
Nous devions déjà supporter les prêches du militant gauchiste Patrick Cohen dans l’émission C à vous !
Et voila que cette chaine du service public, financée par nos impôts, nous inflige la présence d’un humoriste habillé comme les salafistes, représentants de l’islam radical !
Sur la toile, le sang des twittos n’a fait qu’un tour tant la provocation de France 5 était violente et insupportable. L’éclat de rire de l’animatrice-bobo, Anne-Elisabeth Lemoine, a été fort bien détourné par ce tweet auquel j’ai juste ajouté les dates :
Elisabeth Lévy, dans Causeur, nous dit ce qu’elle pense de cette initiative :
Merwane Benlazar: défense de rire
Un humoriste de France 5 déclenche la polémique. Merwane Benlazar faisait vendredi dernier ses débuts dans l’émission du duo Anne-Elisabeth Lemoine / Patrick Cohen, un programme qui revendique haut et fort son engagement. C’est une émission résistante : contre l’extrême droite, pour MeToo … C’est alors qu’arrive un humoriste balourd, pas antipathique au demeurant, affublé d’un accoutrement salafiste – bonnet et barbe inclus. Mais, pas pour tourner en dérision les islamistes façon Sophia Aram. Ce serait même plutôt l’anti-Sophia Aram. Non, l’idée est plutôt de se moquer de ceux qui en ont peur.
Du troupeau d’humoristes de France inter, pas le plus subtil
Anne-Elisabeth Lemoine est hilare. La chronique enchaîne les clichés, rythmés par des rires forcés. On tape sur Manuel Valls, on raille Bernard Arnault. Quelle audace ! Huit minutes de banalités sans la moindre pointe d’originalité ou de subtilité : un exploit.
Mais ce n’est pas cette prestation qui déclenche le scandale. Ce sont les tweets de l’humoriste, exhumés par l’avocate Lara Fatimi. Merwane Benlazar y recommande des sites de prière et donne son avis sur la charia. En 2021, il répond à une jeune femme se plaignant d’un livreur :
T’étais encore en club alors que la place d’une femme est à la demeure auprès de son père. Crains ton seigneur. Blâme pas le frère de chez UPS.
Merwane Benlazar n’est visiblement pas un djihadiste, peut-être juste un salafiste assumé. Un influenceur d’Allah, selon l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler. Après une autre émission de France 5 dans laquelle on s’est permis de cracher sur Boualem Sansal, et le fameux bandeau de France Info qualifiant de « libération d’otages palestiniens » l’échange de terroristes condamnés, cela fait désordre.
France Télévisions favorise-t-elle pour autant l’entrisme islamiste ?
Non. Il faut être clair : mis à part sa nullité, il n’y a rien a reprocher à cette chronique en soi. Elle est juste bête.
Si Delphine Ernotte a peut-être parfois quelques penchants « woke », ils se manifestent surtout sur le terrain du féminisme. Aucune complaisance particulière pour l’islam radical et l’antisémitisme. D’ailleurs, il n’est pas certain que M. Benlazar fasse long feu sur France 5.
Le problème est ailleurs : dans l’idéologie spontanée de certaines rédactions et émissions, souvent produites par des boîtes extérieures qui semblent agir en roue libre. Or, il s’agit de l’argent du contribuable. Ce laxisme dans le contrôle éditorial est, au minimum, inquiétant.
Le véritable scandale n’est pas ce comique – salafiste ou non. C’est la préférence idéologique générale et spontanée du service public. Ici, le progressisme est une évidence, et le conservatisme une hérésie regrettable. Quand on cherche un humoriste, on va le piocher sur France Inter, histoire d’être sûr qu’il pense exactement comme tous les autres intervenants !
Que certaines opinions jouent à domicile est déjà problématique. Mais pire encore : elles sont à l’exact opposé de celles de la majorité des Français. Qui finiront, tôt ou tard, par en avoir assez de financer une télévision publique pour se faire insulter.
Elisabeth Lévy pour Causeur.
J’ajoute qu’à cette occasion on a de nouveau vu la droite se soumettre à la bien-pensance de gauche en entendant Rachida Dati déclarer :
Je voudrais dire une chose. Vous parlez du silence assourdissant mais je veux aussi dénoncer le bruit important des dérives et des dérapages. L’apparence, le physique, la tenue vestimentaire ne doivent pas disqualifier sans aucun fondement.
Remarquez ici l’utilisation d’expressions utilisées par la gauche pour stigmatiser l’extrême droite : « dérives, dérapages« .
Quant à dire que dénoncer la tenue salafiste d’un humoriste sur une chaine publique est sans fondement, est à classer dans les remarques de gauche !




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