Statistiques ethniques interdites? Pas pour France Inter!

C’est la loi « Informatique et Libertés » votée en janvier 1978, sous le mandat de Giscard d’Estaing, donc par une majorité de droite, qui les a interdites.

Ce fut ensuite gravé dans le marbre par une décision du Conseil constitutionnel en novembre 2007.

Cette mesure fait polémique depuis des décennies car elle consiste à casser le thermomètre pour cacher la fièvre. Pourtant son abrogation permettrait d’avoir une vision plus exacte de l’immigration en France et surtout de pouvoir confirmer ou d’infirmer la notion polémique de « Grand remplacement ».

La France est d’ailleurs un des rares pays du monde à interdire les statistiques ethniques parmi sa population (figurés en blanc sur la carte suivante) :

On imagine bien que c’est aujourd’hui la gauche qui souhaite maintenir l’interdiction pour cacher aux Français la réalité du poids de l’immigration sur l’économie française.

Mais cette interdiction est aujourd’hui souvent contournée de manière totalement hypocrite. On s’interdit de parler de Noirs ou d’Arabes en comptant les consonances des noms et prénoms !

La gauche est néanmoins écartelée à propos de ces statistiques car, d’un côté, elle ne veut pas accréditer l’idée du « Grand remplacement », mais de l’autre, elle aimerait se servir de ces chiffres pour démontrer de racisme systémique de l’Etat quand les immigrés sont faiblement représentés dans certaines instances.

Par exemple, voici un article publié par l’IREF qui s’étonne que France Inter relaye une publication de FranceInfo sur la composition ethnique des Conseils d’administration et des Comités exécutifs des 120 plus grandes entreprises françaises :

France Inter relaye des statistiques raciales

La radio payée par les contribuables ne se contente pas de diffuser souvent des infos aux partis pris gauchisants. Elle s’est trouvé une nouvelle mission : relayer (probablement commander) des enquêtes ethniques. Elle vient de rendre publique une « étude » sur les 120 plus grandes entreprises de la Bourse de Paris ayant pour objet de vérifier si ces entreprises respectent, ou non, la … diversité ethnique.

Non, ce n’est pas une blague.  Le profil de plus de 3 000 personnes siégeant dans les comités exécutifs et conseils d’administration ont été analysés, avec une  attention particulière portée à la couleur de peau, au nom de famille et à la nationalité.

Et la conclusion est terrible !

Dans une entreprise sur deux, les instances dirigeantes sont entièrement blanches, leurs membres ont, tous, des noms et prénoms à consonance européenne. Seuls quelque 6,5% des profils passés en revue sont « ethniquement divers » dans les comités exécutifs, et 6,8% dans les conseils d’administration. Ceux-là, comme on le disait sous le communisme, ont des « origines sociales saines ».

L’ « étude » ne s’arrête pas là : elle préconise d’ « obliger les entreprises à une certaine transparence », afin de « valoriser les bons élèves », et faire en sorte que celles « qui ne font rien se sentent mal à l’aise par rapport à leurs futurs candidats, à leurs salariés, à leurs donneurs d’ordres ».

C’est extrêmement grave !

Cela revient à exiger que les entreprises appliquent des critères ethniques lorsqu’elles choisissent leurs dirigeants et membres des conseils d’administration ! On aimerait savoir quelles seraient les punitions si elles n’appliquaient pas la prétendue « transparence » ?

Les entreprises françaises quittent le pays et s’installent ailleurs parce qu’elles sont submergées de taxes, d’impôts et de réglementations. Avec les obligations ethniques, elles auront une nouvelle raison de fuir la France.

Nicolas Lecaussin pour l’IREF.