Saluons la justice quand elle est juste et indépendante !

Publié par le 19 Sep, 2024 dans Blog | 0 commentaire

Saluons la justice quand elle est juste et indépendante !

Une fois n’est pas coutume dans ce blog : cet article va féliciter la justice pour une décision qui nous semble aller dans le bon sens.

La gauche et les progressistes, qui ne disposent le plus souvent que de faibles arguments pour croiser le fer verbalement avec ses adversaires de droite, encombre la justice de procès qui n’auraient pas lieu d’être dans une démocratie digne de ce nom.

La 17 ème chambre correctionnelle de Paris croule sur les affaires liées à des plaintes déposées par des associations gauchistes qui ne vivent que de cette activité.

Et très souvent la justice donne raison à ces associations en portant atteinte, à chaque fois, à la liberté d’expression.

La transidentité s’est placée au centre de tous ces débats futiles et couteux pour la collectivité. Nier qu’un homme peut être enceint peut vous emmené devant les tribunaux et parfois vous faire condamner.

Mais parfois, la justice se montre raisonnable et rejette les demandes injustifiées. Sabine de Velleroché nous en donne un exemple dans cet article de Boulevard Voltaire :

Liberté d’expression :
victoire judiciaire contre « l’identité de genre »

La notion de transidentité ne renvoie pas à un groupe homogène qui se caractériserait par une conduite unique, de sorte que les attaques contre cette notion ne peuvent être considérées comme des attaques contre les personnes à raison de l’identité de genre.

Cette décision de la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris en date du 6 septembre doit rassurer ceux qui s’inquiètent de la liberté de critiquer ce que beaucoup appellent, désormais, la grande « supercherie du genre ». Une idéologie qui laisse croire aux individus que leur appartenance au sexe masculin ou féminin ou à une catégorie indifférenciée dépendrait non de la réalité biologique mais de leur ressenti et qu’ils peuvent donc en changer sans dommage. Avec les conséquences que l’on connaît : déséquilibres psychologiques, mutilations génitales et autres joyeusetés.

Plainte des associations LGBT rejetée

En l’espèce, trois associations LGBT (Mousse, Stop Homophobie et ADHEOS) portaient plainte contre le Syndicat de la famille (anciennement Manif pour tous) pour :

Un tweet suscitant, selon elles, un sentiment de rejet envers les personnes trans et incitant à les exclure de l’école et de la société française.

Une publication sur les réseaux sociaux qui faisait référence à un entretien à Causeur dans lequel Sophie Audugé (directrice de l’association SOS Éducation) disait tout le mal qu’elle pensait de la circulaire Blanquer de 2021. Cet ancien ministre de l’Éducation nationale reste considéré comme le plus traditionnel d’entre tous alors qu’il a fait entrer l’idéologie du genre à l’école.

Les magistrats ont tranché. Ils écrivent  :

Les propos incriminés – « La transidentité n’est pas un fait mais une idéologie diffusée par des militants qui cherchent à convertir un maximum de personnes. À ce titre-là, elle n’a pas à entrer à l’école » – ne contiennent aucune exhortation même implicite à la haine, à la violence ou à la discrimination.

La plainte est rejetée. BV ignore, à cette heure, si les associations interjetteront appel de cette décision.

Judiciarisation

Contacté par BV, Maître Henri de Beauregard, avocat du Syndicat de la famille, se réjouit : 

À travers une forme d’instrumentalisation de la Justice et de la presse, les trois associations ont vainement essayé de décrocher le scalp de laManif pour tous.

L’enjeu d’une telle décision est selon lui d’importance car :

elle borne un peu ce que pourrait être une jurisprudence sur la question, d’autant que c’est encore quelque chose d’assez nouveau, les associations ne s’étaient pas encore vraiment mises à faire des poursuites sur ce fondement de l’appel à la haine ou de la diffamation à raison de l’identité de genre.

Désormais, précise Maître de Beauregard,

le vocable de transidentité peut être utilisé pour critiquer ce que d’autres appellent l’idéologie trans affirmative.

Un avis partagé par Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la famille pour qui

cette jurisprudence est favorable à tous ceux qui osent dire et redire la vérité et peuvent être traînés devant les tribunaux.

De quoi mettre du baume au cœur des opposants au lobby trans, pourchassés devant les tribunaux et les instances disciplinaires et dont les dossiers ne sont pas encore soldés. Citons, pêle-mêle, Marguerite Stern et Dora Moutot, auteurs de Transmania, un gynécologue de Pau dont nous avons raconté la mésaventure dans ces colonnes, les dix-neuf médecins pourchassés pour avoir dénoncé la propagande de la CAF (homme enceint et lexique trans) et, tout récemment, Marion Maréchal, ciblée par six associations LGBT pour avoir critiqué l’attribution, à Cannes, du prix d’interprétation féminine à un homme trans.

Le réflexe de judiciarisation de ce débat, qui devrait rester sur le terrain de l’opinion, vient tout droit des pays anglo-saxons où le refus de se soumettre au lobby trans peut mener à la case prison (confère Enoch Burke, cet enseignant écossais incarcéré pour la troisième fois) ou à une obligation de suivre un stage de bonne conduite(voir Jordan Peterson, psychologue canadien).

Violences

Ce combat âpre ne se déroule pas seulement dans l’atmosphère feutrée des prétoires. Certains activistes woke se livrent à des violences contre leurs opposants dans la rue comme sur les réseaux sociaux :

intimidations, menaces en ligne, agressions en tout genre, privations de parole et invasions de réunions publiques sont nombreuses.

Peuvent en témoigner Aude Mirkovic, porte-parole des Juristes pour l’enfance, empêchée de prendre la parole dans une conférence prévue à Niort sur le genre au mois de juin, Marguerite Stern et Dora Moutot régulièrement victimes de menaces et, avant elles, les deux auteurs de La Fabrique de l’enfant transgenre, les pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff et Céline Masson. Cette semaine, encore, la façade de l’ISSEP, qui invitait Marguerite Stern, a été vandalisée par les antifas lyonnais.

Dans ce tableau, ce 6 septembre allume une lueur d’espoir pour les opposants.

Sabine de Villeroché pour Boulevard Voltaire.

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