C’est Joe Biden :
– le représentant du Camp du bien,
– le défenseur viscéral de l’Etat de droit,
– le donneur de leçons de démocratie,
– le pourfendeur d’un Donald Trump traité de fasciste,
qui vient de commettre un acte que, dans toute démocratie digne de ce nom, on qualifierait de forfaiture.
En effet, le dernier jour de son mandat à la Maison Blanche, Joe Biden a gracié, par anticipation, quatre membres de sa famille et Anthony Fauci, contre qui Donald Trump allait diligenter une enquête pour ses responsabilité dans le fiasco du Covid-19 !
Voici des extraits d’un article du Saker francophone qui dénonce cet acte anti-démocratique :
« Je crois en l’État de droit, mais … »
Biden gracie par anticipation Fauci, Schiff,
Cheney, Milley et les membres de sa famille
En ces heures dévastatrices de la présidence Biden, il a décrété une vaste grâce présidentielle anticipée pour ses divers sbires anti-Trump qui ont réalisé ses basses œuvres (ou celles de ses marionnettistes) au cours des quatre dernières années.
Comme le rapporte Associated Press, il est coutumier de voir un président faire montre de clémence à la fin de son mandat, mais ces actions bénéficient usuellement à des Étasuniens normaux qui ont été reconnus coupables de crimes.
Ici, Biden a fait usage de ce pouvoir de la manière la plus étendue et la plus inédite :
gracier des personnes sur lesquelles on n’a pas encore mené d’enquête.
Accepter cette grâce revient à tacitement reconnaître une culpabilité ou des actes répréhensibles, alors même que les bénéficiaires de cette grâce n’ont pas été formellement accusés du moindre crime.
Voici Biden, en décembre 2020, à l’œuvre pour expliquer que JAMAIS, au grand JAMAIS, il ne pratiquerait de grâce anticipée :
Décembre 2020. Jake Tapper pose des questions au vainqueur des élections présidentielles, Biden, au sujet des rumeurs selon lesquelles Trump pourrait pratiquer des grâces anticipées avant de quitter ses fonctions.
Biden : Jamais vous ne me verrez faire une telle chose. pic.twitter.com/YNyS0Qk9yY
— MAZE (@mazemoore), le 20 janvier 2025
On s’amusait, en 2020, avec le sénateur Chuck Schumer et ces propos de Joe Biden :
Notre nation fonctionne chaque jour grâce à des serviteurs publicsdévoués et désintéressés. C’est le flux vital de notre démocratie.
Pourtant, chose alarmante, les serviteurs publics ont fait l’objet de menaces et d’intimidations pour avoir accompli loyalement leur devoir.
Dans certains cas, certains d’entre eux ont été menacés de poursuites pénales, comme le général Mark A. Milley, le docteur Anthony S. Fauci, ainsi que les membres et l’équipe du Comité Spécial d’Enquête sur l’attaque du Capitole du 6 janvier.
Ces serviteurs publics ont servi notre nation avec honneur et distinction, et ne méritent pas de constituer les cibles de poursuites injustifiées et politiquement motivées.
…/…
Je crois en l’État de droit, et je suis optimiste à l’idée que la force de nos institutions légales finiront par l’emporter sur la politique. Mais les circonstances sont exceptionnelles, et je ne peux pas, en bonne conscience, rester sans rien faire. Des enquêtes sans fondement et politiquement motivées brisent les vies, la sûreté, et la sécurité financière des personnalités ciblées et de leurs familles. Même lorsque ces personnes n’ont rien fait de mal — et ont en réalité pris les bonnes décisions — et finiront par être innocentées, le simple fait de subir une enquête ou des poursuites peut endommager de manière irréparable des réputations et des situations financières.
C’est pour cette raison que j’exerce mon autorité, conformément à la Constitution, pour gracier le général Mark A. Milley, le Dr. Anthony S. Fauci, les membres du Congrès et les équipes qui ont servi au sein du Comité Spécial, ainsi que les agents de police du Capitole et de Washington qui ont témoigné face au Comité Spécial.
En fin de compte, il est ironique de voir tous ces membres de l’establishment opposé à Trump graciés par anticipation le jour même de la plus grande victoire remportée par Trump.
Milley a été soulagé :
Après quarante-trois années de service loyal en uniforme envers notre nation, consacrées à la protection et à la défense de la Constitution, je ne désire pas passer la moindre fraction du temps que le Seigneur m’accordera à vivre à combattre ceux qui pourraient réclamer indûment une compensation pour des offenses imaginaires.
Je ne veux pas que ma famille, mes amis, et ceux avec qui j’ai servi subissent les égarements, les dépenses et l’anxiété qui en résulteraient.
Joe Biden a gracié Milley !
Les condamnations envers cette décision ont commencé presque immédiatement à pleuvoir. Le sénateur du Missouri Eric Schmitt a dynamité la décision de Biden dans les minutes qui ont suivi la nouvelle :
Le gars qui se targuait de ‘protéger les normes’ continue de les défoncer, ainsi que la Constitution, jusqu’à la dernière seconde. Biden est véritablement l’un des pires présidents de l’histoire des États-Unis.
On ne se souviendra de lui que comme le gars qui a été président entre les deux mandats de Trump, a écrit Schmitt sur X.
D’un point de vue juridique …
Une grâce porte une imputation de culpabilité ; accepter cette grâce constitue une confession de cette culpabilité.
Burdick v. United States, 236 U.S. 79 (1915)
— Crowdsource The Truth (@JG_CSTT), le 20 janvier 2025
Sur Polymarket, les traders l’avaient vu venir…
Qu’y a-t-il à en dire ?
Les Nazis « ne faisaient que suivre les ordres », et il en va de même des sbires criminels de Biden, qui viennent tous de recevoir une grâce.
Biden a établi le record présidentiel du plus grand nombre de grâces et de commutations de peines ; il a annoncé vendredi qu’il allait commuer les peines de presque 2500 personnes condamnées pour des délits non violents ayant impliqué des drogues. Il avait précédemment annoncé commuer les peines de 37 personnes sur les 40 qui attendaient dans le couloir de la mort.
Et pour finir…
Ou bien les grâces anticipées sont annulées, ou bien nous instituons une nouvelle tradition voyant chaque président, au moment de quitter ses fonctions, accorder une grâce anticipée à lui-même, à sa famille, et à tous ceux qui ont travaillé pour lui. Cela crée une nouvelle sorte d’Étasuniens, qui sont officiellement au-dessus des lois.
— Mike Solana (@micsolana), le 20 janvier 2025
Est-ce que nous sommes vraiment devenus une république bananière ?
Traduit par José Martí, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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