Feux de Los Angeles : l’incendiaire, c’est le progressisme

Publié par le 23 Jan, 2025 dans Blog | 1 commentaire

Feux de Los Angeles : l’incendiaire, c’est le progressisme

La Californie est le temple du progressisme et ce sera le dernier état à plier devant le reflux de la vague wokiste dont l’élection de Trump est un formidable marqueur.

Les principes du DEI (Diversité, Equité et Inclusion) sont appliquées en Californie avec un zèle extrême.

On pourrait penser qu’en tête des critères de recrutement des soldats ou des pompiers, les qualités humaines et athlétiques prédomineraient. C’est mal connaitre les diktats imposés par le wokisme, considéré, outre-atlantique, comme une religion.

Alors quand on recrute les soldats du feu selon des critères de race (il faut moins de blancs), de genre (trans bienvenus) et d’orientation sexuelle, on ne doit pas s’étonner si l’on n’atteint pas une qualité optimale.

Il ne s’agit pas de considérer qu’un noir, trans et gay, est moins compétent pour combattre le feu qu’un blanc, homme et hétéro, mais juste qu’en imposant des quotas de « minoritaires », on élimine forcément des compétences ! C’est de la pure statistique !

C’est ce qui s’est passé dans la ville de Los Angeles, ravagée par de graves incendies.

Dans cet article, l’IREF pointe les dégâts de l’idéologie woke qui règne en Californie :

Les feux de Los Angeles révèlent la faillite du progressisme

Les Californiens découvrent brusquement la réalité : leur idéologie écologiste et leurs pseudo-politiques « vertes » ne leur servent à rien. CNN a beau rabâcher que les effrayants et dévastateurs incendies de ces derniers jours « sont le résultat du réchauffement climatique », la réalité est plus prosaïque. Les autorités de Los Angeles se sont tout simplement révélées incompétentes. Leur dogmatisme vert, parfaite méthode de marketing électoral pour profiter du sentiment de culpabilité de citoyens qui passent leur vie en voiture sur des autoroutes urbaines mais veulent vivre à la campagne dans de jolies maisons de bois nichées dans des canyons sauvages, est pris en flagrant délit d’impuissance.

Les boucs émissaires habituels ont beau être vilipendés par les médias « progressistes », ce n’est pas la faute du lobby des hydrocarbures si le réservoir de 444 millions de litres d’eau de Santa Ynez, dans le quartier de Pacific Palisades, était vide depuis un an. Ce n’est pas la faute des émissions de carbone par une industrie capitaliste irresponsable si les bouches à incendie n’ont pas fonctionné. Ce n’est pas Donald Trump qui est fautif pour le non-pré déploiement de camions citernes dans les zones clairement identifiées depuis plusieurs jours comme vulnérables au vent chaud et violent de Santa Ana, qui souffle sur le sud de la Californie depuis des siècles.

La priorité donnée à la « diversité » dans le recrutement des pompiers n’a pas été d’un grand secours

Ce n’est pas la faute de l’industrie automobile si les pompiers de Los Angeles sont sélectionnés depuis plusieurs années pour leur genre, leur race (non-blanche) et leurs préférences sexuelles. La priorité donnée à la « diversité » dans leur recrutement par les élus de Los Angeles, avec l’approbation béate des bobos de Hollywood, n’a pas été d’un grand secours pour pallier les énormes lacunes de la municipalité politiquement correcte de la Cité des anges. Ce sont au contraire les camions citerne à moteur diesel bien polluant qui, en sillonnant les routes de la ville jour et nuit, ont permis de limiter les dégâts.

En 2022 et 2023, des quantités record de pluie se sont abattues sur le sud californien. Une explosion naturelle de végétation s’en est suivie. À partir d’avril 2024, les pluies ont cessé. Les broussailles et arbres, exempts de tout entretien sur les recommandations des associations locales écolo, soucieuses de « préserver la nature » et l’habitat des créatures à poils et à plumes des canyons de Los Angeles, se sont desséchés. Résultat : lorsque les vents de Santa Ana se sont réveillés, les feux accidentels, ou criminels, se sont révélés extrêmement difficiles à maîtriser.

