Un conseiller « racaille » à l’Elysée !

Macron aura détruit beaucoup de choses en France …

Une bonne partie de notre industrie a été bradée à l’étranger : Alstom, Veolia-Suez, Lafarge, Asocial, GmetS, Saint-Louis sucre, etc … etc …

Il aura considérablement affaibli EDF en laissant l’Union européenne pilotée en sous-main par l’Allemagne la démanteler progressivement …

Mais voila qu’il s’acharne contre la diplomatie française !

Il commença par annoncer : « la mise en extinction du corps des conseillers des affaires étrangères » ce qu’on appelle le « Corps diplomatique ».

On imagine qu’il a remplacé tous ces diplomates « blanchis sous le harnais » par de jeunes conseillers fraichement sortis de leurs écoles et plus conformes à son idée de start-up nation !

Mais, quand la situation l’exige, Macron n’hésite pas à consulter des « spécialistes » en dehors de l’aréopage des 500 conseillers permanents rattachés à l’Élysée !

On pourrait reconnaitre ici le sens de l’efficacité du président …
… Sauf quand le spécialiste en question s’appelle Yassine Belattar !

Car Yassine Belattar, que Macron avait déjà honoré en le nommant au Conseil présidentiel des villes, est un personnage très sulfureux qui vient d’être condamné à quatre mois de prison avec sursis pour menaces de mort et menaces de crime envers des personnalités du spectacle.

Très investi dans la lutte contre l’islamophobie, il s’était illustré, après les attentats terroristes de 2015 et 2016, par sa formule polémique :

Je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice,

Il avait déjà fait scandale en participant à une manifestation contre l’islamophobie au cours de laquelle il avait fait scander aux participants Allah Akbar.

C’est l’Express qui a dévoilé l’affaire !

Le magazine a révélé que, à la veille de la grande marche contre l’antisémitisme, deux proches conseillers de l’Elysée avaient reçu Yassine Belattar à l’Elysée pour prendre la température des banlieues et lui demander si Macron devait participer ou non à la marche qui s’annonçait.

Valeurs actuelles a rapporté :

« L’un des participants à cet échange » a confié à L’Express la raison de cette invitation : pour l’Elysée, Belattar « est un thermomètre, une personne-ressource. Il fait partie de ces sociologues opportunistes qui peuvent alerter sur l’état d’esprit de certaines parties de la société ».

Sociologue, donc, Yassine Belattar ?! On aura tout entendu …

Quand on connait le parcours du sieur Belattar, on devine sa réponse et on constate que Macron a suivi son conseil, ce qui a entrainé, sauf dans la Macronie, une large réprobation des milieux politiques.

Voici comment Europe1 a présenté cette affaire dans sa matinale :

François-Xavier Bellamy a qualifié cet épisode de Honte absolue dans un tweet :

Pierre Lellouche, dans un article paru dans Le Club de Valeurs actuelles, s’est montré très sévère sur la politique étrangère menée par Macron .

Extraits :

Emmanuel Macron a beau avoir théorisé l’“en-même-temps”, ses interventions successives dans le conflit extrêmement grave de Gaza marquent un sommet dans la confusion et, je le crains, dans la perte de crédibilité de notre pays à l’échelle internationale.

Survint après l’interview à la BBC, dans laquelle le président dénonçait les bombardements israéliens contre « les bébés et personnes âgées » à Gaza. La France y prenait parti pour un cessez-le-feu immédiat : sa conséquence aurait été de consacrer la domination et la victoire du Hamas à Gaza, le tout sans la moindre concession en vue de la libération des otages. Bien évidemment, cela entraîna une riposte extrêmement forte de Netanyahou, qui dénonçait « l’erreur factuelle et morale du président français »… lequel dut alors saisir son téléphone et appeler son homologue israélien Isaac Herzog pour, une nouvelle fois, rétropédaler.

D’une façon générale, la politique étrangère d’Emmanuel Macron a été caractérisée par une succession de revers, voire de désastres, qui d’un bout à l’autre de la chaîne ont fait que le fameux « rang de la France » cher au général de Gaulle n’appartient plus aujourd’hui qu’aux magasins de souvenirs. Souvenez-vous : il y a eu l’entourloupe des sous-marins australiens dans le dos de la France – œuvre de nos excellents amis américains et britanniques –, l’expulsion de la France du Sahel – alors que les Américains, eux, sont restés –, l’outrecuidance d’expliquer aux Libanais comment gérer leur pays en ignorant souverainement les réalités confessionnelles du pays et de ses institutions, les disputes permanentes avec nos voisins du Maghreb tout en faisant courbettes et concessions à répétition, tantôt avec les Marocains, tantôt avec les Algériens ou les Tunisiens, et j’en oublie.

Dans quel état sera la France et son image à l’étranger dans plus de trois ans encore à tirer avec cette catastrophe diplomatique que personnifie Macron ?