Pourquoi fièrement ?

Jusqu’à une période récente, depuis des décennies, et particulièrement depuis 1968, la gauche régnait en maître sur les médias, sur la culture et sur bien des esprits. La gauche avait réussi à imposer d’abord son vocabulaire …
Elle se classait dans les « progressistes » en laissant la droite chez les « conservateurs » ! Elle se rangeait du côté de la morale, rejetant la droite du côté de l’argent. Elle pointait l’individualisme de la droite, mettant en avant son propre sens du bien commun.

Mais cette belle image de la gauche ne peut briller que lorsqu’elle est dans l’opposition ! Au pouvoir, cette image d’Epinal s’est toujours très vite flétrie.

C’est d’abord sur le plan économique que les bons sentiments de la gauche, confrontés à la réalité du monde, précipitent toujours la France dans la récession. Ce sera d’abord François Mitterrand, qui après avoir nationalisé à tour de bras, et fait voter la calamiteuse retraite à 60 ans, doit opérer après seulement deux années au pouvoir un spectaculaire tête à queue idéologique. C’est ensuite François Hollande qui après avoir infligé aux entreprises et aux classes moyennes, un choc fiscale sans précédent, doit tenter de réparer ses erreurs en mettant en place des usines à gaz fiscales.

Mais c’est encore plus sur le plan moral que la gauche ruine son image dès qu’elle atteint le pouvoir ! Rappelons nous la fin sinistre du second quinquennat de François Mitterrand, empoisonné par les affaires. Quant à François Hollande, nous avons tous en tête les affaires Cahuzac, Thévenoud, Ben Guigui, la pantalonnade de la rue du cirque et les confidences insensées de Hollande auprès de ses copains journalistes.

A droite, fièrement !

Oui, c’est donc bien ce titre que j’ai choisi pour rompre avec 40 ans d’une culpabilisation inconsciente des sympathisants de droite. Sachons répondre à ces attaques infondées de la gauche :

• Quand ils dénoncent l’individualisme de la droite, répondons : liberté et responsabilité individuelles.
• Quand ils disent que nous sommes du côté des patrons, crions que nous défendons les entreprises et donc l’emploi !
• Quand ils crient « padamalgam » et « vivrensemble », clamons « identité française » et « respect de la laïcité ».

C’est en tout cas ce que nous essayerons de faire, avec votre aide, dans les colonnes de ce blog !