Vous avez quatre heures …

Publié par le 1 Juin, 2021 dans Blog | 8 commentaires

Vous avez quatre heures …

En lançant ce défi dans un précédent article :

On nous dit que la société
se féminise de plus en plus …
Mais en même temps, les féministes
sont de plus en plus agressives …
donc plutôt masculines …
Vous avez quatre heures …

Je ne pensais pas qu’un de mes lecteurs relèverait le gant !

C’était compter sans notre amie Suzanne qui nous gratifie d’un très beau texte :

Non, je n’ai pas mis 4 jours, ni même 4h !

Simplement, à cause du réchauffement climatique, il fait froid, il pleut, et nous avons un retard fou dans notre jardin.

Nous tentons donc de rattraper ce retard, la femme que je suis désherbant les platebandes, et mon époux bêchant et retournant la terre, installant les piquets de tomates et autres choses que la faible que je suis n’est pas capable de faire…

La société se féminise de plus en plus.

On nous le dit, mais est-ce vrai ? Qu’est-ce qu’être une femme ? (XX)

Etre une femme, c’est s’occuper de son foyer, faire à manger, s’occuper de ses enfants, gérer les détails matériels du foyer.

L’homme défend le foyer, va chercher la nourriture, fait le feu (la femme l’entretient) et, pour se reposer, décorer le lieu de vie.

Ceci est l’histoire des hommes des cavernes, selon les livres d’histoire, il est vrai.

Mais tout ceci parait normal aux gens normaux.

La femme est ainsi faite, qu’elle produit des hormones dites féminines, qui développent des caractères sexuels, que l’on voit : poitrine pour nourrir, ovaires pour fabriquer les ovules, utérus pour porter l’enfant jusqu’à sa naissance.

En contrepartie, elle a moins de forces physiques et ne peut avoir les capacités physiques masculines.

Marrant, d’ailleurs, car depuis que les « trans » demandent à faire du sport dans le « genre » qu’ils ont choisi, les XX perdent et râlent !!!

Son QI est semblable à celui des XY, mais ses compétences sont souvent différentes  (ne généralisons pas): moins scientifiques, plus littéraires, leur QE (quotient émotionnel) étant souvent différent.

Sur ce sujet, la culture, le milieu familial, l’entourage peut jouer et modifier goûts et capacités.

C’est pourquoi, je vois mal la société se féminiser, mais plutôt la tentation, pour certaines femmes, de s’octroyer le rôle des hommes.

Sur le plan scientifique, c’est possible (nombre de femmes, telles Marie Curie, l’ont prouvé)

Sur le plan physique, je ne vois pas franchement la féminisation de la société :

– Y a-t-il beaucoup de femmes pilotant des grues, se baladant sur des toits avec des tuiles en pleine chaleur ou sous une pluie battante, travaillant avec un marteau piqueur sur les routes au mois d’aout ? Et il y en a-t-il beaucoup qui ont envie de le faire ?

On voit des femmes faire de la politique.

Pourquoi ?

Parce que leur côté littéraire, philosophique leur fait aimer cette matière.

Pourtant, je puis vous dire que lors de la composition des listes électorales, avec l’obligation de parité, il est bien compliqué de bâtir ces listes.

Le combat de terrain n’intéresse pas la majorité des vraies femmes.

Elles préfèrent, les coquines, manipuler leur homme en douce, et les laisser aller au front !

Celles que l’on voit à la Une des journaux ne sont pas représentatives, à mon sens, de la majorité féminine. En plus, elles sont moches… Enfin, c’est mon avis de femme… Mais je vois mal un mâle courir après ce genre de femelle…

Les XY ?

Eux aiment se pavaner, tels des paons, afin de séduire les femmes.(mais aussi, pour certains, se sentent protecteurs, sans pour autant supprimer la liberté de la femme… Et ceux là, les femmes adorent)

Acteurs de cinéma, hommes politiques, chefs de services, jeunes gens cherchant à séduire celle qui sera leur compagne.

Là, la culture joue beaucoup. Certains sont dans la douceur et le charme de l’amour courtois, d’autres pensent que les femmes préfèrent les muscles et la violence.

Selon, le symbolisme du corps humain chez certains orthodoxes, le corps peut être comparé à « l’Arbre de Vie », le côté masculin (à droite) étant ainsi le côté de la Miséricorde, de la Grandeur, de la Victoire et de la Puissance, ceci avec la Sagesse du Père

Le côté féminin (à gauche) étant celui de la rigueur, de la Gloire et de la Majesté.

Je ne vous ferai pas un cours (sachant qu’il y a des croisements, notamment au niveau du cou..) L’excellent Livre d’Annick de Souzenelle, « Le Symbolisme du Corps Humain » vous en apprendra davantage que moi.

Et là, on peut constater que, contrairement à ce qu’on peut penser, la femme est moins tentée par la miséricorde, plus rigoriste. Elle est donc, souvent, plus rancunière. Mais ces deux « piliers » sont concomitants chez chaque être humain et forment un tout.

