Emeutes aujourd’hui en Angleterre, demain en France ?

Publié par le 7 Août, 2024 dans Blog | 2 commentaires

Emeutes aujourd’hui en Angleterre, demain en France ?

Beaucoup de médias en France, ne veulent voir, dans les émeutes outre-Manche, que des actes racistes fomentés par une extrême-droite en grande partie fantasmée !

Quand une dizaine de villes s’enflamment spontanément au même moment il est naïf ou malhonnête de croire que c’est une extrême droite résiduelle en Angleterre qui est à la manoeuvre.

C’est tellement plus facile que de se poser des questions sur les causes profondes de ces émeutes qui tiennent au multiculturalisme anglo-saxon et à une immigration tant légale qu’illégale non maitrisée.

On voit des médias occulter totalement l’acte déclencheur de ces émeutes, l’assassinat de trois fillettes par un jeune d’origine rwandaise, et ne voir dans ces événements  que des « ratonnades » de l’extrême droite !

Comme par exemple ce tweet de LCI :

Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il est certain que, si rien n’est fait – et rien ne sera fait – la guerre civile qu’annonce Elon Musk arrivera aussi en France !

Voici une tribune de François-Joseph Schichan publiée dans Le FigaroVox qui rétablit des vérités que certains médias ne veulent pas voir :

« Les émeutes de Southport montrent combien
nos sociétés sont fracturées par l’immigration de masse »

Les violentes émeutes anti-immigration au Royaume-Uni sont le résultat de l’incapacité de la classe dirigeante à traiter politiquement la question de l’immigration, analyse François-Joseph Schichan, ancien diplomate au Royaume-Uni.

Les émeutes anti-immigration au Royaume-Uni révèlent au grand jour les divisions profondes de la société britannique sur la question migratoire et l’incapacité de la classe politique à y apporter des réponses. Le meurtre des trois fillettes à Southport par un fils d’immigrés rwandais, qui a provoqué ces émeutes, a été l’étincelle tragique au sein d’une société devenue une véritable poudrière. Au cours des dernières décennies, le Royaume-Uni a connu une immigration de masse qui a peu d’équivalents parmi les grands pays démocratiques occidentaux. Jamais la population britannique n’a été consultée sur ce choix délibéré qu’ont fait tous les gouvernements successifs, conservateurs comme travaillistes. 

Malgré la promesse du Brexit de « reprendre le contrôle » des frontières pour limiter l’immigration, c’est en 2023, sous un gouvernement conservateur, qu’a été battu le record d’entrées légales nettes au Royaume-Uni, qui se chiffre à près de 700.000 individus. Cette immigration massive a été imposée aux Britanniques. Quiconque s’y opposait était – et est toujours – qualifié de raciste. Pendant longtemps, le Royaume-Uni a connu des niveaux élevés d’immigration sans, semble-t-il, en payer les conséquences. Contrairement à la France, le pays offrait l’image d’un multiculturalisme heureux, avec ses communautés immigrées visibles mais intégrées. 

En réalité, les divisions internes à la société britannique augmentaient peu à peu en intensité. Ce multiculturalisme heureux en apparence a eu un prix élevé : celui des renoncements successifs aux valeurs démocratiques – par exemple en laissant la loi islamique s’appliquer en partie dans certains quartiers ou encore en faisant preuve d’une tolérance coupable à l’égard de certains islamistes radicaux. D’une manière générale, le Royaume-Uni a donné de plus en plus de droits exceptionnels aux nouveaux arrivants, tout en sanctionnant socialement ceux qui s’opposaient à l’immigration. Cette tension ne pouvait qu’aboutir au point de rupture où nous sommes aujourd’hui.

