Qui peut encore avoir un doute sur le positionnement politique de Macron sur l’axe gauche-droite ?
En tout cas, nous à droite, il y a longtemps que nous l’avons rangé dans le camp de nos adversaires de gauche.
Certes, sur le plan économique, on a vu, au début, quelques mesures libérales mais la gestion du covid et le « quoi qu’il en coûte » l’aura remis à sa place parmi la gauche dépensière et pro-assistanat.
Quant aux mesures sociétales, on est en présence d’un représentant convaincu du progressisme le plus dévastateur.
On reconnait aussi un président de gauche par son respect tout relatif de la liberté d’expression, ce qu’il aura montré durant ses deux mandats, en approuvant, de plus, les mesures européennes prises contre cette liberté (cf le Digital Services Act).
Une toute dernière nomination de Macron prouve, une nouvelle fois, son arrogance et son mépris total du peuple. C’est celle d’un socialiste grand teint à la présidence de l’Arcom, le bras armé du pouvoir pour juguler la parole de la droite.
C’est l’objet de cet article du blog de Patrice Gibertie :
Macron nomme un socialiste ( 4 cabinets socialistes),
fils et petit fils de socialistes pour diriger l’ARCOM
et assurer la neutralité des média
La succession à la tête de l’Arcom se précise. Emmanuel Macron a donné le nom de son favori pour prendre la tête de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, régulateur des médias en France. Il s’agit de Martin Ajdari,
Martin Ajdari est le fils de Martine Buron, ancienne députée PS au Parlement européen et maire de Châteaubriant, et le petit-fils de l’ancien ministre des finances, Robert Buron.
De 2000 à 2002, il fut membre du cabinet de Laurent Fabius, ministre des finances, et de Florence Parly, secrétaire d’Etat au Budget où il fut conseiller technique chargé de l’agriculture.
Il a ensuite été directeur général délégué aux ressources et secrétaire général de France Télévisions (2010 à 2014), avant d’être nommé directeur du cabinet de la ministre de la culture et de la communication (Aurélie Filippetti puis Fleur Pellerin), puis directeur général des médias et des industries culturelles au sein de ce ministère (2015). Il avait été candidat à la présidence de Radio France en 2014.
Si son nom est validé par l’Assemblée nationale et le Sénat, Martin Ajdari qui, à 55 ans, a occupé des fonctions dirigeantes dans plusieurs institutions culturelles et dans des médias audiovisuels, remplacera Roch-Olivier Maistre, qui doit quitter ses fonctions le 2 février 2025.
Patrice Gibertie.
Que doit-on attendre de cette nomination ?
Rien de bon, assurément, pour le peuple de droite !
En prévision des futures élections présidentielles, CNews restera dans le collimateur de l’Arcom et peut s’attendre à une avalanche d’amendes pour tenter de modérer ses ardeurs droitières.
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