En parcourant la fiche Wikipedia d’Aurore Bergé, on a le tournis devant l’agilité idéologique de cette politique qui change de candidat à soutenir aussi vite que de chemise !
– Dans les années 2010, elle soutient Valérie Pécresse,
– En 2012 et 2014, elle soutient Nicolas Sarkozy,
– En 2013 elle est conseillère de Jean-François Coppé,
– En 2013 toujours, elle choisit Fillon contre Coppé,
– En 2016, elle quitte François Fillon pour Nathalie Kosciusko-Morizet,
– En 2017, elle trahit la droite pour rejoindre Emmanuel Macron !
Mais elle est toujours là et fait même une brillante carrière dans la Macronie :
– Dès 2017, elle est porte-parole de la République en marche à l’Assemblée nationale,
– En 2022, elle est élue présidente du groupe parlementaire Renaissance.
– En 2023, elle est nommée ministre des solidarités et de la famille,
– en 2024, elle prend le ministère de l’égalité femmes-hommes.
Et dans son nouveau poste, après seulement quelques jours, elle est touchée par la grâce et trouve la priorité absolue à appliquer à l’école pour la sortir de sa descente aux enfers :
l’éducation sexuelle à l’école !
Après réflexion, savoir qu’on peut facilement changer de sexe et bien connaitre les pratiques de fellation et de sodomie, sont plus importants que savoir lire, écrire et compter !
Dans cet article plein d’humour signé Jany Leroy, Boulevard Voltaire règle son compte à Aurore Bergé :
École : Aurore Bergé a identifié l’urgence, l’éducation sexuelle !
Réactivée en ministre de l’Égalité femmes-hommes, Aurore Bergé consacre sa première déclaration à « la nécessité absolue » d’une éducation sexuelle à l’école.
Aurore Bergé avait été privée de son ministère de l’Égalité femmes-hommes par Michel Barnier. François Bayrou la rappelle pour occuper ce poste. Une fois on la voit, une fois on ne la voit pas. Dans la tempête politique, ce repère clignotant permet aux prétendants de retrouver la fonction qu’ils avaient perdue.
Dès son retour en version allumée, la balise humaine éclaire les parents d’élèves égarés par les dysfonctionnements scolaires. La cause de tous les maux est identifiée. Au micro de RTL, la revenante explique que l’éducation à la sexualité est « une nécessité absolue ». François Bayrou voit déjà la France frétiller dans le classement PISA. Un début d’excitation à l’idée de côtoyer le Japon, Singapour et la Corée du Sud s’empare de Matignon. L’éducation aux langues asiatiques ne serait-elle pas la clef de la réussite ? Aurore Bergé a remarqué cette constante et s’apprête à délivrer sa seconde prescription pour une école au top de la réussite : riz cantonais dès la maternelle et apprentissage du singapourien obligatoire. Le citoyen doit s’attendre à tout, de la part de l’ex-républicaine en marche.
Urgence (sexuelle) absolue
Comment débarrasser un ministre macronien de son obsession pour le sexe à l’école ? Certains enseignants préparent la rentrée de janvier avec cette « nécessité absolue » à l’esprit. Les élèves seront conviés à plancher sur le sujet car Aurore Bergé est en alerte rouge. Au micro de RTL, avec qui elle vient de nouer une relation de confiance, elle avoue en avoir « parlé dès hier soir avec Élisabeth Borne », le nouveau ministre en charge de l’Éducation nationale. L’état d’urgence est déclaré. Des bataillons de drag-queens sont mobilisés. Instituteurs et institutrices vont devoir passer aux travaux pratiques. Les recteurs d’académie sont aux abois. Les enfants ne connaissent même pas leur table de multiplication des rapports ! Quel sexe choisir, en arrivant en 6e ? Quel genre adopter, au CP ? Ils ne savent rien !
Accablé par cette ignorance, un ministre sonne enfin l’halali. La remontée dans le classement PISA est possible si chacun y met du sien ou de la sienne. Le modèle asiatique montre le chemin. Sur le thème du sexe, sans cesse remettre l’ouvrage. En fin de cursus, l’étudiant sud-coréen est docteur en écriture inclusive. Aurore Bergé vise l’excellence. Une industrie de pointe menée par des ingénieuses de 9 à 13 heures, des ingénieurs prennent ensuite le relais. Travail de nuit, ambiance conviviale. Une Citroën.e sort des chaînes. Cinq chevaux, dont trois juments. Elon Musk redoute cette nouveauté venue d’un pays du soleil couchant.
Jany Leroy pour Boulevard Voltaire.
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