
Quand la presse se montre indifférente, voire se félicite, quand l’un de ses organes est violemment censuré par le pouvoir en place, c’est que la presse est malade.
Ce fut le cas tout récemment, avec la fermeture plus politique qu’administrative de C8, où l’on vit le sinistre petit roquet de BFMTV, Benjamin Duhamel, membre de la dynastie médiatique bien connue, trouver tout à fait normale cette fermeture d’une chaine pour avoir manqué à ses devoirs.
L’Arcom a osé justifier sa censure au nom du pluralisme alors qu’à l’évidence, la fermeture de C8 va réduire le pluralisme et non l’élargir.
Philippe de Villiers, l’un des rédacteurs de la loi de 1986 qui régit le paysage audiovisuel français a rappelé les deux principes de cette loi :
- Le pluralisme doit être respecté au niveau de l’ensemble des chaines de télévision, et non pas sur chaque chaine qui reste libre de sa ligne éditoriale.
- Néanmoins, le pluralisme doit être respecté sur chaque chaine du service public puisqu’elles sont financées par tous les Français.
L’Arcom a failli sur les deux tableaux !
- Elle impose à C8 le pluralisme dans sa ligne éditoriale,
- Elle ferme les yeux sur le biais idéologique qui sévit sur les chaines publiques.
Les médias en France, globalement, ont perdu toute déontologie et servent la soupe au Système en place. Ils ne méritent que notre mépris.
Chaque année, Jean-Yves Le Gallou, le fondateur du site Polemia, leur décerne les célèbres Bobard d’Or pour lesquels les favoris pullulent dans les médias de gauche.
Raphaelle Claisse, dans cet article de Boulevard Voltaire, dévoile le palmarès 2025 :
Bobards d’or 2025 : l’AFP, France TV
et Le Monde sur le podium
Une statuette dorée est remise aux meilleurs menteurs médiatiques ayant servi la propagande mainstream.
Chaque année, aux Victoires de la musique, à la cérémonie des César, au festival de Cannes, le gratin bobo s’autocongratule, se couvre de prix et de distinctions artistiques … Et chaque année, aussi, depuis quinze ans, Jean-Yves Le Gallou se prête à l’exercice. Mais il ne s’agit pas de récompenser un acteur sous OQTF, un film sulfureux ou un artiste woke. Organisée par Polémia, présentée par TVL et Radio Courtoisie, la cérémonie des Bobards d’or est l’occasion de remettre une statuette dorée aux meilleurs menteurs médiatiques ayant marqué l’année à coups de « propagande et de manipulations ». Les trois Bobards (or, argent et bronze) ont été attribués par le public, au moyen d’un vote à main levée, choisis parmi 12 bobards présélectionnés.
Le podium : que du lourd
Pour la XVIe édition des Bobards d’or, l’AFP repart avec l’or. En cause, selon le grand jury de la cérémonie, la négation de l’existence de « francocides ». Pour exemple flagrant : le meurtre du jeune Matisse. L’AFP s’est bien gardée de révéler l’origine de l’agresseur, allant jusqu’à développer le discours selon lequel le jeune Matisse aurait ouvert lui même les hostilités en lançant une injure raciste à son meurtrier qui n’aurait eu d’autres choix que défendre son honneur. Finalement, le parquet a écarté cette hypothèse. Pour le jury, l’AFP ment en cela qu’elle omet volontairement des détails importants des « francocides », tels que la nationalité du criminel, pour tromper son audience et, à force, empêcher toute prise de conscience collective.
Ne déméritant pas, mais tout de même seconds ex-aequo : Le Monde et France TV, pour le même bobard. Un mensonge d’envergure, mais plus c’est gros, plus ça passe. Il s’agit d’un tableau ayant marqué la France entière : la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, cet été. Alors que cette grande parade se devait être un reflet de la France dans le monde, le metteur en scène de ces festivités, Thomas Jolly, a réussi, entre autres exploits, à humilier la religion catholique en mondovision. Sur la passerelle Debilly, Philippe Katerine accompagnés de drag-queens et de danseurs ont reproduit la Cène, sujet de tableau mais surtout repas sacré entre tous pour les quelque 38 millions de chrétiens en France. Face au tollé presque général, certains médias (France TV et Le Mondeen tête) n’ont pas tardé à faire marche arrière quant à l’inspiration : il ne s’agit plus de la Cène du Jeudi saint mais bien du banquet de Bacchus … Plus c’est gros, plus ça passe !
Les cartes Vitale fatales à Borne
La troisième place revient à Léa Salamé et France TV, encore. Cette fois-ci, le Bobard de bronze ne vient pas du média lui-même mais d’une invitée : Élisabeth Borne. Sur le plateau de Quelle Époque !, l’ex-Premier ministre tentait par tous les moyens de convaincre l’opinion du bien-fondé de la loi de finances. Il fallait alors inquiéter les Français afin de les persuader de la nécessité de cette loi. Face à Léa Salamé, Élisabeth Borne assurait que sans cette loi, les cartes Vitale ne fonctionneraient plus, les retraites ne seraient plus versées … Les faits parlent d’eux-mêmes : la loi n’a pas été adoptée. Pourtant, les cartes Vitale fonctionnent encore, preuve d’un bobard bien mérité !
Contactés par BV, ni l’AFP, ni Le Monde, ni France TV ne nous ont répondu. Trop modestes, sans doute.
Raphaelle Claisse pour Boulevard Voltaire.




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