Aujourd’hui quand on entend parler du journal Le Monde, c’est plus souvent à propos de ses outrances ou de ses partialités gauchisantes que comme :
« journal de référence » !
Le quotidien du soir, comme on dit, a rejoint Libération ou Mediapart dans la liste des feuilles de chou écrites par des gauchistes pour des gauchistes.
La réputation du journal s’est fortement dégradée depuis le pogrom du 7 octobre 2023 qui a été, pour lui, l’occasion de laisser s’exprimer son antisémitisme chronique, mais précédemment mesuré.
Une des plus brillantes journalistes françaises, Eugénie Bastié, vient de réaliser une enquête sur ce qui se passe au sein de la rédaction du Monde. Elle vient de publier un long compte rendu de cette enquête dans un long article du Figaro dont voici quelques extraits :
« Les gens ont peur, c’est l’omerta » : au Monde, un malaise grandissant sur le traitement d’Israël dans le journal
Enquête – Le cas de Benjamin Barthe, rédacteur en chef adjoint du service international marié à une activiste palestinienne, enflamme la rédaction. Alors que le quotidien fête ses 80 ans, plusieurs journalistes dénoncent un climat délétère.
Dans les locaux encore flambant neufs du journal Le Monde , immeuble-pont jouxtant la gare d’Austerlitz, on ne vit qu’en open space.
Même les directeurs n’ont pas de bureaux fermés. Transparence et horizontalité obligent, quand on se proclame le « journal de référence ». Ce qui flatte le sentiment d’égalité ne favorise pas pour autant le dialogue et l’échange. Et dans cette rédaction ouverte et prestigieuse qui fête tout juste ses 80 ans, les non-dits s’accumulent.
Un cadre de la rédaction analyse :
C’est un journal où les gens sont persuadés de ne pas avoir de corps, qui se prétend neutre. Donc quand ça explose, c’est dix fois plus violent.
Une autre journaliste témoigne :
Les gens ont peur, c’est l’omerta.
Depuis un an, une colère sourde existe aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du journal quant à la façon dont celui-ci traite le conflit entre Israël et le Hamas. La loi du silence règne au sein de la rédaction: preuve en est, tous les journalistes que nous avons contactés pour cette enquête ont préféré conserver l’anonymat.
Une frange de la rédaction prend ouvertement le parti des Palestiniens. Ce qui n’est pas nouveau dans un journal propalestinien depuis toujours. Ce qui est plus problématique est l’indulgence manifestée envers les bourreaux du Hamas et la haine affichée de l’État hébreu. Au cœur de ces bureaux aseptisés de verre et d’acier, dans le service société du journal un mur entier surmonté d’un autocollant « stop génocide » est consacré à Gaza. Ceux qui ont fabriqué ce patchwork ont mêlé coupures de presse sur le massacre en cours, photos d’enfants mutilés, une chronologie titrée « ne laissez personne vous dire que ça a commencé le 7 octobre 2023 », avec la litanie des crimes imputés à Israël. Des caricatures affichées frisent l’antisémitisme ou le complotisme : une femme pleurant son enfant mort dans ses bras devant une forêt de micros avec cette légende « Mais condamnez-vous le Hamas ? » suggérant un unanimisme médiatique imposé, une statue de liberté vêtue d’un drapeau israélien taché de sang tenant à bout de bras un enfant palestinien mort, une autre caricature représentant une main tenant un produit avec l’étiquette « Nettoyage ethnique » vaporisant du sang sur une carte de la Palestine avec cette mention « ça n’a jamais été un conflit, ça toujours été un génocide ».
L’émotion envers ce qui se passe à Gaza est tout à fait légitime. Mais a-t-elle sa place au cœur d’une rédaction? Qui plus est quand elle est exprimée dans des termes violents et complotistes?
En aucun cas cet engagement individuel n’est celui du service Société ou de la rédaction dans son ensemble,
nous répond la direction du journal.
Une journaliste au Figaro raconte :
J’avoue que chaque fois que je passe devant, ça me trouble. C’est trash. Afficher une opinion aussi tranchée sur un conflit d’une telle complexité, au cœur de la rédaction d’un journal qui prétend avoir la religion des faits, ça pose question. Est-ce qu’on tolérerait ça sur un autre conflit ?
Elle affirme qu’elle serait tout aussi choquée qu’on affiche les images des otages israéliens. Ce « mur de Gaza » qui choque une partie de la rédaction n’est qu’un aperçu des divisions qui minent le journal depuis l’attaque du Hamas.
Plusieurs personnes évoquent une réunion de prévision du jeudi, où sont présents une trentaine de cadres du journal au cours de laquelle il aurait été dit :
On a un problème avec la communauté juive, ils sont hostiles. Étant donné la précaution langagière à l’égard des minorités généralement utilisée dans ce journal, c’est assez étonnant.
La couverture partiale du conflit tourne parfois à la polémique. Le 7 octobre 2024, jour anniversaire des attaques, une « une » du Monde circule sur les réseaux sociaux :
Édition spéciale, Gaza écrasée par un an de guerre et de chaos.
