« Vous ne pouvez pas tous nous « empêcher » ! »

En prolongement de mon article sur l’état des procédures pour fraudes électorales, je vous propose une analyse politique de la situation aux etats-Unis, extraite du même site pro-Trump, LifeSiteNews.

Il s’agit d’une analyse, bien évidemment, émise du point de vue des conservateurs. Malgré cet aspect partisan, l’analyse me parait très pertinente et même riche d’enseignements pour l’avenir de la vie politique en France.

Elle est en tout cas très inquiétante pour les Etats-Unis car 75 millions d’Américains sont persuadés qu’on leur a volé leurs élections et ils voient dans les premières mesures prises par Joe Biden – pour eux, un usurpateur – des mesures plus proches des dogmes de l’extrême gauche que de leurs préoccupations principales.

« You can’t impeach all of us »

3 février 2021 – Quelle différence fait un sondage ?

Il y a quelques semaines, Liz Cheney (R-WY), la troisième républicaine à la Chambre – pour l’instant – a convaincu neuf de ses compatriotes républicains de voter pour destituer le président Donald Trump après un procès-spectacle d’une durée de seulement sept heures.

L’accusation – ridicule à première vue – était celle d’une incitation à l’insurrection. Pourtant, même Kevin McCarthy, le chef des républicains de la Chambre, a déclaré lors du débat que le président Trump « portait la responsabilité » de la manifestation du Capitole.

Puis, dans le Wyoming, un sondage a montré que les neuf dixièmes des électeurs de « l’État d’origine » de Liz Cheney, dans le Wyoming (elle n’y a jamais vécu pendant de longues périodes), l’ont maintenant reniée. Plus de la moitié de ses collègues de la Chambre sont d’accord, ce n’est maintenant qu’une question de temps – elle doit sa position à Daddy Dick et à des initiés de Washington – pour qu’elle soit exclu de la direction.

Elle est devenue un zombi politique, ayant enfoncé un pieu au cœur de sa propre carrière politique à cause de son vote pour la destitution. Elle sera rejointe dans le prochain épisode de The Walking Dead par ses neuf collègues, qui ont également fait exploser leur carrière politique en votant pour destituer le président sortant pour des motifs fallacieux. Les principaux challengers pour chacun d’entre eux font déjà la queue. Je n’ai jamais rien vu de tel.

Ensuite, Rasmussen a rapporté que la cote d’approbation globale de Trump se situait dans les 50 %, et un sondage Politico-Morning Consult a montré que 56 % des électeurs républicains estiment qu’il devrait se présenter à nouveau à la présidence en 2024. Ajoutez à cela un sondage Axios-Ipsos, réalisé quelques jours. plus tôt, montrait que 92 % des électeurs de Trump voulaient la même chose.

La prochaine chose que vous devez savoir, c’est que McCarthy – confronté à une rébellion populiste non seulement de la part des électeurs mais aussi parmi ses propres membres républicains – se rendait à Mar-a-Lago pour réparer les dégâts avec le président ancien et futur.

McCarthy s’était rendu compte tardivement que s’il voulait conserver sa position de chef des Républicains à la Chambre et avoir le moindre espoir de remplacer Nancy Pelosi à la présidence de la Chambre en 2022, il avait besoin du soutien de Donald Trump.

Ou, pour le dire plus précisément, il avait besoin du soutien des dizaines de millions d’Américains qui aiment la vie, chérissent leur famille, pratiquent leur foi, veulent des emplois bien rémunérés et aspirent à ce que leur pays redevienne « GREAT ». Et qui a voté pour Donald Trump parce qu’il les a défendus et qu’il a respecté leurs convictions chaque jour pendant qu’il était en fonction.

Il n’y a pas si longtemps, les deux grands partis politiques se sont mis d’accord sur ces principes fondamentaux, même s’ils étaient en désaccord sur des points tels que les taux d’imposition, les dépenses de défense et les programmes sociaux nationaux. Mais au cours des dernières décennies, le Parti démocrate – autrefois considéré comme le deuxième parti le plus conservateur au monde – a adopté l’avortement jusqu’à la naissance, a attaqué la famille traditionnelle, a manqué de respect aux croyants et a généralement donné l’impression qu’ils regardaient la Terre des libertés. et « the Home of the Brave » comme un enfer irrémédiablement raciste, sexiste et transphobe destiné à jouer les seconds rôles par rapport à la Chine.

Alors que les Démocrates ont continué à clamer leur inquiétude pour les pauvres au cours des deux dernières décennies, ils sont tranquillement devenus le parti des super riches. Nos nouveaux oligarques – ceux qui contrôlent les hautes sphères de l’Internet, du commerce électronique, des médias, du divertissement et de Wall Street – sont majoritairement Démocrates.En raison des quasi-monopoles dont ils jouissent, beaucoup sont devenus fabuleusement riches tandis que les revenus de dizaines de millions d’Américains ordinaires ont stagné. Bezos gagne des milliards en vendant des produits bon marché en provenance de Chine, tout en gérant ses employés d’entrepôt en ruine pour 15 dollars de l’heure.

