Et si le réchauffement climatique était bon pour la planète

Publié par le 13 Juil, 2024 dans Blog | 3 commentaires

Et si le réchauffement climatique était bon pour la planète

Je reconnais le côté provocateur du titre de cet article.

Mais il faut bien attirer et retenir le lecteur …

C’est le sulfureux et non politiquement correct Silvano Trotta qui a fait connaitre sur X une étude sur le réchauffement climatique qu’il présente comme ça :

Encore une étude que les médias
subventionnés vont cacher.

Elle suggère que des niveaux plus élevés de CO2 dans l’air et un climat généralement plus chaud font plus de bien que de mal à l’humanité. Selon les auteurs, ce sont plutôt les périodes froides comme le dernier petit âge glaciaire qui ont de nombreux effets négatifs, entraînant misère, morts, famines.

Je rappelle que le froid tue 10 fois plus de personnes dans le monde chaque année, que le chaud. Mais le froid ne peut être taxé ….

Voici une traduction du résumé de l’article original publié dans la revue : The American Journal of Économics and Sociology :

Etude : le CO2 et un climat plus chaud ne sont pas problématiques, mais positifs

Avant le milieu du XIXe siècle, la Terre était en proie au Petit Âge Glaciaire. Depuis, les températures ont tendance à augmenter en moyenne. Dans le même temps, les émissions humaines de dioxyde de carbone (CO2) ont augmenté et l’intérêt des scientifiques s’est tourné vers l’ampleur des contributions relatives du CO2 anthropique et des forces naturelles au réchauffement.

Le Groupe de travail II (WGII) du sixième rapport d’évaluation du GIEC (AR6) affirme que le changement climatique ou le réchauffement climatique d’origine humaine est dangereux. Selon le rapport :

le changement climatique induit par l’homme … a provoqué des impacts négatifs généralisés ainsi que des pertes et des dommages associés à la nature et aux populations, au-delà de la variabilité naturelle du climat. … L’augmentation des extrêmes météorologiques et climatiques a entraîné des impacts irréversibles, car les systèmes naturels et humains sont poussés au-delà de leur capacité d’adaptation (degré de confiance élevé) » (GIEC, 2022a, p. 9).

Les rapports AR6 WGI et WGII ​​mesurent le changement climatique comme le réchauffement climatique depuis 1750 ou 1850. La période précédant ces dates est communément appelée « période préindustrielle ». Le Petit Âge Glaciaire, une expression rarement utilisée dans AR6, s’étend d’environ 1300 à 1850. C’était une période très froide et misérable pour l’humanité, avec de nombreuses conditions météorologiques extrêmes bien documentées dans les archives historiques de tout l’hémisphère Nord. C’était aussi une époque de famines et de pandémies fréquentes. On peut dire que le climat d’aujourd’hui est meilleur qu’il ne l’était à l’époque, pas pire.

Néanmoins, le GIEC affirme que les événements météorologiques extrêmes sont pires aujourd’hui que par le passé, mais les observations ne confirment pas cette hypothèse. Certains événements météorologiques extrêmes, comme la superficie des terres soumises à une sécheresse extrême (Lomborg, 2020), diminuent au lieu d’augmenter. À l’échelle mondiale, l’incidence des ouragans ne montre aucune tendance significative (GIEC, 2013, p. 216 ; Lomborg, 2020).

Les observations ne montrent aujourd’hui aucune augmentation des dommages ni aucun danger pour l’humanité en raison de conditions météorologiques extrêmes ou du réchauffement climatique (Crok & May, 2023, pp. 140-161 ; Scafetta, 2024). L’atténuation du changement climatique, selon l’AR6, signifie réduire l’utilisation des combustibles fossiles, même si ceux-ci sont encore abondants et peu coûteux. Étant donné que le climat actuel est sans doute meilleur que le climat préindustriel et que nous n’avons observé aucune augmentation des conditions météorologiques extrêmes ou de la mortalité climatique, nous concluons que nous pouvons prévoir de nous adapter à tout changement futur. Tant qu’un danger n’est pas identifié, il n’est pas nécessaire d’éliminer l’utilisation des combustibles fossiles.

Andy May et Marcel Croq pour The American Journal of Économics and Sociology.

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3 Réponses à “Et si le réchauffement climatique était bon pour la planète”

  1. A contrario, l’optimum romain et le médiéval furent des périodes fort bénéfiques pour les populations.

    • Et il faisait plus chaud que maintenant,
      alors que l’ere industrielle n’a commencé que vers la fin des années 1800.

      Preuve qu’il peut y avoir un rechauffement pour des raisons non completement identifiés par le giec, organisme assez politisé.

  2. Ce que le monde pseudo intellectuel ne dit pas,
    c’est que
    les glaces dans l’antarctique ont repris une remontée depuis une dizaine d’années,
    et que la fonte des glaces montrée si souvent a la TV,
    n’est que sur une faible partie de ce continent et non sur tout le continent.

    Toujours aussi franc a goche…

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