Annick de Souzenelle écrit : « nous avons hyper développé un faux masculin, avec tout son cortège de forces consacrées au monde extérieur et niant toute faiblesse, nous avons fait vivoter la Sagesse dans des catégories moralisantes, sécurisantes, la femillisant.

Voilà ce que je pense : nous avons développé un faux masculin, qui n’est ni féminin, ni masculin.

Il est vrai que fut un temps, les femmes étaient sous-estimées par certains hommes. C’était la culture du moment, culture existant encore au moyen Orient et sur le continent africain. Si on se réfère aux Grands Mythes fondateurs des différentes cultures, on peut constater que les Hommes ayant toujours eu peur des femmes, ont tenté de les soumettre.

Peur de la femme, parce que c’est elle qui a le pouvoir sur la vie et la mort.

C’est elle qui met l’enfant au monde, c’est elle qui le fait manger et le soigne sinon, il meurt, c’est elle qui fait vivre le foyer, elle qui prend soin des plus âgés.

Sans doute pour cela qu’aujourd’hui, nombre d’avortements sont dus à la pression de l’entourage, voire du chantage, avec la volonté de supprimer cette force féminine en manipulant par la communication, afin de faire supposer que c’est la femme qui choisit ce geste meurtrier, sans se rendre compte qu’en fait, ces communiquant leur donnent encore plus de pouvoir sur la vie, fut il en fait non volontaire, mais dû à la manipulation.

Et puis, vive les biberons donnés par « papa » ou faux papa (puisque selon notre Marquis Poudré, un père peut être une femme … castré, le père hein, par Castex ??)

Après avoir eu des rôles importants, « femmes de l’ombre », elles se sont vues restées dans l’ombre, sans rôle.

Oui, les féministes du 20 ème siècle, qui se sont battues pour que nous ayons les mêmes droits civiques que les hommes (votes, carnet de chèque, choix des vêtements, des coiffures, des métiers..) ont eu raison.

Mais la parité est-elle nécessaire ?

Comme je l’écrivais précédemment, du fait de notre physiologie, nous n’avons pas les mêmes possibilités, et élevées dans le sens naturel des choses, nos gouts s’adaptent à nos possibilités physiques.

La société se féminise telle ?

Non, au beau sens de la féminité.

Il y a des « semblants de femmes » manipulées, qui se croient (ou à qui on fait croire) qu’elles doivent faire ce que font les hommes, parce que c’est comme cela.

Il y a des hommes féminisés, parce que castrés au sens psychologique (et freudien) du terme, par d’autres hommes qui préfèrent manipuler des femmes ou des hommelettes plutôt que de se trouver devant des hommes « qui en ont »

Le problème des « dégenrés » ?

Il me semble qu’il doit y avoir plusieurs raisons.

L’une d’elle est, malheureusement la pollution.

Il s’avère que nous absorbons des produits hormonaux dans notre alimentation (de l’eau de boisson au poulet aux hormones, si je puis ainsi caricaturer) qui fait que l’équilibre hormonal peut être modifié.

Pour le reste je crois que certains politiciens se font un doux plaisir de manipuler la culture, la réalité psychologique, afin d’avoir un pouvoir sur les peuples.

Il est vrai que dans les couples de lesbiennes que j’ai pu suivre dans mon cabinet de psycho, la femme dominante était très souvent agressive, méchante, violente, plus que certains hommes. Les dominées avaient peur de la violence masculine et se trouvaient confrontées à une violence plus importante encore.

Souvent, on pouvait constater un problème familial dans l’enfance.

Ces femmes ne savent plus où elles « habitent » : dans un être féminin, dans un être masculin ?

Sur un autre plan, les couples homos peuvent « aimer » un autre soi-même, ou simplement un complément de soi-même, et pourquoi pas. Ceci ne m’a jamais gêné dans la mesure où on ne me l’impose pas comme un modèle de vie !

J’ai connu des couples d’hommes ayant vécu toute leur vie avec le même compagnon, dans un véritable amour.

Mais ceux-ci restaient bienveillants avec tout le monde, et n’affichaient pas de façon violente cet amour, pourtant profond et véritable.

Certaines femmes sont agressives, il est vrai, en paroles (comme moi ;-( ), et aussi en action.

Pourquoi ?

Dans certains cas, simplement parce qu’elles sont violentées par la société, dans d’autres cas parce qu’elles sont manipulées par des êtres qui tentent d’avoir le pouvoir en poussant les humains à se dresser les uns contre les autres, en leur faisant miroiter des droits sans les devoirs qui vont avec.

Or, les femmes, sont émotionnellement plus fragiles et donc plus facilement manipulables : il suffit de les pousser à l’identification projection pour les faire aller où on veut qu’elles aillent.

Et je pense que la perte de repères, l’inculturation volontaire, la suppression ou presque de l’Histoire, la Philosophie, la Littérature, la fin de l’éducation par le mimétisme (lrs petites filles copient leur mère, les petits garçons leur père) comme le préconisait Vincent Peillon…y est pour beaucoup, malgré le fond « féminin » ou « masculin » qui, je l’espère reste tapi dans l’ombre.

