Philippe de Villiers, Président !

Publié par le 7 Avr, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Philippe de Villiers, Président !

Chaque vendredi, à 19H, nous sommes entre 800 000 et 1 million de téléspectateurs à nous installer devant CNews,  pour recevoir notre dose d’amour de la France.

J’évoque bien sûr l’émission de Philippe de Villiers, un homme unique en son genre, un véritable phare dans l’obscurité, un homme encore debout dans un paysage politique dévasté comme celui de la France après les deux calamiteux mandats de Macron.

Ce que Montaigne avait appelé : un honnête homme !

Mon titre est volontairement provocateur et, je le sais, irréaliste. Pourtant, c’est le seul homme politique actuel qui a une hauteur de vue, une vision et un amour de la France digne de ceux du général de Gaulle.

Les Français sont trop conformistes et trop incultes pour l’élire. Les politiciens qui ne lui arrivent pas à la cheville n’ont que mépris pour lui alors qu’ils devraient l’admirer.

Aujourd’hui, c’est un hommage particulier que je veux rendre à Philippe de Villiers. J’ai trouvé sa prestation du vendredi 4 avril 2025 particulièrement brillante et notamment toute sa diatribe contre les élites qu’il déclare « en sécession ».

Voici le verbatim de la partie de l’émission consacrée au populisme et aux élites mondialisées:

A propos du populisme …

On a vécu la sécession des élites. Depuis longtemps, les élites françaises ont été nourries au lait de la culture post-nationale. Elles ont retrouvé l’instinct censitaire. Elles se tournent vers le monde. Elles ne se tournent plus vers le peuple. Elles craignent ce que Macron a appelé devant moi, la vague irrédentiste. En fait, elle pratique la recommandation de Bertolt Brecht :

quand le peuple s’encaprice de ne plus voter pour le gouvernement, il n’y a qu’une solution, c’est de changer de peuple !

Ils le font ! Ils changent même de peuplement !

En 2005, le « Cercle de la raison », je ne sais qui est le premier à avoir lancé cela : Delors, Minc ou Attali, a dit : « populisme ! » Et moi, j’ai repris, à l’époque avec Eric Zemmour, c’est lui l’inventeur de la formule :

le populisme, c’est le cri des peuples qui ne veulent pas mourir !

C’est un cri de détresse, un cri d’angoisse, un cri d’appel.

En réalité, la sécession des élites se manifestent par quatre spoliations :

La première spoliation, c’est la spoliation de l’outil de travail. C’est eux qui ont tout délocalisé ! C’est eux la mondialisation heureuse ! C’est eux qui ont dit : la France ne sera plus un pays de producteurs mais un pays de consommateurs. Et donc c’est eux qui ont installé cette idée d’une collection d’atomes interchangeables. Si on manque d’atomes acheteurs,  on va en chercher dans le sud ! On va chercher des nouveaux esclaves. C’est une vision néocoloniale, d’un capitalisme sans entrailles.

La deuxième spoliation, c’est la spoliation de la propriété. Tous les petits propriétaires : passoires thermiques pour leur logement, les voitures thermiques, les ZFE. Le peuple, en fait, est soupçonné d’être polluant. Le peuple est rétif à l’idée du passage d’un peuple polluant à un peuple climatophile. Le peuple dégage des mauvaises fumées ! Le peuple dégage des mauvaises odeurs ! Place aux Khmers verts qui vont remettre de l’ordre !

La troisième spoliation, c’est celle de la souveraineté. Le peuple n’est pas capable de guider ses choix, lui-même ! On revient aux candidatures officielles de Napoléon III. On dit au peuple : il y a des candidats pour lesquels il ne faut pas voter ! C’est la Justice, en plus, qui le dit !

Le peuple est dépouillé de sa souveraineté et enfin et surtout :

C’est la quatrième spoliation : le peuple est dépouillé de sa mémoire vivante ! C’est à dire qu’on salit la France, à longueur de journée ! Et il n’y a pas un politicien pour se lever et dire, et crier en pleurant : Arrêtez ! Arrêtez la honte ! Est-ce que vous pouvez dire aux petits Français qu’on est un grand pays, qu’on est un beau pays.

Arrêtez de faire de chaque Français un exilé ! Le pire exil ça n’est pas d’être arraché de son pays, c’est de n’y plus rien trouver qui le faisait aimer ! Surtout quand on était petit.

Il a une phrase de Jaurès que je dédicace à toute cette gauche magistrale qui supporte la magistrature contre ceux qui veulent défendre le moignon de France qui nous reste :

La Patrie, c’est le bien de ceux qui n’ont rien !

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