Alors que les dirigeants des deux partis ont continué à exprimer les vieilles inquiétudes quant aux gouvernements forts ou faibles, etc… Ne n’est pas là que se trouvent les failles sociétales d’aujourd’hui. La société américaine est maintenant divisée entre une minuscule oligarchie qui contrôle les hautes sphères économiques, une classe moyenne en déclin qui compte de moins en moins, les cols bleus qui ne contrôlent pratiquement rien et les pauvres qui vivent essentiellement de l’État. De nombreuses institutions américaines ont trahi les idéaux américains fondamentaux tels que l’égalité devant la loi.

Demandez-vous si le Congrès, les médias ou même le FBI vous représentent, ou s’ils représentent la nouvelle oligarchie monétaire. Vous connaissez la réponse. Et vous savez aussi, ou du moins soupçonnez, que de nombreux membres de l’establishment politique républicain sont également redevables à l’oligarchie.

Compte tenu des vastes disparités de richesse et de pouvoir qui nous divisent maintenant, il était inévitable qu’un parti populiste émerge à un moment donné pour protester contre la prise de pouvoir par l’oligarchie qui, dans son orgueil, s’imagine pouvoir diriger la vie de tous pour toujours. En 2016, deux de ces candidats ont émergé: Donald Trump, un conservateur social et économique, et Bernie Sanders, un progressiste social et économique. Trump a remporté la nomination de son parti, tout comme Bernie, sans doute, deux fois. Les Démocrates sont cependant meilleurs en matière de fraude électorale, alors il a « perdu » les deux fois.

Trump n’a pas créé le mouvement populiste qui l’a propulsé au pouvoir en 2016, mais il a été capable d’incarner efficacement ses préoccupations économiques et sociales. Et, une fois en poste, il a tenu ses promesses. Il a ramené des usines et des emplois de Chine en même temps qu’il condamnait le massacre aveugle des enfants à naître. Il a abaissé les taux d’imposition en même temps qu’il a nommé des juges « originalist » pour protéger les droits du premier amendement des croyants religieux. Il a tenu sa promesse, faite dans son discours inaugural, que « les Américains oubliés ne soient plus oubliés ».

Les oligarques étaient furieux. Leur modèle économique consistait à extraire le maximum de richesse de ces mêmes « Américains oubliés », qui sont censés accepter passivement tout ce que leurs nouveaux maîtres dictent, de peur qu’ils ne soient « déplateformés », « bannis » ou même « annulés ». La façon dont les Américains sont manipulés et contrôlés intellectuellement par les médias, la Big Tech et Hollywood a beaucoup plus en commun avec les pratiques du Parti communiste chinois qu’avec les lois, coutumes et habitudes du cœur qui ont toujours caractérisé la démocratie américaine.

Notre nouvelle classe dirigeante ne se fait pas d’illusions. Je pense que l’inauguration de Joe Biden a mis fin au mouvement populiste contraire à leur règle. La tentative absurde et manifestement inconstitutionnelle de destituer un ancien président en est une preuve suffisante.

Mais comme toutes les tentatives précédentes contre la vie politique de Trump, du canular de collusion avec la Russie à la première mascarade de destitution, cette dernière tentative d’assassinat politique échouera non seulement, mais rendra le mouvement populiste plus fort. Pour nous, cela constitue une preuve supplémentaire que l’oligarchie déteste notre champion et, par extension, nous méprise tous, nos valeurs et même nos vies. Nous comprenons qu’il ne s’agit pas simplement d’un effort pour destituer Trump, mais pour nous destituer tous.

L’oligarchie et ses sbires dans les médias traditionnels, Hollywood, les médias sociaux et D.C. ont maintenu un rythme constant de propagande anti-populiste depuis les élections, nous qualifiant, de « terroristes nationaux » et de « suprémacistes blancs ». Étant donné qu’ils écrasent des milliers de bébés chaque jour dans leurs usines d’avortement, dont un bon pourcentage sont noirs ou hispaniques, ces appellations devraient être plutôt accrochées autour de leur cou.

Je ne pense pas que les plus de 75 millions d’Américains qui accordent de l’importance à la vie, à la foi, à la famille et à la liberté vont simplement se rendre face à ces abus continus. Ceux d’entre nous dans le mouvement pro-vie, qui savent ce que c’est d’être persécutés et même « annulés » pour nos croyances, ne se rendront certainement pas.

LifeSiteNews.com

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