Les scandales dans la gestion de la pandémie du Covid-19 ont été nombreux mais le pire, sans doute, fut de priver les médecins libéraux du droit de soigner leurs patients !
C’était probablement une première depuis
des siècles d’exercice de la médecine libérale.
Avoir classé l’hydrochloroquine, un médicament validé par soixante années d’utilisation contre le paludisme, dans la catégorie des substances vénéneuses, fut une véritable forfaiture d’Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, qu’elle partagera avec son successeur Olivier Véran qui n’est jamais revenu sur sa décision.
La grande majorité des médecins, en rupture avec leur serment d’Hippocrate, s’est pliée (couchée ?) devant les injonctions du pouvoir macronien. Néanmoins, certains médecins se sont révoltés et ont continué à soigner leurs patients atteints du Covid au lieu de les renvoyer chez eux avec du Doliprane en attendant que leur cas s’aggrave.
Aujourd’hui, dénoncés, parait-il, par les pharmaciens ou certains de leurs confrères, ils sont convoqués par le Conseil de l’ordre des médecins, et pour certains suspendus d’exercer leur métier.
Emmanuel Macron est un destructeur toxique !
N’avez-vous pas le sentiment que Macron cherche à détruire tous les corps intermédiaires et les institutions qui fonctionnent encore dans le pays : la diplomatie, le corps des préfets, la médecine libérale, EDF et la filière nucléaire, etc … ?
Personnellement, j’ai vécu cette interdiction faite aux médecins de soigner leurs patients comme un fait gravissime qui a forcément entrainé des morts inutiles, notamment dans la première vague de la pandémie.
Des contre-pouvoirs aux abonnés absents !
J’accuse tous les contre-pouvoirs et, au premier chef, les parlementaires, la Justice et la presse d’avoir servilement accompagné la politique liberticide du pouvoir macronien.
Il semble que, fort de son succès à contrôler la médecine libérale durant la pandémie, Emmanuel Macron et les autorités sanitaires veulent aller plus loin et mettre au pas cette médecine trop indépendante à leurs yeux. Ils veulent redéfinir le parcours de santé et déposséder les médecins de ville de leurs responsabilités liées au diagnostic et ils le font avec le soutien du Conseil national de l’Ordre des médecins qui suit toujours aveuglément les volontés du pouvoir.
Je relaye aujourd’hui la révolte d’un Conseil départemental de l’Ordre des médecins, celui de Dordogne qui a le courage de se lever et de s’opposer à la réforme en cours de préparation.
Voici la lettre du président du Conseil de Dordogne au président national de l’Ordre :
Périgueux. le 23 novembre 2022,
Monsieur le Président, cher confrère,
A la suite de votre communiqué de presse du 7 octobre 2022 relatif à une nouvelle organisation du parcours de soins, nous tenions à vous faire connaître la position du Conseil Départemental de la Dordogne qui s’est réuni en séance plénière le 10 Novembre 2022.
A sa lecture, beaucoup d’entre nous ont été surpris par son contenu et par certaines de ses implications. Il ressemble davantage à une feuille de route dictée par l’exécutif plus qu’à une réflexion ordinale aboutie après une consultation des conseils départementaux. Elle n’a pas eu lieu et nous le déplorons alors que le CNOM a engagé les médecins auprès des autres ordres professionnels.
Il concerne la médecine libérale et plus particulièrement les médecins généralistes qui subissent déjà la vindicte médiatique, administrative et politique.
Il devrait être inutile de rappeler que les médecins libéraux n’ont pas payer l’incurie et les erreurs commises par les pouvoirs publics pendant des décennies.
Les fossoyeurs de la médecine qui attentent à l’intégrité de notre profession et qui voudraient se servir de l’Ordre pour parvenir à leurs fins, sont ceux qui ont mis à terre l’hôpital et crée de façon délibérée et irresponsable la pénurie médicale qui aboutit aux difficultés d’accès aux soins.
Pour se disculper et pour nous forcer à abdiquer ce qui a toujours constitué l’excellence de la médecine française, ils
dressent les patients contre les médecins, ils brisent la cohésion des professionnels de santé pour les opposer les uns aux autres, ils tentent de discréditer la médecine libérale et de dénaturer sa pratique.
Nous ne voudrions pas que l’Ordre devienne à son insu l’instrument de tels projets. Nous n’accepterons pas que le médecin soit relégué à un rôle administratif au détriment des soins. Nous ne limiterons pas notre exercice à l’animation d’une équipe de soins dont nous serions les seuls à endosser les responsabilités pour des actes effectués par d’autres au mépris des valeurs de la médecine.
Nous ne sommes pas hostiles aux délégations de tâches dès lors que nous les maitrisons. C’est déjà une réalité de terrain qui nous permet de sécuriser la prise en charge des patients. Mais ces délégations sont restreintes, techniques, encadrées et engagées à l’initiative du médecin qui garde l’exclusivité du diagnostic et qui contrôle la mise en œuvre du traitement nécessaire.