Face aux émeutes, le nouveau premier ministre britannique, élu il y a à peine un mois, a eu raison de s’impliquer et de s’exprimer à plusieurs reprises pour tenter de calmer les esprits et de faire revenir l’ordre. Mais ses interventions ont eu l’effet inverse : en refusant de nommer le problème sous-jacent à ces émeutes et en limitant la question posée par les meurtres tragiques de ces trois fillettes à un problème lié à « l’extrême droite », Keir Starmer a nié la souffrance légitime d’une grande partie de la population de l’Angleterre. Pour le gouvernement travailliste, la responsabilité des émeutes est attribuée tour à tour à Nigel Farage, à l’extrême droite, à Vladimir Poutine, aux réseaux sociaux – mais jamais à la cause réelle des émeutes, c’est-à-dire l’immigration de masse.

Keir Starmer ( gauche travailliste) a rendu l’extrême droite responsable des émeutes :

Le gouvernement entend déployer des moyens démesurés pour stopper ces émeutes – surveillance massive, assignations à résidence, censure sur les réseaux sociaux, mobilisation totale du système judiciaire et carcéral.

Cette détermination à « punir l’extrême droite » tranche avec l’impuissance à traiter le problème sous-jacent.

Keir Starmer, qui vient d’être élu, ne peut certainement pas être tenu pour directement responsable des incidents de Southport.

Mais il incarne une certaine élite dirigeante qui prône depuis des décennies l’immigration de masse.

Lui et son gouvernement, ainsi qu’une grande partie de l’opposition conservatrice, ont une incapacité idéologique à parler de la réalité telle qu’elle se présente aujourd’hui. 

Le problème fondamental de cette situation est que, au Royaume-Uni, cette colère ne trouve pas de débouché politique et électoral. Les travaillistes comme les conservateurs ont poursuivi la même politique en faveur de l’immigration de masse malgré les messages clairs envoyés par l’électorat britannique, notamment lors du référendum sur le Brexit, en 2016. Or, les peuples se révoltent lorsqu’ils ne se sentent pas écoutés. La situation actuelle au Royaume-Uni n’est peut-être pas le début d’une guerre civile, comme certains l’affirment, mais constitue un avertissement sur les conséquences de l’immigration de masse sur nos sociétés démocratiques occidentales. 

Le modèle britannique du multiculturalisme, comme le modèle français, a échoué sur toute la ligne.

L’immigration de masse détruit la confiance entre les individus, qui est l’un des biens communs fondamentaux de nos démocraties. Elle transforme des sociétés cohérentes en sociétés incohérentes.

Cela aboutit à la fragmentation sociale dont les émeutes de ces derniers jours sont un triste symptôme.

Se limiter à une répression contre ceux qui mettent en évidence cette réalité, comme le fait aujourd’hui le gouvernement britannique, ne peut que renforcer le problème. Maintenir l’ordre est un objectif légitime et nécessaire, mais il importe surtout de traiter les causes de ce malaise profond. Si nos gouvernements, au Royaume-Uni comme en France, ne se consacrent pas à cette tâche urgente, alors les événements qui ont débuté à Southport nous montrent à quoi pourrait ressembler le monde de demain.

François-Joseph Schichan pour Le FigaroVox.

La tension monte entre les communautés et la violence est également du côté des immigrés comme en témoigne cette vidéo du passage à tabac d’une jeune britannique :

La police est accusée de coopérer avec les migrants contre les manifestants :

Merci de tweeter cet article :





2 Réponses à “Emeutes aujourd’hui en Angleterre, demain en France ?”

  1. Faibles et lâches avec les forts, fort avec les faibles…
    Comme en france.

    Comme tout est commode… un probleme ? c’est l’extreme droate…

    C’est le mensonge permanent, depuis des années.

    Les emeutiers cassent tout, d’origine etrangere ou descendant de migrant ?
    ce sont des gens qui souffrent…Et il faut les comprendre…
    L’inverse,
    se sont des blancs, se sont des tueurs nés, des nazi, l’extreme droate… et il faut les combattre a l’extreme.

    Pendant ce temps, les egorgements, les agressions se poursuivent grace aux gouvernements, avec a la clé, des marches blanches ou roses, selon le genre…

    Avec l’aide de medias complice du mensonges a faire vomir des animaux.

Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *