Inverser l’immigration, c’est possible !

Publié par le 11 Août, 2024 dans Blog | 4 commentaires

Inverser l’immigration, c’est possible !

Un des arguments les plus souvent avancés pour s’opposer à l’immigration incontrôlée qui menacent, à terme, la survie même des peuples européens …

C’est qu’elle serait … inéluctable !

On nous rappelle les chiffres : d’ici à 2050, la population européenne va passer de 500 millions d’âmes à 450 millions. Dans le même temps, celle de l’Afrique va croitre de 1,5 milliard à 2,5 milliards !

Le reste tient juste dans un problème physique de vases communicants !

C’est faire peu de cas de la volonté des peuples de ne pas mourir !

Cela me rappelle la répartie d’Eric Zemmour dans un célèbre débat avec Jacques Attali :

Ces gens, monsieur Attali, ils sont là depuis mille ans, et ils veulent être là encore pendant mille ans ! Excusez-les !

La Suède est en passe de nous démontrer que non, la submersion migratoire n’est pas inéluctable !

Cet article de Boulevard Voltaire nous raconte ce retournement spectaculaire de la politique de la Suède en matière d’immigration, le tout mis en oeuvre par un gouvernement … social-démocrate !

Baisse historique de l’immigration en Suède : fin de l’utopie multiculturelle ?

Alors que l’athlète américano-suédois Armand Duplantis vient de battre le record du saut à la perche (6,25 m) et d’être sacré champion olympique au Stade de France sous les couleurs du drapeau suédois, la Suède s’illustre également avec la parution de premières statistiques officielles qui confirment un solde migratoire négatif. Une première, depuis plus d’un demi-siècle.

D’après les premiers chiffres de l’institut statistique national suédois, sur les cinq premiers mois de l’année 2024, l’émigration a été plus importante que l’immigration dans le pays scandinave, dirigé depuis octobre 2022 par le Premier ministre conservateur Ulf Kristersson. Le parti nationaliste des Démocrates de Suède, devenu la première force politique de la droite suédoise depuis les élections législatives de septembre 2022 (20 %), avait été écarté du gouvernement de centre droit – coalisation de droite tripartite constituée des Modérés (19 %), des Chrétiens-Démocrates (5%) et des Libéraux (4 %) – en échange de l’adoption sine qua non d’une grande partie de leur politique migratoire. Depuis, l’engagement du gouvernement suédois à réduire drastiquement l’immigration semble porter ses fruits.

Une politique volontariste

Longtemps considérée comme une terre promise, la Suède accueillait depuis les années 1960 un grand nombre d’immigrants, principalement originaires de régions en proie aux conflits, telles que l’ex-Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Iran, l’Irak, la Syrie, l’Érythrée ou la Somalie. Au lendemain du succès électoral des Démocrates de Suède, farouchement hostiles à la politique d’accueil à bras ouverts des anciens gouvernements suédois successifs, l’élan de générosité suédoise n’est plus au goût du jour. Une volte-face politique qui vient couper court au consensus qui a longtemps prévalu dans le royaume. L’utopie suédoise aura donc volé en éclats, brisée par la pression des externalités négatives qu’engendre toute société multiculturelle dès lors que l’autorité de l’État et que le devoir d’assimilation dû au pays d’accueil s’étiolent.

« Avec une politique d’intégration qui n’a pratiquement aucune exigence [envers les immigrants] et aucune incitation à s’intégrer à la société, cette forte immigration a créé une Suède divisée », déplorait Ulf Kristersson, dans une tribuneparue dans le quotidien Dagens Nyheter. Une rupture historique, pour le pays, qui lors de la crise migratoire de 2015, survenue en pleine crise syrienne, accueillait sur son sol 163.000 demandeurs d’asile, devenant ainsi le pays européen le plus solidaire proportionnellement à sa population (10 millions d’habitants).

« L’émigration a augmenté parmi les personnes nées dans des pays tels que l’Irak, la Somalie et la Syrie », déclare le ministre de l’Intégration et des Migrations suédoise, Maria Malmer Stenergard, ce 9 août. Une tendance qui devrait se poursuivre, affirme-t-elle. En parallèle de la hausse des émigrations, les demandes d’asile, elles, continuent de diminuer, atteignant leur niveau le plus bas depuis 1997. « Les efforts du gouvernement portent leurs fruits […] Cette tendance à l’immigration soutenable est essentiellement si nous voulons renforcer l’intégration et réduire l’exclusion »fait-elle valoir. Après la réduction du nombre de quotas délivrés aux réfugiés, le 20 octobre 2023, le gouvernement suédois annonçait vouloir durcir l’octroi des prestations sociales et restreindre le cumul des aides de l’État accordées aux migrants non européens afin de dissuader de nouvelles arrivées sur le territoire du royaume. La coalition des droites entendait également mener des réformes pour que les migrants hors Union européenne soient contraints d’occuper un emploi et d’apprendre la langue nationale. Des permis de séjour pourront également être révoqués et l’expulsion prononcée pour fraude à l’aide sociale, dettes élevées ou actes criminels. Une étude, commandée par le gouvernement suédois, se prononcera d’ici janvier 2025 sur les exigences fondamentales retenues pour que « l’intégration des personnes qui veulent vivre en Suède [soit] réussie ».

Le Paradis suédois à l’épreuve des faits

En proie à l’islamisation et à une résurgence des actes antisémites, la Suède envisage également de rétablir des contrôles frontaliers avec le Danemark, face à la recrudescence de la guerre des gangs, véritable fléau qui mine le pays sur fond de trafic de drogue et d’échange de tirs par armes à feu. Des actes criminels et de délinquance qui s’exportent progressivement sur le territoire danois via le détroit d’Øresund, qui relie la capitale danoise Copenhague à Malmö, troisième plus grande ville suédoise.

Le peuple suédois craint pour la pérennité de son modèle social et culturel. Après plusieurs décennies de solidarité migratoire universelle, le gouvernement d’Ulf Kristersson est contraint, sous la pression du mécontentement populaire, de s’occuper du service après-vente. Il est temps, pour l’immigration irrégulière, de faire ses cartons. Plus largement, le 31 octobre dernier, les cinq pays nordiques s’étaient mis d’accord pour renforcer leur coopération concernant l’expulsion des migrants se trouvant en situation irrégulière sur leur sol, pour un objectif de « zéro réfugié ».

Anna Morel pour Boulevard Voltaire.

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4 Réponses à “Inverser l’immigration, c’est possible !”

  1. Ces excuses sont irrecevables, nous sommes chez nous et le gouvernement se fout de notre opinion et rien n’est géré convenablement, au contraire, ils veulent nous noyer dans la masse migratoire.
    Le but réel de ces politiciens ? Démolir l’Europe, amener la confusion et le chaos, voila pourquoi le deux poids deux mesure, pour détruire l’Europe des peuples et apporter le malheur.

  2. on n’oubliera pas que la Suède fait également partie de l’UE, et que tous les prétextes s’y référant, pour justifier notre inaction et notre passivité, ont miraculeusement trouvé solution là bas …

  3. Si on veut on peut…
    Le reste c’est de la foutaise entretenu par tous les vendus !

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