Je reprends ce titre de l’article de Boulevard Voltaire que je relaye aujourd’hui tout en précisant que le vocable « Charlot » se référe aux « bidasses en folie » et non pas au Charlot des « Temps modernes » !
Viré par la porte en 2017 pour cause d’incapacité à se représenter, François Hollande tente misérablement de revenir par la fenêtre en s’alliant avec les infâmes antisémites et pro-islamistes de la France Insoumise.
Il se trouve que l’ancien couple formé par Normal 1 er et Notre-Dame du Poitou a refait parler de lui – pas spécialement en bien ! – chacun de leur côté, sur des plateaux de télévision.
C’est ce que relate cet article de Boulevard Voltaire :
Honte à vous, François Hollande et
Ségolène Royal … Assez de mensonges !
Ce dimanche était la journée médiatique de deux has been de la politique française ; deux chevaux de retour qui piaffent : l’ancien couple Royal-Hollande, qui voudrait bien revenir sur le devant de la scène. Ils étaient respectivement invités de BFM TV et de France 5 : l’occasion, pour les Français, d’entendre déverser, sur fond d’obsèques de Jean-Marie Le Pen, des mensonges et des contre-vérités tous plus énormes les uns que les autres.
Commençons par le faux débonnaire François Hollande. Fidèle de Mélenchon comme toute la bande du PS, idiot utile du NFP sans qui il n’aurait pu reposer ses fesses sur les bancs de l’Assemblée, c’est un homme prêt à toutes les compromissions dans l’espoir de revenir en 2027 à l’Élysée, oubliant dans quelles conditions il y est arrivé et comment il en est parti. Et pour cela, tout est bon à dire et à mentir.
François Hollande, plus Charlot que Charlie ?
Rappelons, en effet, que François Hollande n’était pas, loin s’en faut, le premier choix du PS, en 2012. Sans la pitoyable histoire du satrape jouisseur du FMI, son ami Dominique Strauss-Kahn, il n’aurait jamais remporté l’Élysée. Si bien qu’il l’a quitté par la (toute) petite porte.
Qu’importe, il pérore. Refait l’Histoire. Invité d’En société, ce dimanche sur France 5, il rejoue ainsi 2002 : « Lionel Jospin réussit économiquement, donc on se dit, puisqu’il réussit économiquement, son gouvernement ne risque rien de la part de l’extrême droite. Eh bien, si ! Parce que le thème qui va être utilisé par Jean-Marie Le Pen, puisque c’est lui qui arrive au second tour pour la première fois, c’est le thème de la sécurité et de l’immigration. » Un thème venu de la Lune, sans rapport avec la réalité, à l’en croire, mais qui va quand même changer la face du monde. Et depuis, « chaque fois que la gauche est au pouvoir, elle est confrontée à cette bataille que lui livre l’extrême droite ». Et de déplorer « une diffusion dans l’électorat, aujourd’hui, des idées de l’extrême droite ».
Et la diffusion de l’insécurité, du terrorisme islamique, les attaques incessantes contre les représentants de l’État, ça lui parle ? A-t-il oublié, en cette semaine où l’on commémorait les attentats de 2015, que c’est lui, François Hollande, qui menait la manifestation monstre, dans les rues de Paris ? On l’a compris, François Hollande n’est pas Charlie, ce n’est qu’un charlot !
Emporté par l’enflure du verbe, il pousse le bouchon encore plus loin : « Cette mutation qui s’est produite dans les année 80 avec Jean-Marie Le Pen […] c’est finalement ce qui a produit toutes les extrêmes droites en Europe. […] Maintenant, l’extrême droite est un phénomène européen. Et quand je dis européen, j’ai presque tort. C’est un phénomène mondial puisque, aux États-Unis, d’une certaine façon, il y a du Le Pen dans Trump. Il y a une façon de provoquer, il y a une façon de nier l’Histoire, il y a une méthode. »
Nier l’Histoire, c’est en effet une méthode
Une méthode d’ailleurs appliquée à la lettre par la mère de ses enfants, Ségolène Royal. Celle dont « la bravitude » est sans limites, de la muraille de Chine aux pôles en passant par les marais du Poitou. Madame Royal rêve, elle aussi, de revenir en politique. Deux fois cet automne, elle a voulu faire don de sa personne à la France, plus exactement à Emmanuel Macron, qui l’a dédaignée. Fin août, elle se disait « disponible pour Matignon », voulant « essayer de constituer un gouvernement d’union ». Rebelotte en novembre pour remplacer Michel Barnier ; cette fois, Ségolène Royal pose sa candidature pour « toutes les femmes et petites filles ».
Ségolène Royal : « On a une dette morale envers l’Algérie… La France s’est enrichie sur l’Algérie. » pic.twitter.com/kRvLmR6oLt
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 12, 2025
Dotée d’une grandeur d’âme qui force le respect, Madame Royal a expliqué hier, sur le plateau de BFM TV, combien l’Algérie avait raison. « On a une dette morale à l’égard de l’Algérie car la colonisation est un ensauvagement », dit-elle, « la décolonisation en Algérie a été atroce. » Elle poursuit : « On évoquait encore, récemment, les actes de torture de Jean-Marie Le Pen [sic] », comme s’il s’agissait d’une vérité d’évidence, bien que cela n’ait jamais été prouvé, « et, donc, il ne faut pas oublier les dégâts que nous avons commis sur ce territoire que nous avons colonisé parce qu’il y avait des ressources. » Quant au sort de Boualem Sansal, ce n’est pas si important, pour elle, car Il ne faut pas « stigmatiser la totalité d’un pays à partir d’un seul cas ».
Ces propos sont scandaleux. Que Ségolène Royal aille donc lire Bernard Lugan, spécialiste incontesté de l’Afrique, qui écrit dans son Algérie, l’Histoire à l’endroit (BL Éditions) : en 1962, la France a légué à l’Algérie 54.000 km de routes et pistes, 31 routes nationales, 4.300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, 23 ports aménagés, 34 phares maritimes, une douzaine d’aérodromes, des centaines d’ouvrages d’art, des milliers de bâtiments administratifs, casernes etc. Alors, on parle de dette ?
Marie Delarue pour Boulevard Voltaire.
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