Est-ce la faute des forces coloniales anti-woke si Karen Bass, maire de Los Angeles, au lieu de rester à pied d’oeuvre alors que tous les experts sonnaient l’alarme devant le risque de feux, est allée au Ghana célébrer la solidarité afro-américaine avec une délégation de l’administration Biden ?

Tout le modèle « progressiste » californien est dans une impasse

Quant à la réglementation absurde de l’assurance, qui a jusqu’au mois dernier empêché les compagnies de fixer leurs primes en fonction des risques effectifs d’incendie, pour les obliger à se baser uniquement sur les incendies passés, ce n’est pas le Parti républicain qui l’a imaginée.

De toutes les grandes métropoles contrôlées par les démocrates Los Angeles est celle qui se vide le plus vite de ses habitants. Plus de 30.000 personnes quittent le comté tous les trimestres, lassées des impôts élevés, du coût de la vie exorbitant et du wokisme triomphant. C’est en fait tout le modèle « progressiste » californien qui est dans une impasse. Les incendies de janvier 2025 vont accélérer l’exode.

La Californie est un État de parti unique.

Les Républicains sont largement écartés de tous les postes municipaux, administratifs et judiciaires dans les grandes villes. Les démocrates contrôlent tout le Golden State. C’est le modèle rêvé qu’à l’instar d’une Kamala Harris par exemple, ils voudraient copier dans le reste des États-Unis. Il exclut hélas tout débat au profit d’une unanimité confortablement woke qui conduit à des catastrophes comme celle de feux de Los Angeles.

Le plus bel aveu d’échec de la caste « progressiste » qui gouverne la Californie vient de Gavin Newsom. Le très correct gouverneur a compris qu’il faudrait très vite reconstruire les milliers de maisons, immeubles et commerces détruits : L.A. est censé accueillir les Jeux Olympiques en 2028 … Et l’ancien maire de San Francisco, qui célébrait hier la destruction de barrages conçus pour irriguer et retenir la précieuse eau de pluie venue du nord de la Californie, a promptement suspendu toutes les réglementations environnementales qui découragent en temps normal les professionnels de la construction et du logement.

À Washington, où souffle le vent froid du trumpisme, le désastre qui accable Los Angeles ne laisse pas indifférent. Plusieurs leaders républicains ont déjà fait savoir qu’ils souhaitaient attacher nombre de conditions à l’octroi de crédits spéciaux pour aider Los Angeles à reconstruire les quelque 10.000 structures réduites en cendres. Cette prise de position a immédiatement fait hurler lesDémocrates. Donald Trump, qui ne se prive pas  d’accuser les autorités californiennes d’être largement responsables du cataclysme, se rend sur place cette semaine pour constater les dégâts.

Nous allons faire appel aux meilleurs entrepreneurs en bâtiment du monde … Ensemble nous allons reconstruire Los Angeles en mieux, de manière encore plus belle qu’avant.

proclame le nouveau président. Pour autant, Gavin Newsom et Donald Trump sont à couteaux tirés. Le premier, ancien maire de San Francisco qui rêve de la Maison-Blanche, s’est distingué, depuis l’élection du second, dans la préparation d’un long combat avec la nouvelle administration. Il a passé un accord avec les leaders de l’Assemblée et du Sénat à Sacramento, pour « isoler de Trump » la Californie.

Il a ainsi obtenu que 50 millions de dollars soient mis de côté pour défendre et bloquer en justice les expulsions d’immigrés clandestins promises par la Maison- Blanche.

P.-E. Ford pour l‘IREF.

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Une réponse à “Feux de Los Angeles : l’incendiaire, c’est le progressisme”

  1. Avec les pseudo progressistes tout est ultra politisé meme la securité des citoyens qui passe apres l’ideologie.

    Avec les pseudo progressistes, la vie des citoyens passe apres l’ideologie…

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