La gauche ne fonctionne pas selon des critères rationnels !
C’est le propre de ces idéologies qui s’apparentent plus à des religions qu’à des sciences. On navigue plus dans le domaine de la foi que dans celui de la raison cartésienne.
La gauche s’accroche à des tabous et des totems, comme la semaine de 35 heures et la retraite à 60 ans.
Deux « conquêtes » de la gauche, que nous devons à François Mitterrand, à Lionel Jospin et Martine Aubry, qui ont plombé la compétitivité française et mis à terre son économie.
Le vote de la retraite à 60 ans constitue le plus lourd boulet que traine la France et, quatre décennies plus tard, elle représente la cause principale du déficit de la France.
De simples questions de bon sens n’impriment pas dans les cerveaux gauchistes :
- N’est-il pas inquiétant que la France travaille moins que les pays concurrents ?
- N’est-il pas logique qu’au fur et à mesure de l’allongement de la durée de la vie, on parte un peu plus tard en retraite ?
- Un système de retraite par répartition est-il compatible avec la baisse de la natalité ?
- Pourquoi ne pas injecter un peu de capitalisation dans le système de retraite ? Si la réponse est non, pourquoi les fonctionnaires qui n’assument déjà pas le coût de leur retraite, ont-ils droit à une forme de capitalisation avec la PREFON ?
Il est totalement hallucinant que, durant les mois de discussion de la réforme des retraites, jamais la notion fondamentale de baisse de la natalité n’ait été évoquée !
D’ailleurs, c’est idéologiquement que les néoféministes s’opposent à la seule évocation de la relance de la natalité que les mesures anti-famille de François Hollande ont gravement compromise. Sandrine Rousseau est à la tête de ce mauvais combat :
Les néoféministes refusent que la femme soit résumée à son rôle d’enfantement ! Mais pourtant, n’est-ce pas le plus beau rôle que la nature lui ait confié ?
Un avantage dont les hommes (même enceints !!!) ne bénéficieront jamais.
Ce matin, sont encore tombés des chiffres catastrophiques de la baisse de la natalité. Mais la gauche menace de censurer le gouvernement Bayrou si la réforme des retraites d’Elisabeth Borne n’est pas abrogée ou suspendue !
N’importe quelle personne – mis à part les gauchistes – devrait comprendre que notre système de retraite par répartition ne peut survivre quand la durée de la vie augmente sans cesse et que les naissances baissent !
Nous sommes passés de 4 actifs par retraité dans les années 80 à … 1,7 aujourd’hui et les prévisions ne sont pas bonnes !
Je me suis livré à quelques petits calculs pour évaluer l’effet de la baisse du nombre d’actifs par rapport aux retraités, et à celui de l’âge de départ à la retraite.
Je publierai ultérieurement les résultats qui permettent d’évaluer que :
Aujourd’hui, avec 1,7 actif par retraité, nous cotisons 29 % de notre salaire pour la retraite. Si nous arrivons au chiffre de 1,2 actif par retraité, il nous faudra cotiser près de 40 % !
Concernant l’âge de départ à la retraite, à cotisation fixe, pour maintenir le montant de nos retraites actuelles (et 1,7 actifs par retraité), il nous faudra :
- Partir à 66 ans quand nous aurons 1,6 actifs par retraité,
- Partir à … 70 ans quand nous n’aurons plus que 1,5 actif par retraité.
En conclusion
Les Français doivent savoir que s’ils ne veulent pas travailler jusqu’à ces âges avancés, ce qui est une option respectable, il n’y a que trois solutions :
- Augmenter drastiquement les cotisations pour la retraite,
- Baisser le montant des pensions de retraite,
- Introduire une part de capitalisation.
Selon moi, la dernière solution est la seule viable. On pourrait commencer par une faible proportion de capitalisation puis l’augmenter en fonction de la baisse du nombre d’actifs par retraité.
Je crois que les Suisses ont un système à trois piliers :
- Une partie répartition obligatoire (type sécurité sociale),
- Une partie capitalisation obligatoire prélevée par les entreprises,
- Une partie capitalisation volontaire.
Mais le chemin sera long pour faire avaler ça à la gauche !
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