Le pape François et Emmanuel Macron partagent beaucoup de convictions :
– Ce sont tous deux des progressistes convaincus,
– Ils défendent tous deux l’immigration : pour le premier, l’immigration est un devoir, pour le second ça n’est pas un sujet, ça va de soi !
On découvre qu’ils n’ont pour Notre-Dame de Paris qu’un respect très limité, pour ne pas dire un mépris profond.
Le pape François a fait savoir qu’il refusait de venir à la cérémonie de réouverture de la cathédrale qui avait partiellement brulé en 2019, confirmant ainsi l’aversion qu’il a pour l’Europe en général et la France en particulier.
Quant à Emmanuel Macron, il s’est mis en tête de laisser dans la cathédrale remise en état, sa marque personnelle sous la forme de vitraux contemporains.
Vouloir imposer sa marque dans un ouvrage vieux de 861 ans, confirme l’égo surdimensionné dont souffre Emmanuel Macron.
De plus, quand on connait les goûts de chiotte dont ont fait preuve le couple présidentiel dans la rénovation des salons de l’Elysée, on peut craindre le pire :
Voici un extrait d’une interview d’un historien spécialiste du catholicisme, Christophe DIckès, par The Epoch Times, dans laquelle il dénonce les attitudes du Pape François et d’Emmanuel Macron, concernant Notre-Dame de Paris :
Epoch Times : Cinq ans après l’incendie, la cathédrale de Notre-Dame de Paris va rouvrir ses portes en décembre. Une cérémonie va avoir lieu. Le pape François a déclaré le 13 septembre qu’il « n’irait pas à Paris ». Comment réagissez-vous ? N’est-ce pas surprenant que le souverain pontife ne se rende pas à la réouverture de l’un des monuments chrétiens les plus célèbres du monde ?
Christophe Dickès : Depuis le début de son pontificat, le pape a clairement exprimé l’idée qu’il ne souhaitait pas visiter des grands pays comme la France, l’Espagne ou l’Allemagne au profit de ce qu’il appelle les périphéries, c’est-à-dire les pays peu ou mal connus, ceux qui font face à des situations politiques, économiques et sociales parfois dramatiques. Il s’agit d’une perception très politique des voyages pontificaux, ce qui fait la spécificité de ce pontificat.
En outre, je pense que le pape, par culture et par éducation, semble n’avoir que peu de considération pour les « vieilles pierres » même s’il s’agit de celles de Notre-Dame de Paris. L’émotion mondiale suscitée par l’incendie de 2019 a dû pourtant l’étonner mais il aborde le fait comme secondaire au regard des populations qui, dans le monde, souffrent. L’humanité, avant la culture ou les symboles, est sa priorité. Pourtant, la cathédrale, au-delà de tout ce qu’elle peut représenter, est un lieu de culte et, à ce titre, elle est tournée vers la transcendance.
En décembre 2023, Emmanuel Macron lançait son projet de remplacement des vitraux de la cathédrale datant du XIXe siècle par des plus contemporains. Un projet qui a suscité une polémique. Le directeur de la rédaction de la Tribune de l’art Didier Rykner a mis en ligne une pétition dans le but de « conserver à Notre-Dame de Paris les vitraux de Viollet-le-Duc » qui a dépassé les 230.000 signataires. Qu’en pensez-vous ? Faut-il garder les anciens vitraux ?
Nous sommes ici dans ce que nous appelons le fait du prince.
Après l’échec du fameux « geste contemporain » souhaité par le gouvernement de l’époque dans la reconstruction de la flèche, l’autorité politique – ici le Président – souhaite marquer son temps par une marque purement personnelle. Il y a de nombreux précédents : Pompidou avec le fameux Centre Beaubourg, Giscard avec le Musée d’Orsay, Mitterrand avec la Pyramide du Louvre…
L’étonnant chez Emmanuel Macron est le choix de la cathédrale alors que toute sa politique est en totale contradiction avec l’enseignement moral de l’Église. On sait aussi que ce que veut Emmanuel Macron s’oppose au code du patrimoine et même à l’esprit de préservation des monuments dont les origines remontent à la nuit des temps !
Comme le dit la pétition que vous évoquiez, « les vitraux de Notre-Dame conçus par Viollet-le-Duc l’ont été comme un ensemble cohérent ». On comprend ainsi qu’Emmanuel Macron souhaite « autre chose », violant ainsi l’inspiration de Viollet-Le-Duc qui, lui, respectait, le passé.
Il faut rappeler que les choix de Lassus et de Viollet-Le-Duc au XIXe siècle n’étaient pas personnels. En effet, leurs travaux ont commencé dans les archives afin de respecter les codes médiévaux quand on en possédait une trace, puis de les intégrer dans leurs propres plans.
Propos recueillis par The Epoch Times.
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