Les intitiatives de paix d’Orban menacées par l’UE

Dans un précédent article, je notais que Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, profitait au maximum de ses six mois de présidence tournante du Conseil de l’Europe pour dérouler une intense offensive diplomatique.

Orban cherche la paix dans une UE va-t-en-guerre !

J’alertais en outre sur les rumeurs disant qu’Ursula von der Leyen cherchait un moyen pour raccourcir le mandat de six mois de la présidence de Viktor Orban !

Un véritable déni de démocratie européenne !

Voici, en complément, un tweet de Péonia signé Fabrizio Verde qui confirme que mon alerte était justifiée et que la Commission oeuvre en secret pour empêcher Viktor Orban d’avancer vers la paix en Ukraine :

Les attaques contre Orban et le vrai visage de l’UE

Dans un acte qui révèle l’hypocrisie des dirigeants européens soi-disant « bons » et « démocrates », l’Union européenne a choisi d’entraver les efforts de paix du Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui occupe actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Cette affaire révèle une inquiétante velléité guerrière, dictée par Washington, qui a réduit l’Europe à une colonie sans souveraineté.

Neuf jours seulement après son entrée en fonction, Orban a lancé une « Mission de paix 3.0 » se rendant à Kiev, Moscou et Pékin pour rechercher des solutions diplomatiques au conflit en Ukraine. Cependant, cette initiative a suscité le mécontentement de nombreux États membres de l’UE, qui ont accusé le Premier ministre hongrois de déloyauté et d’agir à l’encontre des conclusions du Conseil européen. Bien qu’Orban ait clairement indiqué dans une lettre adressée au président du Conseil européen Charles Michel qu’il n’avait présenté aucune proposition ou opinion au nom de l’UE au cours de ses négociations, ses efforts de paix ont été diabolisés et entravés.

La réaction de l’UE, menée par des personnalités telles que le porte-parole de la Commission européenne, Eric Mamer, et le leader de Forza Italia, Antonio Tajani, a été de dénoncer Orban pour avoir agi sans mandat.

Cette position ignore délibérément le fait qu’Orban essayait de recueillir des informations de première main sur les positions des différents acteurs impliqués dans le conflit, à un moment où le leadership politique américain est limité en raison de la campagne électorale.

Les critiques à l’égard d’Orban se sont intensifiées au point que certains pays, dont l’Allemagne et les pays baltes, envisagent de retirer à la Hongrie la présidence tournante de l’UE. Renew Europe (groupe libéral) a même demandé au Conseil européen d’explorer des moyens juridiques pour mettre fin à la présidence hongroise, en la cédant à la Pologne. Cette proposition, bien qu’elle ne soit encore qu’une hypothèse, démontre l’intention de marginaliser davantage la Hongrie et ses efforts de paix.

L’attitude de l’UE envers Orban est emblématique d’une hypocrisie plus large. L’Europe, qui se proclame bastion de la démocratie et de la liberté, est prête à réprimer toute initiative qui ne s’alignerait pas sur la ligne belliciste imposée par Washington.

Dans un contexte où l’on crie quotidiennement au danger fasciste et à la nécessité de combattre les « dictatures », l’UE elle-même refuse la paix, ignorant la volonté des peuples européens. Ce comportement révèle le vrai visage des soi-disant « bons » dirigeants européens, qui préfèrent perpétuer le conflit plutôt que de rechercher la paix. Il est ironique que, dans une Union européenne qui se targue de lutter pour la démocratie et les droits de l’homme, les efforts d’un membre pour rechercher des solutions pacifiques soient réprimés, démontrant un manque total de souveraineté et une inquiétante tendance au bellicisme.

En conclusion, l’UE devrait soutenir, et non entraver, les efforts de paix du Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Continuer sur cette voie ne fera que révéler davantage l’hypocrisie d’une Union qui, sous prétexte de démocratie et de liberté, préfère suivre aveuglément les directives imposées par Washington, même au détriment de la paix et de la stabilité mondiales.

Fabrizio Verde sur X.