Voilà qui il fallait mettre au Quai d’Orsay !

On ne peut pas dire que les premiers pas du nouveau ministre des Affaires étrangères aient convaincu quiconque de la pertinence de sa nomination à ce poste.

Que ce soient ses cruelles limitations en matière de maitrise de la langue française (voir ce précédent article), ou la ridicule justification qu’il donne de sa nomination en se référant à des séjours à l’étranger, on est légitimement inquiet de l’image qu’il donnera de la France à l’étranger.

Les plus brillants grands patrons d’industrie n’hésitent pas à s’entourer de collaborateurs non moins brillants, voire plus compétents qu’eux dans certains domaines.

C’est tout le contraire avec Emmanuel Macron, pour qui les nominations de ministres ne sont jamais guidées par des considérations de capacité. Ce sont souvent des coups politiques (Eric Dupond-Moretti,  Pap Ndiaye ou Rima Abdul-Malak) ou des choix de copinage qui se terminent souvent en fiasco.

En tout cas, les ministres ne doivent pas faire d’ombre à Jupiter !

J’aurais eu des noms à proposer à Emmanuel Macron pour le locataire du Quai d’Orsay.

J’aurais avancé, en premier choix, les noms de gens d’expérience dans la fonction comme Dominique de Villepin ou Hubert Védrine mais ils auraient sans doute eu trop de caractère !

J’ai aussi pensé à François-Xavier Bellamy fort de son expérience de député européen, une fonction dans laquelle il a excellé en menant de courageux et nombreux combats.

Voici par exemple son intervention au Parlement européen face au chancelier d’Allemagne auquel il dit ses quatre vérités. Ce que Macron n’a pas le courage de faire !

Écoutez, ça fait du bien d’entendre un leader qui a travaillé dans la vraie vie avant d’être élu local dans les Yvelines, puis élu au Parlement de l’UE, où il reste le seul à avoir fait le boulot, loin du système médiatique et de la stratégie du buzz permanent…
Merci FX 🙏🏽 pic.twitter.com/UnxxSkQ0IZ

— Verlaine (@__Verlaine__) January 18, 2024