Pour la suppression des facs de sociologie …

Publié par le 25 Août, 2024 dans Blog | 2 commentaires

Pour la suppression des facs de sociologie …

Je me demande souvent à quoi sert la sociologie et donc à quoi sont utiles les facs de sociologie !

A part, pour assurer la formation de futurs membres de la gauche et particulièrement de l’extrême gauche !

Qu’est-ce que la sociologie ?

La sociologie est l’étude des relations, actions et représentations sociales par lesquelles se constituent les sociétés. Elle vise à comprendre comment les sociétés fonctionnent et se transforment. Elle s’intéresse aux rapports individus-société. La philosophie ne pourrait-elle pas suffire à l’étude des sociétés ?

Quand on entend certains sociologues sur les plateaux de radio ou de télé, on est pris de vertige en voyant l’irréalisme de leurs propos et les catastrophes graves et certaines qui seraient entrainées par la mise en oeuvre de leurs préceptes !

Certains réclament l’abolition de la police et des prisons !

Mais combien y a t-il de Français qui ne mesurent pas le danger qu’il y aurait à supprimer les forces de l’ordre ? Comment des gens instruits peuvent-ils défendre de telles thèses ?

Jean-Philippe Feldman, dans un article de l’IREF pointe un exemple typique et frappant de sociologue en la personne de Gwenola Ricordeau :

Quand une sociologue féministe
et révolutionnaire débloque en rafale

Il y a quelques jours, deux pilotes français sont décédés lors d’une collision de leurs Rafales. L’émotion a été unanime, enfin presque…

C’était sans compter sur la sociologue Gwenola Ricordeau qui, le lendemain, a réagi ainsi sur X :

Ca sème la mort et le désespoir aux quatre coins du globe et puis après… bref… cheh [« bien fait » en arabe].

Les réseaux sociaux ont été emplis de réactions indignées et pourtant les précédentes déclarations de celle qui se définit comme une féministe révolutionnaire permettent de comprendre combien sa dernière sortie était prévisible.

En 2022, Gwenola Ricordeau se présente comme une « abolitionniste » : contre la prison, contre les tribunaux et contre la police (manifesto-21.com, 15 février 2022). Elle se moque de cette « gauche qui se dit radicale » :

comme si la police pouvait ne pas faire violence aux pauvres, aux personnes issues de l’immigration et de l’histoire coloniale, comme si la cause révolutionnaire pouvait s’accommoder de ces institutions.

Après avoir regretté la présente « période réactionnaire », elle allègue que :

le système capitaliste et colonial mène à la destruction de l’environnement.

L’année suivante, elle publie un entretien dont le titre se passe de commentaire :

Le rôle de la police est de maintenir cet ordre social, racial et capitaliste » (Politis, 19 avril 2023).

Sa conclusion mérite une citation complète :

détester la police, c’est une opinion politique, pas une aversion personnelle. Cette position est ancrée dans l’analyse du rôle de la police et de son antagonisme avec les luttes progressistes. Se placer dans le camp des luttes pour l’émancipation, c’est forcément avoir la police pour ennemi.

En 2024, donc, la haine de la sociologue s’abat sur l’armée.

En lisant ces billevesées, on se remémore les grandes pages de L’Opium des intellectuels que Raymond Aron eut le courage de faire paraître en 1955, en pleine période de marxisme triomphant, ou celles des nombreux ouvrages du regretté Jean-François Revel, notamment La Connaissance inutile.

Jusqu’où la haine de la civilisation peut-elle conduire ?

Jean-Philippe Feldman pour l’IREF.

Merci de tweeter cet article :





2 Réponses à “Pour la suppression des facs de sociologie …”

  1. Sa débloque toujours quand c’est tenu par la gauche, vous ne trouvez pas cela bizarre ?
    Rien de normal ne sortent de chez eux, sauf apparemment dans les discours aux publics, pour le reste, tout est anti peuple, anti valeurs et meme inversion.
    Ils ont quittés la voie de la morale.

  2. Ces idealistes ont mis au point une ideologie qui ne leur permet plus de voir le réel.

    Il deviennent a moitié fous ou plus, bref a enfermer dans un asile psychiatrique, le temps qu »ils redescendent sur terre et reprennent de la raison.

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