
Il parait que, le matin, en se maquillant devant son miroir, Yaël Braun-Pivet rêve de sauter du perchoir de l’Assemblée nationale … aux lambris dorés de l’Elysée !
Il est vrai qu’après 5 ans de médiocrité avec François Hollande et 10 avec le calamiteux Macron, n’importe qui est légitime à envisager de leur succéder !
En ce qui me concerne, je considère Yaël Braun-Pivet comme la pire présidente de l’Assemblée nationale qu’on ait eue. Déjà en tant que député, elle avait saboté la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Benalla pour protéger Macron. Elle avait refusé d’entendre certains témoins et n’avait même pas publié de rapport d’enquête au terme des travaux de la commission !
En tant que présidente de l’Assemblée, elle vient de montrer qu’elle était incapable, du haut du perchoir du Palais Bourbon, d’oublier ses attaches politiques socialistes.
Dans l’affaire des violences exercées par des députés PS, PC et LFI contre deux journalistes de Frontières, elle a publié un communiqué qui fait porter la responsabilité de l’incident … aux journalistes de Frontières !
Comme l’ont fait la plupart des médias, à l’exception, comme d’habitude, de CNews !
Voici un article de Gabrielle Cluzel publié sur Boulevard Voltaire qui démontre que Yaël Braun-Pivet est tout sauf une féministe sincère :
Yaël Braun-Pivet se prétend féministe ?
Cinq exemples qui prouvent le contraire
À ma place : c’est le nom du livre que vient de publier Yaël Braun-Pivet aux Éditions Buchet-Chastel dont elle est venue faire la promotion sur plusieurs plateaux télé. « Un livre optimiste, féministe, cash », peut-on lire sur l’argumentaire de l’éditeur. Optimiste, peut-être. Cash, ça se discute. Féministe, certainement pas.
Car, précisément, qu’aurait fait une « vraie » féministe – pragmatique, pas cosmétique -, à sa place ?
Parité
Elle n’aurait certainement pas posté sur X « On l’a fait ! », avec un point d’exclamation, comme si le vote à l’Assemblée relatif à la parité dans les conseils municipaux de petites villes répondait à un « I Have a Dream » de toutes les femmes de France et de Navarre. Comme si celles-ci y pensaient avec des étoiles dans les yeux tous les matins en se brossant les dents.
Entre 2020 et fin 2024, 2.400 maires ont démissionné. Désormais, 57.000 sièges de conseillers municipaux sont vacants. Il y a peu de candidats, pourquoi rajouter une condition supplémentaire ? Va-t-on, tant qu’on y est, dans un contexte de pénurie de médecins, exiger une parfaite parité dans les maisons médicales rurales ?
Des rêves, pourtant, les Françaises en ont.
Des souhaits assez simples, somme toute, mais ceux-ci, curieusement, ne sont jamais exaucés. Elles aimeraient, par exemple, être tranquilles sur la voie publique, en toute sécurité. La vraie égalité hommes-femmes, vous voyez : pouvoir circuler à la nuit tombée dans n’importe quel quartier, transport en commun ou parking souterrain sans être importunée ni détroussée.
L’ami politique de Yaël Braun-Pivet, Gabriel Attal, accusait, dimanche 6 avril, dans ce qui s’apparentait à un lancement officieux de campagne présidentielle, l’arc réactionnaire trumpien d’enfermer les femmes (où a-t-il vu cela ? Celui qui enfermera les Calamity Jane que sont les conservatrices américaines n’est pas né).
Mais qui confine les femmes chez elles le soir parce qu’elles ont peur de sortir seules, sinon l’insécurité que le gouvernement dont il a fait partie a été incapable de juguler ?
Mais sans doute pas plus qu’elle ne sait d’où vient l’antisémitisme contemporain, Yaël Braun-Pivet n’a la moindre idée de l’origine de cette insécurité.
Retraites
Yaël Braun-Pivet a cinq enfants. Mais on ne l’a jamais entendue sur le sujet durant les débats sur les retraites. Pourtant, puisqu’il est question de « sa place », quel meilleur endroit que le perchoir, pour intervenir avec la hauteur de vue nécessaire ? Quelle meilleure légitimité que son statut de mère de famille nombreuse ? Elle n’a pas posté sur les réseaux sociaux, alors, le moindre « on l’a fait ». Et pour cause, puisqu’on ne l’a pas fait ! Les mères sont les grandes oubliées de la réforme des retraites, alors qu’elles auraient dû en être l’épicentre.
Mortalité infantile
Évoquons encore la constitutionnalisation de l’IVG. C’était en mars 2024. Yaël Braun-Pivet avait parlé, alors, de « victoire parlementaire », de « victoire des femmes ». Il se trouve qu’un an jour pour jour ou presque, il y a un mois, donc, un livre dans un registre connexe est sorti chez son propre éditeur, Buchet-Chastel. Il s’intitule Le Scandale des accouchements en France. Selon une étude de l’INSEE publiée jeudi 10 avril, la mortalité infantile poursuit sa progression, en 2024, avec 2.700 enfants de moins d’un an décédés. La France est la mauvais élève de l’Europe. Et la fermeture des maternités, selon les auteurs, n’est pas étrangère à ce chiffre. En tout cas, les arguments méritent d’être entendus. 75 % des maternités, en France, ont fermé au cours des 50 dernières années ; elles sont passées de près de 1.500, au milieu des années 70, à moins de 500, en 2024. La part des femmes enceintes à une distance de plus de 45 minutes de la maternité a augmenté de 40 % en 25 ans. Les gynécos recommandent pourtant de ne pas être trop loin : en cas de rupture de la poche des eaux, par exemple, la procidence du cordon fait courir un risque à l’enfant s’il n’est pas pris en charge à temps. Et cette distance peut aussi affecter la santé de la mère.
Bref, ce n’était finalement pas l’avortement qui était menacé mais l’enfantement.
Mais il est plus facile de faire une grand-messe républicaine sacralisant l’IVG ou d’instaurer une parité sans intérêt dans des petits conseils municipaux que réformer un système de santé failli.
Assemblée
Il y a deux jours, enfin, une journaliste du média Frontières a été bousculée, poussée brutalement contre un mur par des députés de gauche. À sa place, une présidente de l’Assemblée aurait sanctionné lesdits trublions, défendant dans le même temps une femme et la liberté d’expression. Madame Braun-Pivet n’en a rien fait.
Convenons que, pour toutes ces raisons, qualifier la présidente de l’Assemblée de féministe est pour le moins … déplacé.
Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire.




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