Prenons le wokisme au mot : réveillons-nous !

Publié par le 19 Sep, 2024 dans Blog | 0 commentaire

Prenons le wokisme au mot : réveillons-nous !

Mais que les progressistes ne se méprennent pas !

Ce sera un réveil du peuple orienté vers l’intérêt général et non pas vers la flatterie intéressée des minorités.

Le peuple a tout à perdre à laisser glorifier les minorités tout en se laissant culpabiliser par les époques sombres de notre passé.

Le peuple n’a rien a gagner à laisser des minorités imposer leurs errements découlant de la théorie du genre.

Mais on peut faire confiance au bon sens du peuple qui n’acceptera jamais de parler de « personne dotée d’un utérus » et de croire qu’un homme peut tomber enceint !

D’ailleurs, le réveil des peuples a commencé ! Dans de nombreux pays, ce que les progressistes appellent le populisme et que nous appelons le patriotisme, a le vent en poupe.

Ivan Rioufol, dans Causeur, voit les élites mondialistes s’inquiéter de cette dérive populaire :

Le réveil des peuples maltraités affole les mondialistes

En Allemagne, la gauche rétablit pour six mois les frontières. En France, elle siffle François Ruffin qui a osé rompre avec la vision politique racialiste de Jean-Luc Mélenchon.

Dès ce lundi, l’Allemagne va rétablir pour six mois renouvelables des contrôles sur ses neuf frontières, dont celle avec la France (voir mon billet précédent). Ce week-end, à la Fête de L’Humanité, le député de la Somme, François Ruffin (ex-LFI), a été pour sa part sifflé par des ultras pour avoir rompu avec Jean-Luc Mélenchon et sa vision racialiste d’une société « créolisée » écartant les prolétaires blancs, assimilés de surcroit à des ploucs avinés et adipeux par le leader insoumis. Ces deux faits apparemment disparates ont un même lien : ils remettent en question la révolution cosmopolite construite sur le démantèlement des frontières et l’obsession du métissage. Ce changement civilisationnel, conduit depuis un demi-siècle dans l’entre soi des cercles mondialistes, vise à la constitution d’un monde consummériste indifférencié et remplaçable, y compris sexuellement. Ludovic Greiling, qui a été à la source de cette mutation en cours [1], croit ce bouleversement inexorable tant ses mécanismes semblent réfléchis, implacables. Il écrit :

Il nous semble (…) que la révolution se fait et ne se débat pas. Il y a quelque chose de trop vigoureux dans ces esprits.

L’auteur oublie néanmoins que ces choix impérieux n’ont jamais reçu l’aval des peuples concernés. Même si Greiling note :

Tout ou presque a été fait en sous-main, en tout cas avec une information inexistante auprès du grand public,

il n’en tire pas la conséquence prévisible : la révolte des peuples trahis. C’est parce que les oubliés et les parias se réveillent, en Allemagne comme en France et ailleurs, que les mondialistes s’affolent.

Observer les sociaux-démocrates allemands rétablir leurs frontières revient à constater l’échec de Maastricht, de Schengen et de la vision sans-frontièriste de l’Union européenne déracinée.

Le « repli sur soi », tant fustigé par Emmanuel Macron dans ses odes à la société ouverte, est une réaction protectrice partout répandue. Les Français se disent à 77 % pour de semblables contrôles (sondage CNews, dimanche). Michel Barnier serait d’ailleurs bien inspiré de les restaurer s’il veut répondre aux inquiétudes existentielles de « ceux d’en bas ». Quant à Ruffin, sa tentative de renouer avec la classe moyenne des périphéries, abandonnée par la gauche, révèle un sursaut tardif mais lucide. La dérive communautariste de LFI pousse ce mouvement à épouser sans retenue les combats de l’islam révolutionnaire et universaliste, vu comme un nouveau communisme pour tous (Allah en plus). Or les fanatiques du « village global » partagent avec l’extrême gauche une même fascination pour cette idéologie de conquête qui entend enrégimenter le monde grâce au djihad. À Rezé (Loire-Atlantique), jeudi, un élève se réclamant de l’État islamique a menacé de poignarder une enseignante. En France, près de 70 % des jeunes musulmans placent l’islam au-dessus des lois de la République. C’est vers eux qui se tourne Mélenchon, qui refuse d’admettre, comme l’a révélé l’écrivain Arturo Perez-Reverte (Le Figaro, 1 er septembre [2]), qu’une partie de l’immigration musulmane souffre d’oikophobie, c’est-à-dire d’une haine de l’endroit où l’on vit.

Les peuples maltraités sont aujourd’hui aux aguets. C’est une bonne nouvelle.

Ivan Rioufol pour Causeur.

[1] Le monde qu’ils veulent. Lire et écouter nos élites pour comprendre l’évolution en cours. L’Artilleur.

[2] https://www.lefigaro.fr/vox/societe/arturo-perez-reverte-une-partie-de-l-immigration-musulmane-en-europe-souffre-d-oikophobie-la-haine-de-l-endroit-ou-l-on-vit-20240901

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