Si une crèche est interdite dans une mairie,
alors, une femme voilée peut-elle y entrer ?

Publié par le 28 Déc, 2024 dans Blog | 0 commentaire

Si une crèche est interdite dans une mairie,  alors, une femme voilée peut-elle y entrer ?

C’est la question qu’il faut poser d’urgence à l’association d’inutilité publique qu’est la Ligue des Droits de l’Homme !

La LDH est largement financée par l’Etat, c’est à dire par les contribuables mais elle concentre son énergie malfaisante contre la religion catholique.

Si elle ne voit aucun inconvénient à l’invasion des femmes voilées musulmanes dans l’espace public, elle traque la moindre crèche installée dans les lieux publiques.

A la suite d’une plainte de la LDH, le maire RN de Beaucaire a résisté à l’injonction d’un tribunal administratif de démonter la crèche de Noël dans le hall de la mairie. Interrogée, la population s’est prononcée à 98 % pour le maintien de la crèche, mais la LDH veille …

A titre d’exemple, je vous présente la section de la LDH d’Hénin-Carvin …

Cela ressemble à une section du NPA ou de la CGT-cheminots …

Voici un article de Boulevard Voltaire qui montre comment des maires doivent faire preuve de ruse pour pouvoir perpétuer cette tradition française des crèches de Noël :

Crèches de Noël interdites par la Justice :
ce maire a trouvé la parade !

Crédit photo : @Pierre5018/Wikimedian commons

Une nouvelle défaite judiciaire pour les défenseurs de nos traditions séculaires. Vendredi 20 décembre dernier, le tribunal administratif de Nîmes a enjoint au maire de Beaucaire, Nelson Chaudon, de retirer sous 48 heures la crèche provençale qu’il avait installée au sein de son hôtel de ville. La Justice avait été saisie par la Ligue des droits de l’homme (LDH), décidément très à cheval sur les questions de laïcité, dès lors qu’il s’agit de la religion catholique.

Le délai expiré, la mairie s’expose désormais au paiement d’une astreinte de 1.000 euros pour toute journée d’exposition supplémentaire, toujours en application de cette décision de justice. Mais l’édile ne baisse pas les bras : Nelson Chaudon a confirmé le maintien de sa crèche de Noël et lancé un appel aux dons pour financer celle de l’année prochaine. Il avait même lancé une consultation dans sa ville à ce sujet. « Si c’est le oui qui l’emporte, ce sera l’accord des Beaucairois pour maintenir la crèche au sein de la mairie. Si c’est le non, la crèche sera démontée » avait-il confié à BV. La crèche a emporté un plébiscite.

Une solution au problème ?

Mais, pour s’éviter de pareils tourments, d’autres maires ont trouvé une parade. « Pas de problème de légalité : j’ai décidé d’installer, en 2020, une crèche de Noël pour faire vivre la tradition mais… sur le parvis de l’hôtel de ville, explique Charles Aslangul, maire de Bry-sur-Marne et avocat de formation. Avantages ? C’est légal ET visible 24/24h et 7/7j, bien plus que dans la mairie ! […] À mes amis maires, à bon entendeur ! »

https://twitter.com/CharlesAslangul/status/1872268895928889730

En effet, si le Conseil d’État avait été appelé à trancher, en 2016, la question de la place des crèches de Noël dans les bâtiments et les espace publics, un certain flou juridique demeure. Aucune loi claire n’encadre leur installation. Dans ses avis, rendus à la lueur du principe de laïcité et de la loi de 1905, le Conseil d’État indiquait que, pour savoir si une crèche de Noël était légale ou non, il fallait notamment tenir compte du lieu d’installation. D’après les juges, « la situation est différente, selon qu’il s’agit d’un bâtiment public, siège d’une collectivité publique ou d’un service public, ou d’un autre emplacement public ». Ils ajoutaient qu’à l’extérieur des bâtiments publics, « l’installation d’une crèche de Noël par une personne publique est possible, dès lors qu’elle ne constitue pas un acte de prosélytisme ou de revendication d’une opinion religieuse ». Reste à voir ce qui constitue concrètement un « acte de prosélytisme »…

La résistance aux laïcistes

En attendant, l’équipe municipale de Béziers a repris l’initiative lancée à Bry-sur-Marne. Après avoir été sommé par la Justice de retirer la crèche de Noël installée dans la cour d’honneur de sa mairie, le maire Robert Ménard a fait le choix de la déplacer sur le parvis du bâtiment. Idem à Hénin-Beaumont, où le maire Steeve Briois a disposé ses santons devant l’église.

Fin 2022, la LDH avait également cherché des noises à la mairie de Perpignan, dont la crèche trônait alors dans le hall de l’hôtel de ville. La municipalité a, depuis, déplacé son Pessebre de Noël dans un petit chalet en bois entouré de sapins, sur la place de la Loge, sans que la Justice n’y trouve rien à redire. « On ne peut pas l’avoir à l’intérieur, mais c’est autorisé sur la voie publique », a déclaré le maire de la ville, Louis Aliot, se réjouissant que sa crèche soit ainsi « encore plus visible ».

Voilà à quoi sont réduits nos élus. Ils doivent ruser et flirter avec l’illégalité afin de pouvoir perpétuer les traditions françaises. La faute à une « Justice » qui applique avec la finesse d’un rouleau compresseur un principe de laïcité dévoyé, et surtout à des associations qui cherchent à éradiquer toute trace de notre culture chrétienne. Rappelons que si la LDH fait une syncope à la vue du moindre santon, elle n’avait rien trouvé à redire à la multiplication des abayas dans les établissements scolaires et s’était déclarée opposée à leur interdiction …

Forte avec les faibles, faible avec les forts.

Jean Kast pour Boulevard Voltaire.

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