Une explosion de deux poids deux mesures !

Pour les sympathisants, et encore plus pour les militants de droite, le sentiment qui prévaut est qu’ils doivent faire face à une multitude d’adversaires pour ne pas dire d’ennemis.

Ils ne contestent pas du tout les Français de gauche qui les combattent car ils les considèrent légitimes à le faire.

Oui, le militant de droite respecte parfaitement les Valeurs de la République que lui jettent à la figure les militants de gauche sectaires qui les traitent de fachos !

Mais le plus difficile à supporter, à droite, ce sont tous ces groupes ou organismes, payés ou financés par l’ensemble des Français, et qui se rangent sans vergogne du côté de la gauche et qui pratiquent outrageusement le deux poids deux mesures.

Du côté des médias, la droite vit depuis toujours avec l’opposition de la majorité des médias mais ce qu’elle ne supporte pas c’est que le Service public de l’audiovisuel, et au premier chef France Inter et France 5, financés par tous les Français, soit tant noyauté par la gauche !

Quand la directrice de Radio France dit qu’elle est fière que France Inter soit une radio progressiste, c’est une énorme provocation qui devrait entrainer son licenciement immédiat, mais rien ne se passe !

Et à chaque fois que les médias cachent un point négatif pour la gauche, ou pour Macron, on est certain qu’à l’inverse ces médias auraient accablé la droite !

Du côté de la Justice, c’est encore plus grave !

Je ne reviens pas sur le Syndicat de la magistrature, auteur du sinistre mur des cons, qui appelle indûment à battre le Rassemblement national.

J’ai dénoncé ici de multiples fois le progressisme du Conseil d’État et du Conseil constitutionnel qui empêchent les gouvernements de prendre à bras le corps de problème de l’immigration.

Certains organismes qui sont chargés de contrôler les médias et l’équilibre politique semblent également politiquement orientés et pratiquent couramment le deux poids deux mesures.

C’est le cas de l’Arcom, comme le pointe cet article de Boulevard Voltaire.

Médias : l’Arcom sanctionne Hanouna sur Europe 1 mais absout France Inter …

Extraits :

Du 11 au 25 juin, date du dernier relevé proposé actuellement sur le site de l’Arcom, France Inter a ainsi consacré 32 % de son temps d’antenne à l’alliance des gauches (2h22 environ), contre 27 % pour le Rassemblement national et ses alliés (2h01 environ) et 27,5 % pour la majorité présidentielle (allocutions présidentielles comprises).

Un écart auquel s’ajoute un traitement différencié entre les partis. Ainsi, si l’on regarde les invités du Grand Entretien de la matinale, le prestigieux rendez-vous quotidien de la radio publique, le Rassemblement national joue les parents pauvres. Seul Jean-Philippe Tanguy, député sortant, a été interrogé au micro de France Inter, entre le 11 et le 25 juin, pour représenter les couleurs du parti à la flamme. À l’inverse, la majorité présidentielle et ses alliés ont pu s’exprimer à quatre reprises (Édouard Philippe, Gabriel Attal, Rachida Dati et Jean-Louis Bourlanges, du MoDem), lors de ce rendez-vous très prisé. Le Nouveau Front populaire a, quant à lui, pu compter sur l’invitation de Lionel Jospin, le 17 juin. Mais la station a joué fin. La veille du démarrage de la période de décompte des temps de parole, soit le 10 juin (rappelons que la période spécialement examinée par l’Arcom court du 11 au 25 juin), France Inter a offert deux grands entretiens à deux personnalités éminentes du Nouveau Front populaire : Olivier Faure, patron du PS, et François Ruffin, député sortant de LFI.

D’autre part, force est de constater que France Inter ne réserve pas le même traitement aux différents partis. Le Rassemblement national est régulièrement la cible des chroniqueurs et éditorialistes de la radio qui, sous couvert d’humour ou de sarcasmes, n’hésitent pas à établir des parallèles tendancieux. On peut, par exemple, citer l’émission de Charline Vanhoenacker, l’une des humoristes de la station, qui a profité de sa dernière émission pourappeler à voter contre le Rassemblement national. « Si vous n’êtes pas homosexuel, pas féministe, pas noir, pas musulman, pas pauvre, pas trans, pas écolo, pas juif, pas fonctionnaire […] alors c’est vrai que [l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite] ne devrait rien changer », ironise-t-elle avec sarcasme, au soir de sa dernière chronique.

Mise en demeure contre Cyril Hanouna

À l’inverse, Europe 1 a, récemment, été mise en demeure par le gendarme de l’audiovisuel. Pourtant, la station observe un strict respect du temps de parole, si l’on s’en tient au dernier relevé publié. En effet, 27 % du temps de parole a été consacré à LFI et ses alliés, 26,8 % au RN et ses alliés et 27,5 % à la majorité présidentielle (allocutions présidentielles comprises.) Ce n’est, d’ailleurs, pas le respect du pluralisme qui est mis en cause par l’Arcom mais l’émission On marche sur la tête, présentée par Cyril Hanouna. Le régulateur reproche, notamment, à l’animateur un manque de mesure et d’honnêteté « dans les commentaires de l’actualité électorale ». Selon l’Arcom, le Nouveau Front populaire aurait ainsi été « traité de manière systématiquement critique et virulente, en des termes souvent péjoratifs et outranciers ». Déjà, quelques jours après le lancement de cette émission, l’Arcom avait averti la station, rappelant Europe 1 à ses obligations en matière de « pluralisme » et d’« honnêteté » en période électorale. Des avertissements que France Inter, pourtant radio publique, n’a pas reçus malgré des manquements évidents en période électorale…

Clémence de Longraye pour Boulevard Voltaire.