N’oublions pas que « Il y a environ 120 millions d’années, les femelles mammifères ont commencé à prendre soin de leur progéniture. Ce phénomène, qui s’est accompagné de la réduction du nombre des naissances pour que la mère puisse investir les petits, se double d’un changement dans le cerveau, lequel permet au petit de se tourner vers sa mère, de chercher sa proximité plutôt que de la fuir, et à la mère de lui assurer soins et protection. Cette interaction va bien au-delà de la préservation de la vie physique. Par les soins prodigués et le contact, le parent stimule en effet le système d’apaisement du petit qui calme à son tour son système de menace. Il suffit de regarder les images fabuleuses filmées par le naturaliste britannique D. Attenborough pour constater la magie du soin dans le monde naturel. Dr Frédéric BADEL

https://anthropo-logiques.org/4164-2/

Je termine par ceci, qui rassure, tant la XX que je suis, que les XY :

Vive les Antigones  dont le but est le suivant : il s’agit toujours de proposer une vision différente du rapport entre les sexes, basé sur la complémentarité, et d’approfondir la notion de féminité à partir de cette perspective différencialiste minoritaire et décriée en France aujourd’hui.

https://www.breizh-info.com/2021/05/27/164991/feminisme-anne-trewby-internet/

Et rassurez-vous, chers XY : la majorité des XX vous adorent, surtout si, pour parfois un petit rien, genre un bon repas, un sourire, une petite attention envers vous, vous leur offrez des fleurs avec un gros bisou !

Suzanne pour A droite, fièrement !

Un grand merci à Suzanne qui vient, une nouvelle foi, d’enrichir notre blog. J’ai bien noté aussi que Suzanne a tenu à terminer son essai par un mot gentil pour nous autres, pauvres hommes … qui adorons les femmes et les respectons énormément …

Je me permettrais juste une petite remarque. Suzanne ne croit pas trop à la féminisation de la société. Ce que Zemmour entend par féminisation de la société porte surtout sur les institutions. La prépondérance du droit-de-l-hommisme en Occident aboutit à une certaine castration du pouvoir exécutif ce qui correspond, en creux, selon moi, à une féminisation.

Si je n’avais pas peur de trop caricaturer, j’avancerais que la culture de l’excuse largement pratiquée par la justice actuelle et que la prise en compte (excessive ?) des minorités vont aussi dans le sens de cette féminisation.

Merci de tweeter cet article :





8 Réponses à “Vous avez quatre heures …”

  1. Christian 54 dit:

    Cher Christian,

    Parler de relation entre castration et féminisme me semble en profonde contradiction avec la sagesse populaire qui allie douceur et féminité. Bien au contraire les harpies du féminisme outrancier me paraissent avoir un excès d’une agressivité toute masculine (dans le mauvais sens) et d’ailleurs la grande majorité de ces viragos ont un comportement d’hommasses et un aspect de ce que dans ma jeunesse on appelait un remède à l’amour.

    Au passage, je salue le texte de notre amie XX et surtout son auteur (sans e terminal ce qui, j’en suis persuadé, lui déplairait beaucoup).

  2. « Il est vrai que fut un temps, les femmes étaient sous-estimées par certains hommes. C’était la culture du moment, culture existant encore au moyen Orient et sur le continent africain. Si on se réfère aux Grands Mythes fondateurs des différentes cultures, on peut constater que les Hommes ayant toujours eu peur des femmes, ont tenté de les soumettre. »

    Il semble que les premières cultures aient été matriarchiques, c’était le cas en Anatolie ou chez les Barbares ayant détruit l’empire Romain.

    • « Fut un temps ».

      Dans d’autres temps, il y avait effectivement des cultures matriarcales.
      Il y eu même des amazones.

      Peut être les hommes avaient ils encore plus peur des femmes à ces époques (parmi d’autres?)

      Ne pas oublier que, même à l’époque romaine, les Parques coupaient le fil de la vie….

      • Les Nornes tissaient les fils du destin chez les Vikings.

        Ce n’est pas que les hommes avaient peur des femmes, mais la filiation ne passait pas par les hommes. Maman sur, Papa peut être.

        Il existait chez les Grecs très anciens des cérémonies où les femmes s’accouplaient avec différents partenaires, et la filiation était forcément matrilinéaire. Les bacchanales étaient à l’origine un culte exclusivement féminin, qui a été étendu aux hommes par la suite .

  3. Toutes mes excuses pour les « fôtes » de grandmère et ld’aurtograffe. J’ai honte!

  4. Un petit plus, puisque je constate l’élévation du débat avec des citations.

    Extrait des Ephésiens
    LETTRE DE SAINT PAUL APÔTRE AUX EPHÉSIENS
    25 Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle,

    26 afin de la rendre sainte en la purifiant par le bain de l’eau baptismale, accompagné d’une parole ;

    27 il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel ; il la voulait sainte et immaculée.

    28 C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme : comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même.

    29 Jamais personne n’a méprisé son propre corps : au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Église,

    30 parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l’Écriture :

    31 À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.

    32 Ce mystère est grand : je le dis en référence au Christ et à l’Église.

    33 Pour en revenir à vous, chacun doit aimer sa propre femme comme lui-même, et la femme doit avoir du respect pour son mari.

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