Nous ne pouvons accepter que certaines professions tentent de se substituer à nous pour ce qui relève du diagnostic médical. Attention à ne pas sous-estimer que certains référentiels métiers préparent à cette falsification dangereuse. Vous ne pouvez ignorer que certains ordres professionnels souhaitent orienter le patient dans un parcours de soins redessiné en leur faveur afin d’accéder à cette prétention. Ce pourrait être le cas pour les IPA, voire les kinésithérapeutes. Ils constitueraient alors une cinquième colonne médicale qui ne serait qu’un mirage dans lequel disparaitrait la plus-value médicale. Si cette nouvelle organisation l’emportait, ce seraient les généralistes dont on a tant besoin qui disparaîtraient les premiers.
Nous estimons que certaines tâches peuvent être déléguées et se compléter dans le respect des prérogatives de chacun. Nous veillerons ce qu’elles n’ouvrent pas la porte à un exercice illégal ou pour le moins dégradé de médecine.
Les conseillers se sont prononcés en faveur d’une évolution dans la délégation de tâches à condition « que la médecine reste aux médecins ».
Le diagnostic doit rester consubstantiel à un acte médical. Rien ne doit le dissocier de la profession de médecin. C’est seulement à celui dont on exige le niveau le plus élevé de qualification et de responsabilité qu’il revient de l’établir.
Rien de plus, mais surtout rien de moins !
Sur le fond l’affaire est plus grave qu’il n’y parait.
Votre communique du 17 Octobre 2022 n’a pas dissipé nos inquiétudes ni apaisé l’indignation de certains confrères.
Néanmoins dans ce dernier, vous avez eu raison d’aborder l’aspect matériel et financier. La tarification des actes
médicaux n’honore plus nos compétences e nos responsabilités. Elle ne fait que réduire notre indépendance professionnelle et elle constitue un frein supplémentaire à l’installation des jeunes médecins. La dévalorisation des médecins libéraux de second recours et les dégradations des conditions d’exercice des médecins hospitaliers pourraient priver les patients de l’expertise médicale qu’ils sont en droit d’obtenir.
Contrairement à une idée trop répandue par certains de nos détracteurs, les jeunes médecins ont encore vocation et
veulent donner un sens à leur engagement. Aucun ne veut brader son diplôme ni renier son serment.
Nous nous sentons proches du collectif de jeunes médecins qui veulent instaurer des conditions d’exercice plus attractives et plus adaptées aux réalités médicales de demain.
Ils demandent une revalorisation tarifaire pour retrouver notre indépendance professionnelle. Ils aspirent à exercer dans la dignité, dans des conditions matérielles convenables, dans des structures qu’ils auront choisies et organisées
pour s’adjoindre sans contraintes un assistant médical et se concentrer exclusivement sur les soins. Ils refusent la sous-traitance du diagnostic médical. Ils rejettent les mesures coercitives vexatoires et sans effet. Ils veulent nous libérer des tutelles bureaucratiques inutiles qui entravent l’exercice de la médecine. Enfin, ils exigent à juste titre le respect des médecins parce que notre profession est aussi singulière qu’indispensable.
L’ordre ne doit pas les décevoir. Le conseil départemental de la Dordogne tient à rappeler à tous les médecins qu’il reste à leur disposition en cas de difficultés et qu’il leur apportera toujours son soutien dans l’adversité.
Nous appelons le CNOM à se ressaisir, à ne plus agir sous influence extérieure et à prendre en compte l’avis des conseils départementaux. Ce sont les conditions indispensables pour bâtir une nouvelle organisation du parcours de soins conforme aux règles de l’exercice de la médecine, dans le respect des vocations et dans l’intérêt des patients.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président. l’expression de nos sentiments confraternels.
Le Président, Docteur Denis MARTY.
Je suis très attaché à la médecine libérale et je souhaite bonne chance à ce Conseil départemental en espérant qu’il sera suivi par beaucoup d’autres départements.
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3 Réponses à “Un Conseil de l’ordre départemental se révolte !”
Ce conseil de l’ordre est peut etre moins encombrés de baudruche ou de franc macon.
Il dit tout haut ce que pense tous les gens qui sont restés dans une vision normale de la société.
Perronne : + 20% de mortalité pour les vaccinés covid chez les 20-50 ans
https://ripostelaique.com/perronne-20-de-mortalite-pour-les-vaccines-covid-chez-les-20-50-ans.html
J’approuve la decision de ce departement qui demontre qu’il est moins pourrie que les autres et au moins agissent par le bon sens et ne son pas dominé par les interets en pensant d’abord a l’interet de ses concitoyens d’abord.
Esperons que d’autres suivront.