Victoire de Trump : ça panique chez les élites

Les politiciens de Washington, les stars de Hollywood et les Bobos de Californie portent tous le deuil depuis la victoire éclatante de Donald Trump à la présidentielle !

Mais, les catastrophes annoncées n’ont pas eu lieu.

Les nuages de sauterelles ne se sont pas abattus sur Manhattan et dans les vastes plaines du Far-West !

Le Potomak ne s’est pas mis à charrier des flots de sang.

La Bourse ne s’est pas effondrée. Wall Street va bien, merci !

Bien au contraire, la valeur du bitcoin a bondi de 40 % depuis l’élection de Donald Trump !

Les élites américaines, les médias, presque tous pro-démocrates, et l’Etat profond se remettent doucement de l’énorme traumatisme subi avec la défaite de Kamala Harris.

Voici un article paru dans Le Figaro magazine qui décrit les angoisses des élites et leurs prévisions calamiteuses, qui, pour l’instant tardent à se réaliser :

Apocalypse Now

Le monde est sens dessus dessous. Ça Trump énormément. L’élection triomphale du candidat républicain à la Maison Blanche suscite un torrent de commentaires : Une révolution se prépare outre-Atlantique. La plupart des commentateurs sont effondrés. Ce n’est pas le genre de bouleversements qu’ils appellent de leurs vœux. La différence entre une révolution de gauche et un séisme conservateur, c’est que, dans le premier cas, la majorité des intellectuels anticipent le meilleur tandis que, dans le second, ils se préparent au pire.

L’Amérique de Donald Trump, si l’on en croit les pronostics, c’est Apocalypse Now.

Chaque nomination d’un membre de l’équipe gouvernementale dévoilée par le futur président des Etats-Unis est présentée comme une grenade dégoupillée.

La DreamTeam de Trump

Les hommes
blancs sont suspectés de suprémacisme ; les femmes, plus nombreuses que prévu, de trahir leur genre. Le chaos est assuré.

Selon un post Instagram, plus de 2 000 personnes ont mis fin à leurs jours en apprenant la victoire de Trump.

Dieu merci, la nouvelle a été rapidement démentie par l’OMS. En revanche, celle-ci devrait entraîner un réchauffement supplémentaire de la planète de 0,04 °C d’ici à la fin du siècle.

La plus grande expulsion de masse de l’histoire du pays sera lancée. Des hordes d’immigrés sans papiers seront raflés par la Garde nationale et parqués dans des camps, avant d’être renvoyés dans le désert mexicain. Sur France 5, un philosophe belge, Michel Feher, ne craint pas de comparer cette « épuration ethnique et
culturelle » aux « déportations» de l’Allemagne des années 1930. Le prince Harry et sa femme pourraient figurer dans le lot. Il est de notoriété publique que Trump les a dans le nez.

L’Amérique va se vider comme un évier. A Hollywood, où la moindre star a pris position pour Kamala Harris, ce sera l’hécatombe.

En tête du cortège, la fille transgenre d’Elon Musk, Vivian Jenna Wilson, et l’actrice Eva Longoria, desperate
housewife. Certains partiront en croisière pour quatre ans. Le golf deviendra une activité obligatoire. Le président de la Corée du Sud a déjà annoncé s’y remettre. Pour plaire au nouveau tyran-également qualifié de Néron, d’Ubu roi, de Mussolini -, tout le monde devra « apprendre à frapper la halle correctement ».

La raréfaction de la main-d’œuvre et l’instauration de droits de douane feront exploser les prix. Les femmes seront jugées sur leur beauté, les hommes sur leur intelligence. La santé des premières se dégradera. Sous la houlette du mouvement 4B, certaines
d’entre elles refuseront tout rapport hétérosexuel.

On enregistrera une forte baisse du taux de natalité.

Les droits de l’homme seront définis par Dieu, les cours d’éducation sexuelle apprendront aux enfants à se préserver jusqu’au mariage. Dans les écoles, on reprendra en choeur God Bless the USA, hymne de la star du country, Lee Greenwood. Sous la férule d’Elon Musk, des employés au Ql inimaginable travailleront 80 heures par semaine pour démanteler la bureaucratie gouvernementale. Ils jetteront dans la rue des millions de fonctionnaires hagards. Les ventes de livres traitant de dystopie grimperont en flèche, ceux sur le féminisme seront vendus sous le manteau. De la tyrannie. Vingt leçons du XXe siècle, de Timothy Snyder, deviendra l’organe officiel de
la résistance. Les Mémoires de Melania seront offerts aux citoyens modèles à Noël.

A l’Evergreen State College d’Olympia, il n’y aura plus de journée « sans Blancs ». Toutes les branches du gouvernement seront entre les mains des néofascistes. Mark Zuckerberg échappera de justesse à la prison pour avoir, par le passé, exclu Trump de
Facebook.

Toutes ces prédictions sont martelées au fil des ondes par des autorités compétentes ; les mêmes qui, au regard de ses innombrables qualités morales, annonçaient la victoire de Kamala Haris.

D’une certaine manière, c’est rassurant.

Bertrand de Saint Vincent pour Le Figaro Magazine.