hui, alors que le monde a oublié l’Ukraine et scrute le Moyen-Orient, des bruits courent que les Etats-Unis et l’Europe négocient en ce moment avec la Russie la capitulation sans conditions de l’Ukraine.

Voici, selon des fuites rapportées par le journaliste Dan Diaconu, les conditions exigées par Moscou pour la fin de la guerre :

Ce sont des termes humiliants pour l’Occident collectif. Ainsi, la Russie exige :

1 – Reconnaissance internationale de zones déjà intégrées à la Russie, ainsi que de régions supplémentaires : Kharkiv dans son intégralité, Kherson, Zaporojie (certaines sources parlent aussi d’Odessa).

Cela signifierait que la Russie recevrait, pour l’essentiel, presque tout le territoire au-delà du Dniepr, qui est la zone la plus riche en ressources minérales et l’industrie la plus développée. L’Occident cherche désespérément à sauver autant de terres agricoles qui appartiennent à Rothschild et à Vanguard.

2 – La démilitarisation complète de l’Ukraine, la garantie étendue que le pays ne fera plus partie d’aucune alliance militaire et n’entretiendra plus d’armée. Interdiction de toute forme de coopération militaire avec l’Occident, qu’il s’agisse de production d’armes ou de recherche de toute nature.

Ensemble, la Russie et l’OTAN garantiront l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans les nouvelles frontières ;

3 – Le changement de gouvernement à Kiev, l’extension des garanties concernant les droits des minorités ainsi que la mise en œuvre d’un programme étendu de dénazification de l’Ukraine ;

4 – La levée de toutes les sanctions économiques imposées à la Russie, le déblocage de tous les fonds bloqués et le versement d’indemnisations pour les dommages causés par ces blocages.

Les Russes jouent dur parce qu’ils savent que l’administration Biden veut régler la question d’ici la fin de cette année.

L’Occident est militairement épuisé, les Russes parvenant à creuser le plus gros trou dans leurs munitions de défense stratégique.

Les États-Unis veulent désormais s’impliquer dans la résolution des problèmes en Israël qui, s’ils dégénèrent, dynamiteront la position américaine.

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