La cinquième colonne de l’islamisme

Publié par le 14 Oct, 2017 dans Blog | 0 commentaire

La cinquième colonne de l’islamisme

Vous l’avez sans doute remarqué mais, en ce moment, l’islam et l’islamisation de la France tiennent un rôle prépondérant dans ce blog  …

Il est vrai qu’après la création de mon premier blog (Je suis stupide, j’ai voté Hollande), j’avais mis beaucoup de temps à oser parler de l’islam. Je craignais alors la violence des commentaires, notamment sur la page Facebook de promotion du blog.

Il faut dire que la gauche et les médias ont toujours tout fait pour minimiser les problèmes dus à l’immigration musulmane et interdire tout débat sur le sujet.

Petit à petit, je me suis convaincu que l’islamisation de la France était le premier danger qui nous guettait !

Le Figaro Magazine a publié un dossier accablant sur toutes les forces qui, en France, montrent une complaisance coupable vis à vis de l’islam et pratiquent un laxisme qui favorise le communautarisme. Ce dossier est très complet et documenté. Aussi je le présenterai en 4 articles successifs :

  1. Le noyau dur des associations musulmanes,
  2. Les intellectuels,
  3. Les relais médiatiques,
  4. les politiques.

Voici le premier chapitre du dossier :

L’islamosphère : enquête sur les agents d’influence de l’islam

1 – Le noyau dur des associations musulmanes

Intellectuels, responsables politiques ou acteurs associatifs, ils investissent l’espace médiatique. A leurs yeux, le musulman incarne la figure de l’opprimé et il importe de le défendre contre « l’homme blanc  », qu’ils accusent de toutes les fautes.

Peu importe l’origine, la religion, la couleur de peau ou le sexe. L’islamosphère est un club dont les membres se cooptent selon un seul critère : la lutte contre l’oppresseur, à savoir l’homme blanc ou, à l’occasion, la femme blanche de plus de 50 ans, et leurs complices arabes. Ils honnissent Alain Finkielkraut, dont ils dénoncent régulièrement l’« hystérie » contre l’islam,

Elisabeth Badinter, qui a le culot de « ne pas craindre d’être traitée d ‘islamophobe », et peut- être plus encore Kamel Daoud,  coupable, entre autres méfaits, d’avoir dénoncé « la misère sexuelle dans le monde arabo-musulman, le rapport malade à la femme » après les agressions de la nuit du Nouvel An à Cologne, en 2016.

L’islamosphère étend son influence dans le monde intellectuel, politique, dans les médias et les réseaux associatifs. Elle a ses rendez-vous annuels, comme les Y’ a bon Awards. Sous couvert de « distinguer » les auteurs de propos racistes, cette cérémonie s’est muée en tribunal médiatico-mondain de l’« islamophobie  ».Le « camp d’été anticolonial » est également très prisé, même s’il est « réservé uniquement aux personnes subissant à titre personnelle racisme d’Etat en contexte français », autrement dit, s’il est interdit aux Blancs.

Le noyau dur

Les membres de l’islamosphère entretiennent des liens à géométrie variable avec les organisations musulmanes de France, elles-mêmes travaillées par la montée du fondamentalisme. Ces associations, censées organiser le culte et représenter une « communauté » en plein essor évaluée entre 4 et 7 millions de personnes, étaient à l’origine regroupées par nationalités. C’était ce que l’on appelait « l’islam consulaire », avec quatre organisations principales :

  • la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris, proche de l’Algérie;
  • la Fédération nationale des musulmans de France et sa branche dissidente :
  • le Rassemblement des musulmans de France, soutenus par le Maroc;
  • le Comité de coordination des musulmans turcs de France, sous l’influence d’Ankara.

Ce quadrillage historique a progressivement perdu de son emprise, notamment du fait de la poussée de trois formes de fondamentalisme.

  • Le plus ancien est celui des pays du Golfe comme l’Arabie saoudite, qui diffuse le wahhabisme, idéologie religieuse ultrarigoriste, et finance la construction de mosquées, comme celles de Strasbourg, Saint-Denis et Cergy.
  • Plus récemment, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) – rebaptisée Musulmans de France (MDF) en avril dernier – s’est imposée comme un acteur majeur. Fondée en 1983 par des étudiants tunisiens dans la mouvance des Frères musulmans – une organisation d’origine  égyptienne prônant l’instauration d’une société islamique régie par la charia – , l’UOIF est très active sur le terrain social. Son président actuel, Arnar Lasfar, recteur de la mosquée de Lille-Sud, appelle officiellement au respect des valeurs de la République. « Mais grâce à l’UOIF, les Frères musulmans ont réussi leur implantation ici, notamment avec des visées communautaristes, comme l’ouverture d’écoles privées musulmanes », estime Mohamed Louizi, un ancien cadre de cette organisation, auteur du livre Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans (Michalon) .
  • Enfin, la mouvance salafiste, très minoritaire mais la plus radicale, s’est implantée sur le territoire de manière plus souterraine, sans organisation fédératrice. Selon le ministère de l’Intérieur, elle contrôle au moins 120 lieux de culte sur les 2 500 que compte le pays.

Le CCIF

Entre l’islam cultuel et l’islam « citoyen », il existe des passerelles, au premier rang desquelles le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), créé en 2003. Le CCIF, qui revendique 14 000 membres, continue son combat fondateur contre la loi de 2004, qui proscrit le port des signes religieux ostentatoires à l ‘école. Il dénonce aussi celle de 2010, qui a notamment interdit le voile intégral dans la rue, ou encore la loi El Khomri de 2016, qui permet aux employeurs d’imposer une « neutralité idéologique et religieuse » à leurs salariés. Pour le CCIF, ces textes sont des « permis de discriminer  ».

Centré sur la lutte contre les « actes islamophobes », le CCIF les recense à sa manière. Aux agressions et menaces déjà dénombrées par le ministère de l’Intérieur, le CCIF y ajoute des discriminations et cas n’ayant pas forcément fait l’objet de plaintes. « Le CCIF a une conception très large de l’islamophobie » , analyse l’historien du droit Jean-Christophe Moreau, coauteur du livre Islamophobie, la contre-enquête (Plein Jour). Selon lui, le CCIF inventorie des actes selon des critères qui dénotent « un délire de persécution, voire une complaisance à l’égard de l’islam radical », tels que des expulsions d’imams controversés ou des fermetures de mosquées proches de la mouvance salafiste. Depuis les attentats du 13 novembre 2015, le CCIF dénonce la montée d’une « islamophobie sécuritaire ».

Très actif sur les réseaux sociaux avec ses 350 000 soutiens, le CCIF n’a aucun lien officiel avec les organisations musulmanes cultuelles, dont il a longtemps critiqué la relative passivité. Mais ses dirigeants sont régulièrement invités au rassemblement annuel de l’UOIF au Bourget, tandis que l’islamologue suisse Tariq Ramadan, petit-fils du fondateur des Frères musulmans en Egypte, participe à des galas de levée de fonds pour le CCIF.

A suivre : le rôle des intellectuels …

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