Le journal qui sort le soir avait publié son édition sur l’anniversaire de l’attaque la veille. Mais ce journal du daté 8 octobre, sorti le lundi, fait le bilan de l’offensive lancée par l’État israélien contre le Hamas.
Ce sous-titre :
un an après le début de l’offensive lancée par les Israéliens en représailles aux attaques terroristes du Hamas
est factuellement contestable. Certes, des bombardements sont déclenchés dès le 7 octobre, mais le premier raid dans la bande de Gaza a lieu le 13 octobre, avant qu’une véritable offensive terrestre se déclenche le 24 octobre. Pourquoi avoir absolument voulu rappeler les horreurs de la guerre à Gaza le jour même de l’anniversaire des atrocités commise par le Hamas ? De nombreuses personnalités témoignent leur indignation. Maladresse ? Mauvaise foi ? Expression d’un tropisme pro palestinien ? Après cette « une », le journal connaît une vague de désabonnements dont il est difficile de connaître l’ampleur, mais suffisamment importante pour alerter en interne. C’est que cet incident n’est pas le premier.
Forteresse assiégée
Un cadre de la rédaction soupire :
Il y a un côté forteresse assiégée. Ils pensent que si Bolloré et la communauté juive nous attaquent c’est qu’on a forcément raison.
Mais bizarrement, malgré les attaques dont il est l’objet à l’extérieur, la SRM n’a pas pris le parti de défendre Benjamin Barthe publiquement. Preuve que le malaise est bel et bien grandissant.
Le cas Benjamin Barthe, c’est le sparadrap du capitaine Haddock. La direction sait qu’elle a merdé, mais elle est pétrifiée,
confie un journaliste. Une autre se dit attristée que le conflit n’ait pas pu se régler en interne :
Ce n’est pas un petit sujet. Tout le monde en parle dans les couloirs, mais on n’en a jamais vraiment discuté au sein de la rédaction. Pourquoi ça crispe autant ?
Un autre évoque un conflit générationnel, avec une jeune génération wokisée qui suit l’agenda politique de Jean-Luc Mélenchon :
C’est la première fois qu’il y a un tel clivage générationnel au sein de la rédaction. Entre les moins de quarante et les plus de quarante ans. La jeune génération est très à gauche.
La direction serait trop faible, tétanisée par l’idée de devoir prendre un parti, incapable d’agir face aux orientations idéologiques de certains membres de la rédaction.
Contacté par Le Figaro, le directeur du Monde Jérôme Fenoglio défend Benjamin Barthe :
un excellent spécialiste du Proche-Orient, visé depuis des mois par une campagne virulente qui cherche de fait à infléchir notre couverture du conflit en cours.
Il défend cette dernière :
dans la droite ligne des principes qui nous guident depuis 80 ans : la défense indéfectible de l’existence d’Israël, enracinée dans la prise de conscience de la Shoah et dans un rejet résolu de l’antisémitisme et la défense des droits légitimes des Palestiniens à une autodétermination qui les conduirait à disposer de leur propre État.
Le directeur de la Fondapol, Dominique Reynié, dont les travaux précurseurs sur l’antisémitisme arabo-musulman avaient été conspués dans le journal par l’universitaire Nonna Mayer qui l’accusait de manquer de rigueur, ne mâche pas ses mots :
En l’état actuel des choses, Le Monde ne peut plus prétendre être le journal de référence, c’est une formule usurpée. C’est un journal qui porte une ligne idéologique et qui a tendance à faire silence sur le point de vue des autres, que ce soit sur l’insécurité, l’immigration ou l’antisémitisme. Et ce avec un sentiment de supériorité morale qui le conduit à disqualifier et mépriser le travail des autres.
Dans un forum en ligne avec les lecteurs du Monde il y a quelques mois, le Directeur délégué aux relations avec les lecteurs Gilles Van Kote avait répondu ainsi à un abonné qui l’interrogeait sur la gauchisation du journal :
Ce que je constate, c’est qu’une partie du lectorat du Monde s’est droitisée, tout comme l’ensemble de la société. Alors que j’aurais plutôt tendance à penser que Le Monde est resté fidèle à son socle de valeurs, ce qui peut conduire certains à considérer qu’il s’est gauchisé. Tout dépend donc du point de vue : est-ce le bateau qui bouge ou bien le paysage ?
En attendant, le paquebot tangue plus qu’il ne voudrait le faire croire.
Eugénie Bastié pour Le Figaro.
Je vous engage à lire l’article original du Figaro dans son ensemble.
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Une réponse à “Ce quotidien qu’on qualifiait jadis de journal de référence”
Des gens de couleurs ( pas tous, pour precicer pour les cons )
donc des chances pour la france, ( pour la goche )
ont pour certains des envies de vivrensemble a leur maniere :
« Brûlez vif, tuez et violez sur le sol français ! » : les appels au djihad se multiplient
https://ripostelaique.com/brulez-vif-tuez-et-violez-sur-le-sol-francais-les-appels-au-djihad-se-multiplient.html
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Que veulent les debiles ?? plus d’immigration…