Ukraine : cette vérité interdite !

Toute vérité n’est pas bonne à dire …

Cet aphorisme est appliqué avec rigueur par les médias.

Avec rigueur et complaisance pour le pouvoir qui les inonde de subventions pour obtenir leur servilité.

Si l’on comprend bien que dans la vie courante, la vie en société n’est possible que si l’on ne jette pas la vérité constamment la tête de nos contemporains, la presse devrait dire la vérité à ses lecteurs ou téléspectateurs.

On a pu voir, durant la crise Covid et la guerre en Ukraine, que les médias se sont déshonorés en confondant information et propagande !

L’immense majorité des journalistes et des politiques font porter l’entière responsabilité de la guerre en Ukraine sur Vladimir Poutine. Ils datent le début de cette guerre du 24 février 2022, date le l’invasion russe en Ukraine en refusant de voir que la guerre avait commencé en 2014 par des bombardements ukrainiens sur les populations russophones du Donbas.

Dans la liste des responsables, il faut ajouter Joe Biden, Angela Merkel et François Hollande qui n’ont pas fait respecter par l’Ukraine les accords de Minsk dont ils étaient garants !

Il est bien peu d’intervenants à oser rappeler cette vérité historique. Ceux qui s’y sont risqués sont immédiatement qualifiés de pro-Poutine.

Du côté des journalistes, on peut citer Régis Le Sommier qui a rapporté la réalité du conflit ukrainien dans son magazine Omerta.

Côté des commentateurs, Luc Ferry fait partie de ces courageux qui ont osé faire la part des choses entre les responsabilités russes, ukrainiennes et surtout américaines dans le conflit ukrainien.

Ecoutez-le :

Je verse au dossier ukrainien une information que je viens d’apprendre et qui montre que les populations du Donbas ont subi d’autres dommages que les bombardements du gouvernement ukrainien.

Ecoutez le président de l’Ukraine, Petro Porochenko, dans cette violente diatribe contre les habitants du Donbas :

Parce que nous aurons des emplois et qu’ils n’en auront pas !
Nous aurons des pensions, mais pas eux !
Nous nous occuperons des enfants, des gens, des retraités, mais pas d’eux !
Nos enfants iront à l’école, dans les jardins d’enfants. Ils resteront assis dans leurs sous-sols !
Parce qu’ils ne savent rien faire !
Et oui, c’est ainsi que nous gagnerons cette guerre !

Kiev a coupé salaires, retraites et aides aux habitants du Donbass dès 2014.
1,2 million de civils traités comme des sous-hommes.

Cette suspension des paiements a eu des conséquences significatives pour les habitants de ces zones. Selon la médiatrice ukrainienne, plus de 450… pic.twitter.com/KnrjF1Igce

— Camille Moscow ☦️ (@camille_moscow) April 18, 2025

Concernant, les pensions de retraite, cet article en anglais de hrw.org explique qu’il s’agissait plus de suppression des services publics et de tracasseries administratives et que ce sont les personnes ayant des difficultés à se déplacer qui ne touchaient pas leur retraite.

Extrait traduit de cet article :

Ukraine : les personnes à mobilité réduite
n’ont pas accès aux retraites

Les retraités à mobilité réduite en raison d’une maladie, d’un handicap ou de l’âge avancé qui vivent dans les zones non contrôlées par le gouvernement de l’est de l’Ukraine rencontrent d’énormes difficultés pour accéder à leurs pensions, voire ne les perçoivent pas du tout, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

En novembre 2014, le gouvernement ukrainien a cessé de financer les services publics dans les zones de l’est de l’Ukraine contrôlées par des groupes armés soutenus par la Russie. Depuis, il exige des personnes vivant dans ces zones qu’elles s’enregistrent comme personnes déplacées et traversent la ligne de contact pour se rendre dans les zones contrôlées par le gouvernement afin de percevoir leurs pensions. Selon la médiatrice ukrainienne, plus de 450 000 des 1,2 million de retraités vivant dans ces zones ne perçoivent pas leurs pensions. En décembre 2019, les Nations Unies ont également constaté l’impact de ces règles discriminatoires sur des centaines de milliers de retraités.

« Les politiques de retraite ukrainiennes imposent des difficultés à de nombreuses personnes âgées dans les zones non contrôlées par le gouvernement », a déclaré Yulia Gorbunova, chercheuse senior sur l’Europe et l’Asie centrale à Human Rights Watch. « Ces politiques sont discriminatoires, violent les droits de propriété et privent tout simplement de leurs pensions ceux qui sont physiquement incapables de franchir la ligne de contact. »